
A la demande de l’intersyndicale SNCS-FSU, SNTRS-CGT, SUD-recherche-EPST, une entrevue a eu lieu avec le nouveau délégué régional du CNRS en Midi-Pyrénées. Compte-rendu.
A la demande de l’intersyndicale SNCS-FSU, SNTRS-CGT, SUD-recherche-EPST, une entrevue a eu lieu avec le nouveau délégué régional du CNRS en Midi-Pyrénées. Compte-rendu.
La lettre du SNCS-FSU
Le Bureau National du Syndicat National des Chercheurs Scientifiques (FSU) a été avisé de la plainte pour diffamation déposée par l’ancien ambassadeur du Rwanda en France (1990-1994) contre deux chercheurs, Jean-François Dupaquier, journaliste et écrivain, et Jean-Pierre Chrétien, historien et directeur de recherche émérite au CNRS. Il s’agit d’une manœuvre d’intimidation visant deux chercheurs qui, avec la communauté scientifique, combattent la thèse négationniste d’un « double génocide » hutu et tutsi, aujourd’hui avancée par certains milieux proches du pouvoir rwandais de l’époque.
Au nom de la liberté d’expression des scientifiques, le SNCS-FSU affirme son soutien à Jean-François Dupaquier et Jean-Pierre Chrétien.
Meudon, le 27 octobre 2011.
On imagine le Centre national de la recherche scientifique comme un lieu où les meilleurs chercheurs, recrutés au terme de longues études et d’une sélection féroce, peuvent enfin trouver les moyens et la liberté de faire progresser la science sans entraves. Telle devrait et pourrait être la réalité. Malheureusement, la dérive bureaucratique d’un CNRS totalement débordé par les injonctions politiques (« Initiatives d’Excellence », Révision Générale des Politiques Publiques) vient d’atteindre un nouveau stade.
Le cas d’une lauréate des concours CR2 2011 en est l’illustration. Titulaire d’un doctorat obtenu en cotutelle entre la France et son pays d’origine, cette jeune physicienne a brillamment réussi le concours de recrutement des chargés de recherche du CNRS au printemps 2011, sur la base de ses travaux passés et d’un projet de recherche mis au point en c...
Lors du conseil d’administration de l’Inria le 13 octobre 2011, la direction a présenté un bilan des trois campagnes précédentes d’attribution des primes d’excellence scientifique et a proposé des aménagements pour la campagne 2011. Les chiffres sont criants. Campagnes groupées 2009-2010: 117 candidats, 60 primés. Campagne 2011, 59 candidats, les non-primés de l’année précédente? (et 34 primés). L’appel au boycott des 3 organisations syndicales a été suivi. Ce n’est pas ce que conclut le « groupe de travail » composé de 8(!) membres dont 4 directeurs et 2 membres de la DRH, qui prétend que « les chercheurs ont adapté leur comportement au nombre de possibilités d’attribution ». Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fait du bruit, pétition, consultation des chercheurs, refus des élus de la commission d’évaluation de siéger dans une commission « ad hoc » d’...
« La restructuration des universités d’Ile de France au sein de plusieurs pôles d’enseignement supérieur et de recherche (PRES), s’avérait dès le départ comme une opération délicate, beaucoup plus délicate que pour les universités de province qui ont une inscription territoriale incontestable et sont le plus souvent complémentaires sur un même site. Et comment opérer ces regroupements dans le respect de l’autonomie nouvelle des universités ? Le pouvoir politique a cru pouvoir s’en tirer en installant des mécanismes incitatifs, qu’ils s’appellent « Plan Campus » ou « Initiatives d’excellence ». Ces dispositifs ont hérité de toutes les tares de la planification bureaucratique où les modus operandi prennent le pas sur les raisons de fond. C’es...
La lettre du SNCS-FSU
La FSU, qui a agi sans relâche sur ce dossier au cours des dernières années, est bien
déterminée à intervenir encore dans le cadre du débat parlementaire, pour faire repousser
les conditions restrictives, auprès des ministères et employeurs publics, pour concrétiser le
plus grand nombre de titularisations et des règles de gestion respectueuses des personnels.
Elle continue de revendiquer un véritable plan de titularisation.
Ces objectifs sont inséparables de l’information qu’elle apporte aux personnels, de l’action
syndicale qui doit rassembler le plus grand nombre pour aboutir.
Les fondations de coopération scientifique (FCS) sont des associations entre établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Instituées par la loi « Pacte pour la recherche » de 2006, elles ont le statut juridique de personnes morales de droit privé à but non lucratif, soumises aux règles relatives aux fondations reconnues d’utilité publique. Créées par décret, les FCS ont initialement servi de structure pour les RTRA (réseaux thématiques de recherche avancée) et les CTRS (centres thématiques de recherche et de soins). Aujourd’hui, elles sont utilisées pour accompagner la politique du fantasmatique « grand » emprunt. Les FCS ont pour caractéristique principale d’éloigner les personnels de la direction des établissements en évacuant tous les contre-pouvoirs présents dans les établissements universitaires et les organismes de recherche. Cela ouvre la voie à un p...