
Alors que le Comité national de la recherche scientifique lançait, le 11 juin dernier, son appel pour l’emploi scientifique, la secrétaire d’État Fioraso se lançait dans une série de déclarations totalement erronées, dans le plus pur style pécressien, sans doute pour excuser par avance le fait que le gouvernement ne répondra pas à l’appel des scientifiques. Dans la crise actuelle, on aurait pu imaginer que la secrétaire d’État rappelle qu’en une dizaine d’années la droite a plombé la recherche publique, plongé l’enseignement supérieur dans la difficulté extrême et conduit au délitement de notre appareil productif. Que le déficit record de notre commerce extérieur résulte notamment de la faiblesse de l’investissement des entreprises dans leur propre recherche et dans l’innovation, trop contentes de profiter du crédit impôt-recherche (CIR) pour alimenter leurs profits … La secrétaire d’État aurait dû aussi expliquer...