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Pécresse oblige le mouvement à se durcir. Compte-rendu de l’entrevue (31/03/09)

mmSNCS-FSU3 avril 2009

Valérie Pécresse ayant demandé de rencontrer les syndicats de la recherche le 30 mars à 18H. Auparavant, les organisations syndicales et les associations de l’enseignement supérieur et de la recherche avaient publié leurs demandes : communiqué ci-dessous publié à 17H 55. Comme convenu entre elles, les organisations ont lu leurs demandes, ont écouté les réponses de la ministre, sans discuter a fortiori sans négocier.

Le communiqué publié à la sortie du ministère (compte rendu ci-dessous) résume la situation

Communiqué de sortie du ministère

Les organisations syndicales et collectifs qui viennent d’interpeller avec clarté le gouvernement après huit semaines de grève et de manifestations constatent avec stupeur et colère l’immobilisme autosatisfait sur l’ensemble des revendications.

Madame la Ministre, les milliers de collègues et d’étudiants n’ont que le recours à l’amplification de leur mobilisation , et en premier lieu le 2 Avril.

Paris le 30 Mars 2009 à 21 h.

FSU (SNCS, SNESUP, SNASUB), CGT (SNTRS, CGT-INRA, FERC-SUP),

SOLIDAIRES (SUD RECHERCHE EPST, SUD EDUCATION), SNPREES-FO, SLR, SLU


Communiqué d’entrée dans le ministère

Les organisations syndicales, porteuses de l’unité du mouvement, ont associé à l’élaboration du texte ci-dessous et à sa défense devant la ministre les organisations « oubliées » : SNASUB, Sud-éducation, SLR, SLU.
C’est bien cette détermination unitaire présente dans les AG, les manifestations, les coordinations qui fera entendre raison au gouvernement.
Ensemble les organisations soussignées en rendront compte aux personnels et en tireront toutes les conséquences.

Paris le 30 mars 2009,

Depuis plus de huit semaines, les personnels des universités et des
organismes de recherche et les étudiants ont engagé un exceptionnel
mouvement revendicatif de grève et de manifestations puissantes,
marquant le rejet du Pacte pour la Recherche et de la LRU et de leurs
conséquences ainsi que de la politique d’austérité mise en place par le
gouvernement. Le ministère de la recherche et de l’enseignement
supérieur invite aujourd’hui à une réunion dont la thématique affichée
est la recherche. Le seul fait nouveau est que cette fois l’invitation
concerne presque la totalité des organisations syndicales tant de la
recherche que de l’enseignement supérieur.

Les organisations signataires entendent se saisir de ce moment pour
faire avancer les revendications de l’ensemble des personnels dans
l’intérêt des organismes et des universités. Elles rappellent leur
attachement à la prise en compte des revendications qui fédèrent
l’ensemble des personnes dans l’action.

Elles ne sont pas venues aujourd’hui pour négocier, mais pour avoir des
réponses immédiates et des engagements précis du gouvernement sur les
points suivants.

1. Mise en place d’un plan pluriannuel de création d’emplois
statutaires, notamment pour résorber la précarité. Suppression des
chaires. Restitution des 1030 emplois supprimés en 2009.
2. Retrait du projet de décret sur les enseignants-chercheurs et du
projet de décret sur le contrat doctoral.
3. Retrait du projet de réforme actuelle de formation des enseignants
et des concours de recrutement.
4. Arrêt du démantèlement des organismes et réouverture des discussions
sur les contrats Etat-Organismes. L’Etat doit s’engager sur les moyens
nécessaires, notamment les postes et les crédits de base, pour chaque
contrat. C’est notamment le cas pour le projet actuel de contrat
Etat-CNRS. Le contrat Etat-CEMAGREF doit être revu. L’Inserm ne doit pas
se transformer en en agence de financement mais rester un EPST de plein
exercice. Le projet de consortium de l’agroalimentaire doit être
abandonné et retiré de l’ordre du jour du prochain CA de l’INRA.
5. Arrêt du processus de « déUMRisation ». Statut unique des UMR dans le
cadre d’un partenariat équilibré entre leurs tutelles scientifiques. Les
organismes et les universités doivent être co-opérateurs de recherche
pour les unités auxquelles participent leurs personnels. Les UMR doivent
être libres de choisir leurs gestionnaires.
6. Evaluation des unités de recherche par les instances scientifiques
représentatives existantes (Comité national, etc.) comme le permet la loi.

7. Reversement aux organismes et aux universités au profit du soutien de
base des laboratoires et pour la transformation des emplois sur CDD en
postes statutaires des financements de l’ANR.
8. Un engagement à reprendre les discussions sur la revalorisation des
salaires et des carrières, sur des bases indiciaires et statutaires mais
non indemnitaires.

CGT (SNTRS, CGT-INRA, FERC-SUP)
FSU (SNCS, SNESUP, SNASUB),
SOLIDAIRES (SUD RECHERCHE EPST, SUD EDUCATION)
SNPREES-FO
SLR
SLU

Compte rendu : rencontre avec V. Pécresse (30/03/09)



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