La mise en œuvre du « Pacte pour la recherche » fait sentir ses effets. Le budget de l’ANR en croissance rapide représente maintenant plus du double des autorisations d’engagement (hors salaires) du CNRS. Le financement sous forme de projets finalisés, qui se substitue au financement de base, déstabilise les laboratoires. Le « crédit impôt-recherche », au lieu d’intensifier les recherches industrielles, sert de manne de l’état aux entreprises pour financer les recherches existantes, comme en témoigne la baisse des contrats industriels observée en 2007 par le CNRS. Le SNCS demande que les crédits de l’ANR soient reversés aux organisme de recherche et aux universités de façon à assurer 70% du financement des laboratoires par des crédits de base.
Plusieurs grands organismes (CEA, INRA, INRIA…) ont demandé à bénéficier de la validation de leurs instances d’évaluation par l’A...