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Comité de liaison des chercheurs et ITA de la Section 13 : Session de printemps 2014, 19-23 mai 2014

mmSNCS-FSU3 juillet 2014

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[|Comité de liaison des chercheurs et ITA de la Section 13 :
« Chimie physique, théorique et analytique »

Session de printemps 2014 (19-23 mai 2014)|]

CR COMPLET Section 13 session printemps 2014


1-Intervention de Dominique Massiot, Directeur Scientifique de l’INC.

La section a reçu Dominique Massiot, directeur scientifique de l’INC et Claude Pouchan,
directeur adjoint scientifique. Au sujet de l’ANR, D. Massiot souhaite que 50% du soutien
aille à la recherche fondamentale du type « Défis » à la place des ANR Blanc. La Chimie est
absente des libellés mais peut se retrouver dans les thèmes « Renouveau Industriel »,
« Energie », « Interfaces avec la Biologie » etc … Cela permet de promouvoir la
pluridisciplinarité. Une enquête a été menée auprès des DU sur la 1ère phase de sélection. 40%
de projets collaboratifs public-privé ont été déposés. Au total plus de 8000 projets ont été
déposés. Environ un tiers ont été présélectionnés pour le dépôt complet. Il semblerait que
certains projets aient été déposés dans un défi inadapté.

Une Stratégie Nationale de Recherche (SNR) est en cours d’élaboration au Ministère. Celui-ci
est en train de faire une synthèse des ateliers qui ont eu lieu à ce sujet au printemps, associant
des personnalités des mondes scientifiques, sociaux-économiques et politiques.

Par ailleurs, le CNRS est partie prenante des politiques de sites qui se mettent place sur le
territoire, notamment les Communautés d’Universités et Etablissements (COMUE). Il
participe activement aux discussions sur chaque site concerné.

Sur l’emploi scientifique et les postes mis au concours, aucune information nouvelle n’a été
communiquée. Une discussion à ce sujet est en cours avec le ministère. Le remplacement
exclusif depuis des années des départs à la retraite explique que le CNRS perd environ 300
agents chaque année. En effet les départs pour cause de retraite ne représentent que 2/3 des
départs. Les contraintes budgétaires font que, pour essayer de préserver au maximum l’emploi
permanent, le CNRS a très fortement diminué le nombre de postes en CDD (emplois CDD
dans les Délégations Régionales, post docs et contrats doctoraux).

Pour la PES, la direction demande à la section de fournir une liste de 24 noms dont une liste
courte de 12 noms considérés comme incontournables. La section doit classer ensuite les
candidats du rang 12 jusqu’au rang 24.

La direction continuera ses visites de sites avec cette année les unités de Lyon et Grenoble
pour rencontrer les directeurs, les tutelles et faire le point sur les difficultés ponctuelles.
L’AERES évaluera entre novembre 2014 et décembre 2015 les unités de Toulouse, Bordeaux,
Pau et celles de Lyon et Grenoble. Le remplacement de l’AERES par le HCERES (Haut
conseil de la Recherche Scientifique) ne semble pas introduire de changement majeur dans les
procédures d’évaluation.

2-Dossiers chercheurs
cf pdf complet
3-Appréciations sur les Structures Opérationnelles de Recherche
cf pdf complet
4. La section 13 a auditionné un candidat dans le cadre d’un recrutement de chercheur handicapé (poste chercheur CDD un an).
cf pdf complet
5-Rappels des résultats des jurys d’admission des concours chercheurs 2014
cf pdf complet

6- Propositions faites par le Comité national de la recherche scientifique à l’issue de la
réunion plénière du 11 juin 2014.

[|Propositions sur l’emploi scientifique
du Comité National de la recherche scientifique
|]

« Je tiens à rassurer les chercheurs : les campagnes de recrutements vont se poursuivre, même si les
recrutements seront moins nombreux que précédemment. » G. Fioraso

En contradiction avec les ambitions affichées et les affirmations du gouvernement, la politique
poursuivie depuis des années dans l’enseignement supérieur et la recherche a amoindri nos capacités
de recherche et d’innovation. Elle a aussi abaissé la position de la France au niveau international. Les
décisions concernant l’emploi scientifique, tant public que privé, entravent notre capacité de recherche
et affaiblissent nos universités. En généralisant la précarité, elles génèrent un véritable gâchis humain
et aggravent les inégalités, entre les hommes et les femmes en particulier. Elles conduisent les jeunes à
délaisser la recherche et découragent l’ensemble de la communauté scientifique.

La recherche est indispensable au développement des connaissances, au dynamisme économique
ainsi qu’à l’entretien de l’esprit critique et démocratique. Or la pérennité des emplois scientifiques est
indispensable à la liberté et la fécondité de la recherche. Le Comité national de la recherche scientifique
rassemble tous les personnels de la recherche publique (chercheurs, enseignants-chercheurs,
ingénieurs et techniciens). Ses membres, réunis en session plénière extraordinaire, demandent de
toute urgence un plan pluriannuel ambitieux pour l’emploi scientifique.
Ils affirment que la
réduction continue de l’emploi scientifique est le résultat de choix politiques et non une conséquence de
la conjoncture économique.

L’emploi scientifique est l’investissement d’avenir par excellence

Conserver en l’état le budget de l’ESR revient à prolonger son déclin. Stabiliser les effectifs ne suffirait
pas non plus à redynamiser la recherche : il faut envoyer un signe fort aux jeunes qui intègrent
aujourd’hui l’enseignement supérieur en leur donnant les moyens et l’envie de faire de la recherche. On
ne peut pas sacrifier les milliers de jeunes sans statut qui font la recherche d’aujourd’hui. Il faut de toute
urgence résorber la précarité. Cela suppose la création, sur plusieurs années, de plusieurs milliers
de postes supplémentaires dans le service public ainsi qu’une vraie politique d’incitation à
l’emploi des docteurs dans le secteur privé, notamment industriel.

Or les moyens existent. On peut dégager des ressources importantes :

 En simplifiant l’organisation actuelle de l’enseignement supérieur et de la recherche, inefficace, illisible
et coûteuse. Pour commencer, il faut éviter de relancer un nouveau programme d’investissement
d’avenir

 En réorientant les budgets consacrés au financement de la recherche sur projet, principal moteur de la
précarité et source d’un gaspillage insupportable en temps mais aussi en moyens, vers le financement
de postes permanents

 En réformant profondément le crédit impôt-recherche : notamment en conditionnant son obtention à
l’emploi de docteurs et à l’évaluation scientifique de son utilisation. Chaque pourcent du CIR représente
la création de 1000 nouveaux postes de chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens.

Un plan pluriannuel de création de plusieurs milliers d’emplois titulaires de la fonction publique,
sur plusieurs années, apparaît comme la condition indispensable pour empêcher le sacrifice
d’une génération et avec elle, les besoins et la contribution de la France en matière de
recherche. Il est de notre responsabilité que ce plan soit décidé et mis en oeuvre au plus vite.
Nous n’aurons de cesse, par différentes formes de lutte, que le gouvernement réponde à cette
demande.

CR COMPLET Section 13 session printemps 2014



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