Fillion l’a dit : derrière l’attaque contre les régimes spéciaux (qui n’est ni plus ni moins qu’une remise en cause du statut à l’embauche) est annoncé d’ores et déjà le passage à 40, puis 41 années, puis 42 annuités pour une retraite à « taux plein ». Ce « taux plein » lui-même selon Santini (rappelons le secrétaire d’état à la fonction publique !) devrait être calculé non plus sur les 6 derniers mois d’exercice, mais en péréquation sur les 25 meilleures années. Ce qui, selon la situation individuelle, signifie une baisse de retraite de 20 à 40 % (une peccadille !). Le taux de cotisation augmenterait sous peu de 4 points… Ceci, bien sûr, est présenté dans les réunions de « concertation » comme « non négociable » ! On mesure la perte de pouvoir d’achat sur les actifs et les futurs retraités.  ...