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4 mars 2008 – Journée d’action pour la recherche et l’enseignement supérieur

midi-pyrenees24 février 2008

Pendant que les Directeurs de Labo se réunissent à Paris, une manifestation a lieu à Toulouse. En procession symbolique nous porterons les derniers représentants de la recherche publique pour conservation au Muséum.

Départ à 14h, place du Capitole


Compte-rendu de la journée du 4 mars
CGT (Sntrs, Ferc Sup, INRA), FSU (Sncs, Snesup), Sud (Recherche-EPST, Etudiants), SNPTES-UNSA, SLR

Bilan de la journée du 4 Mars 2008 pour la défense de l’emploi et de la recherche publique.

A Paris, se tenait la réunion des directeurs de laboratoires qui a rassemblé environ 600 personnes. A l’issue de cette réunion une motion a été votée, voir le PDF.

Les syndicats et SLR avaient appelé à des initiatives à cette occasion. Un rassemblement de 500 personnes s’est tenu au ministère à Paris, des actions ont eu lieu à Rennes, Marseille, etc.

A Toulouse, nous étions entre 400 à 500 personnes, qui ont manifesté de la place du Capitole jusqu’au Muséum d’Histoire Naturelle. Le temps était détestable, vent violent, averse de grêle et de pluie glaciale. Une petite accalmie nous a quand même permis de marcher sans se faire trop tremper. L’intersyndicale et SLR avaient décidé de porter au Muséum (nouvellement ré ouvert après travaux) le dernier représentant de la recherche publique. Le mannequin qui conduisait la manif était d’ailleurs bien dévêtu. La couverture médiatique a été très bonne.

Outre les problèmes de structuration de la recherche, qui ont été particulièrement discutés par les directeurs à Paris, la manifestation toulousaine a démontré l’extrême mobilisation contre la précarité grandissante des jeunes scientifiques, qu’ils soient docteurs, ingénieurs, techniciens ou administratifs.

Au niveau national, une délégation de l’intersyndicale a été reçue par le directeur de cabinet de Valérie Pécresse. La délégation a insisté sur :

 l’absence de concertation face à toutes les annonces de « réformes »

 l’absence de créations d’emplois avec au contraire une montée importante de la précarité

 la généralisation des financements par projets (ANR) au détriment des financements récurrents

 une remise en cause brutale du rôle et des missions des grands organismes dont le CNRS

 la remise en cause de fait du rôle des instances scientifiques (Comité national, CSS INSERM …),

 la remise en cause des statuts,

 quel avenir pour les personnels d’accompagnement de la recherche (administratifs, ingénieurs, techniciens), Seront-ils affectés aux universités si les unités mixtes passent sous la gestion des universités ?

 interrogations sur les conséquences de la mise en place de la LRU : mise en compétition aussi bien des universités que des personnels, recul de la démocratie avec un rôle excessif des présidents, …

 sur les futurs « instituts » imposés au CNRS : c’est une remise en cause des efforts fait récemment pour augmenter les recherches interdisciplinaires au CNRS

Réponse de Gillet, Directeur du cabinet
Peu de choses précises dans les réponse de Gillet. Il a démenti que les personnels des EPST seraient transférés aux universités. Sur les passerelles entre chercheurs et enseignants chercheurs, la ministre a proposé qu’un nombre limité de MCU de « haut niveau » puisse faire de la recherche pendant 4 ans dans un labo d’un organisme. Le Directeur de cabinet confirme qu’il n’y aura pas de création de postes en 2008 tout en insistant sur le fait qu’il n’y a pas de suppression, et il n’est pas en mesure d’annoncer des hausses de crédits pour les organismes, cela ne dépend pas de lui. Sur la reconnaissance du doctorat, il y a eu une demande au Ministère de la Fonction Publique pour que le doctorat soit pris en compte dans les réformes en cours des concours de la Fonction Publique, mais semble-t-il, sans réponse à ce jour.

Actions à venir :

L’intersyndicale toulousaine pense qu’il faut envisage d’autres actions fortes , notamment pour la défense de l’emploi et la lute contre la précarité. Le 27 mars se tiendront notamment. les CA du CNRS et de l’INSERM. Nous organiserons le 18 mars une assemblée générale pour décider ensemble des futures initiatives.


