
Résister à la mise en place de l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES).
Résister à la mise en place de l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES).
Pendant que se prépare le vote à la hussarde d’une loi sur « l’autonomie » des universités, un petit meurtre se déroule en coulisse : celui des organismes. Depuis vingt ans, la droite a une obsession anti-organismes et a tenté de les réduire après chaque victoire. Ils sont trop « autonomes » se justifie-t-elle.
Henri-Edouard Audier, membre du bureau national du SNCS-FSU
La nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, a déclaré qu’elle voulait « faire de la recherche française la meilleure du monde », « revaloriser l’image des enseignants et des chercheurs », « redonner confiance à la jeunesse ». Qui peut être en désaccord avec de telles intentions ? Encore faut-il s’en donner les moyens.
Jean-Luc Mazet, secrétaire général du SNCS-FSU
Vigilance, résistance
Chercheurs, ingénieurs, syndiquez-vous !
Malheureusement, c’est Sarkozy. Ce n’était pas notre choix, c’est celui de la majorité des électeurs. Dont acte. Nous connaissons son programme pour le service public, et en particulier pour le service public de recherche. Il a le mérite de l’avoir clairement annoncé dans la « Vie de la Recherche Scientifique » du mois de Mai 2007. Selon lui, le Pacte pour la recherche voté en avril 2006 est « un premier sursaut ». Il « entend poursuivre cet effort et aller plus loin durant les cinq prochaines années avec la généralisation du financement par projet ». Il s’est engagé à rendre les universités autonomes et à faire du CNRS une agence de moyens. Sarkozy est clair : le mode de financement par appel d’offre via l’ANR devra être généralisé. C’est ainsi que va s’amplifier le transfert de l’appareil de recherc...
Le principal objectif du nouveau président de la République est de mettre en œuvre une politique de droite réduisant les acquis sociaux : droit de grève, code du travail, temps de travail, le tout accompagné de cadeaux fiscaux aux plus favorisés, du développement de la propriété privée, que ce soit au niveau du logement ou de l’entreprise. Pour les universités et les organismes de recherche, le risque de démantèlement est énorme. En effet, le nouveau chef de l’État veut aller plus loin que le Pacte pour la recherche voté en avril 2006. Il veut notamment accroître « l’autonomie réelle » des universités et ainsi en favoriser certaines au détriment d’autres, réformer la gouvernance, c’est-à-dire mettre fin à la représentativité des conseils issus de la loi Savary. Il veut aussi transformer les organismes de recherche en agences de moyens et les universités en opérateurs de recherche. À peine élu, ...
La CA crée en son sein cinq groupes de travail
Le vote du 6 mai a porté à la présidence de la république Nicolas Sarkozy, le représentant d’une politique de droite clairement affichée.
en piece jointe, une affiche pour rappeler que le deuxieme tour de l’élection présidentielle n’est pas neutre concernant le service public de recherche et d’enseignement supérieur.
L’expérience des 25 dernières années montre que l’effort national pour la recherche a toujours progressé quand la gauche était à Matignon et a toujours régressé sous un gouvernement de droite (confer le tableau ci-dessous publié par la revue Nature). Nous avons affaire à deux approches fondamentalement différentes. De plus, la vision de Nicolas Sarkozy sur la science est réductrice, faite, entre autres, de fausses explications génétiques de la pédophilie, du suicide des jeunes. Il dénonce aussi la liberté de l’intelligence et de la culture pour « expliquer » le déclin de notre société. En conséquence, le bureau national du SNCS-FSU vous appelle à voter contre cette conception réactionnaire de la recherche et de la société.
Bureau national du SNCS-FSU
Le bureau de la section locale du SNCS de Midi-Pyrénées vous appelle à faire barrage à M. Sarkozy en votant massivement le 6 mai pour la candidate Socialiste.