Le gouvernement avance très rapidement pour mettre à terre le système français de recherche et d’innovation. L’AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) a rendu son verdict « télécommandé » pour l’Inserm : il faut un institut unique regroupant toutes les sciences de la vie et de la santé. Le Premier ministre a aussitôt déclaré, dans son discours à l’occasion des 120 ans de Pasteur, qu’il fallait faire vite. Cet institut, en fait une agence de financement, n’aura pas de fonction opérationnelle. Donc fini l’Inserm et, par ricochet, le CNRS. De plus, la commission logiciel propose la création d’un nouvel institut national, l’INSTI qui regrouperait l’Inria et la section 7 du CNRS. Le découpage de ce dernier en instituts est bien l’étape menant à la fermeture définitive. Les universités, qui « récupèrent » la gestion des unités, sont cantonn...