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VRS n°372 03/2008

VRS28 février 2008

Dossier : Les métiers après la thèse


L’édito de Jean Fabbri, secrétaire général du SNESUP-FSU
: Frénésie et mépris

Pas un jour sans annonce, sans remise en cause, sans injonction, sans images ou propos présidentiels ou gouvernementaux qui cassent les services publics et bien plus profondément les liens républicains.

Le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche est, comme d’autres secteurs, le terrain d’exercice – au bulldozer – de travaux pratiques de démantèlements sans précédent.
Impossible d’en dresser ici une liste complète… elle serait obsolète à parution de cette VRS. Deux traits marquent ces politiques cohérentes :

• La volonté d’ignorer les dimensions collectives et coopératives des activités de recherche et d’enseignement ;

• Le refus de prendre en compte la temporalité longue de la recherche – en particulier des recherches fondamentales – et du temps de formation des futurs chercheurs et enseignants du supérieur, le temps de constitution des équipes…

Le budget 2008, sans création du moindre emploi dans l’enseignement supérieur et la recherche publics, le ciblage étroit des financements sur des thématiques fixées par l’ANR ou sur des « campus » choisis par le pouvoir politique s’inscrivent dans ces logiques. Le mépris le plus flagrant des personnels et des étudiants est devenu la règle du gouvernement : il décide le 20 février, en Conseil des ministres, d’exiger des universités – pour le 1er mars – de nouvelles organisations du cycle « licence » devant se mettre en place le 1er septembre.

Ces injonctions du pouvoir ne restent pas sans réponses solidaires. La contestation de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) s’organise au sein même des conseils que la loi voulait asservir. La défense des unités mixtes de recherche (UMR) mobilise un très large éventail de collègues et l’initiative du 4 mars au Collège de France suscite un véritable élan. Dans ces deux batailles décisives, la complémentarité et la solidarité du SNESUP et du SNCS, illustrées aussi dans les candidatures au Comité national, font sens et dynamisme. Je le vois comme un formidable appel à la réussite de la tenue simultanée à Paris début avril du CSN (conseil syndical national) et du congrès d’étude de nos deux syndicats.VRS n°372 03/2008



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