Ci-dessous, le tract d’appel à la manifestation

TOULOUSE Mardi 4 MARS à 14 H

Tous en blouse : Procession du Capitole au Muséum

Donation au muséum
des derniers représentants de la recherche publique

Nous refusons : Pour les jeunes chercheurs, enseignants, personnels techniques et administratifs, la précarité et l’enchaînement des CDD de l’ANR, les CDD 4 ans renouvelables 2 ou 3 fois d’Attali, les « Chaires CNRS » de Bréchignac, les emplois ad hoc INSERM de Syrota, les CDD et CDI universitaires prévus par LRU de Pecresse et le recrutement des docteurs à bac +20 ans

Nous exigeons : Pour l’avenir de la recherche publique, la résorption de la précarité, un plan pluriannuel de création de 5000 postes de titulaires par an

Nous refusons : Le démantèlement des organismes

Nous exigeons : le maintien de la cotutelle des UMR entre les EPST et les Universités

Nous refusons : les primes au pseudo-mérite, les bas salaires et le blocage des carrières

Nous exigeons : des salaires attractifs, la reconnaissance des qualifications, un déblocage des carrières

Nous refusons : le pilotage de la recherche par les politiques au seul profit des entreprises, la multiplication des financements sur projets

Nous exigeons : le maintien d’une recherche publique organisée par les scientifiques et au service de tous, l’augmentation des soutiens de base aux labos.

AG et débat le jeudi 28 février 12h 30 à 14h30

Amphi BOREL UPS en face du Restaurant Universitaire 2

CGT (Sntrs, Ferc Sup, INRA), FSU (Sncs, Snesup), Sud (Recherche-EPST, Etudiants), AGET FSE, SNPTES-UNSA, SLR

Un préavis de grève est déposé


Paris Mardi 4 MARS

Réunion nationale des directeurs de laboratoires et des membres d’instances scientifiques ;

La philosophie dans laquelle les réformes en cours dans l’enseignement supérieur et la recherche s’inscrivent a été précisée le 28 janvier lors du discours de Nicolas Sarkozy, faisant suite au rapport Attali. Si le texte est susceptible des interprétations les plus diverses, deux axes importants se dégagent :

 un recul de l’autonomie scientifique au profit d’un pilotage politique, ce sans aucune garantie scientifique sérieuse. Ce recul se traduit concrètement par la modification des missions des grands organismes (dont le rôle d’opérateur de recherche diminuerait au profit de celui d’agence de moyens), CNRS notamment, une aggravation du déséquilibre entre les dotations de base au profit des crédits d’intervention. Cet affaiblissement du rôle des grands organismes conduit inévitablement à une remise en cause du principe des unités mixtes sous double tutelle régionale et nationale.

 un manque de perspectives permettant d’attirer les jeunes vers la recherche : multiplication annoncée de contrats précaires sans garantie d’emploi permanent support – possible prélude à une extinction graduelle des recrutements de chargés de recherche, voire de maîtres de conférences- absence de garantie sur le statut d’enseignants-chercheurs des universitaires, modulation de services à effectifs constants.

Parmi les signataires

G. Boetsch, président du Conseil Scientifique du CNRS, Y. Langevin, président de la Conférence Permanente du Comité National de la Recherche Scientifique , J. Moret, président de la Commission Permanente du Conseil National des Universités, Y. Laszlo, Délégation des Directeurs d’unités, B.Monthubert, président de SLR, C. Jeandel Présidente du CSD PU-CNRS, R Mosseri Président du CSD MPPU, Jacques Durand, Bruno Chaudret, Yvan Ségui Président du CSD ST2I, Olivier Jean-Marc, Magnaudet Jacques, Bertrand Joël Président de la section 10, Caizergues-Ferrer Michèle, Jaillet Marie-Christin , Vincent Alain Président section 26, Roques Sylvie, Giurfa Martin, Crubézy Eric, Baceiredo Antoine, Giard Martin, Tahar Gabriel, Jouve Bertrand, Laurent Christian, Barbaza Michel, Sauvaud Jean-André, Chatila Raja, Spiegelman Fernand, Fabre-Thorpe Michèle, Mauzac Monique


Télécharger le tract en format PDF


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