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Compte rendu des élus du CSI INSIS 15 décembre 2015

mmSNCS-FSU15 mars 2017

1. Approbation du compte rendu de la réunion du 14 septembre 2015

Vote (20 votants) : 20 pour

2. Points d’actualité

par le Directeur Scientifique de l’INSIS, Jean-Yves MARZIN.

Recrutement

En 2016, la priorité du CNRS est mise sur l’emploi. La campagne 2016, compte tenu d’un plus faible taux de départ en retraite, permettra de combler tous les départs y compris les mutations, avec le recrutement d’environ 300 chercheurs et 300 IT.

L’INSIS a recruté 18 chercheurs en 2015 et recrutera 23 chercheurs en 2016 dont :
. section 8 – 4 CR2 et 1 CR1,
. section 9 – 4 CR2 (dont 2 prioritairement en mécanique des solides et des structures, et en mécanique expérimentale) et 1 CR1,
. section 10 – 5 CR2 (dont 2 prioritairement en mécanique des fluides pour le transport ou l’énergie, et les fluides complexes) et 2 CR1,
. section 4 – 1 CR2 sur plasmas de fusion / ITER,
. section 7 – 1 CR2 (signal/image),
. section 28 – 1 CR2 et 1 CR1 (biomatériaux),
. section 41 – 1 CR2 en mathématiques appliquées à l’électromagnétisme en (correspondant à un échange avec la section 8)
. CID 54 – 1 CR1 prioritairement en microfluidique

Concernant les IT, 20 postes sont au concours et 30 NOEMI sont affichés actuellement dans les unités de l’INSIS.

Budget INSIS

Le budget 2016 de l’INSIS est en baisse de 200 k€ par rapport à 2015. Le budget FEI (Fonctionnement, Equipement, Investissement) des unités est maintenu en euros courants (i.e., en baisse en euros constants) à 12,4 M€. Le budget total doit intégrer la hausse des coûts liés aux infrastructures, aux déménagements de laboratoires, aux plateformes, de même qu’il doit prendre en compte le démarrage du CPER (1,2 M€). Le volant disponible pour les projets et actions de l’INSIS est de l’ordre de 1M€.

Projets exploratoires PEPS

2016 est l’année de l’Ingénierie dans le domaine de la santé. Un premier appel à projets exploratoires PEPS 2016 sera donc ciblé sur les thèmes de la microfluidique, l’imagerie médicale et la bioingénierie, avec une enveloppe budgétaire d’environ 300 k€. L’objectif est de mettre en lumière les technologies pour la santé mises en oeuvre à l’INSIS, thème peu développé à l’INSERM.
Un deuxième appel à projets exploratoires PEPS 2016 sera conjoint avec la DGA sur le thème des antennes, afin de favoriser les collaborations entre les laboratoires INSIS et la DGA.
L’organisation de workshops ainsi que l’édition de livres sont prévus pour les sujets
thématiques des PEPS précédents, dont la bioélectronique, le bioélectromagnétisme et les écoulements sanguins.

Carnot et IDEX

Les modalités de participation aux instituts Carnot seront modifiées en 2016. Les participants aux instituts Carnot devront être les unités de recherche (et non plus des équipes spécifiques des unités). Un institut Carnot devra justifier d’un ratio ‘recherche contractuelle sur budget consolidé’ supérieur ou égal à 10%, et présenter un volume de contrats supérieur ou égal à 2,5 M€ en recettes contractuelles. L’évolution du dispositif Carnot va donc tendre à défavoriser les petites unités de recherche qui ne pourront plus en faire partie et à favoriser les EPIC (CEA, INRA…).
Concernant les projets I-SITE/IDEX, la candidature de Poitou-Charentes n’a pas été retenue.

Discussion sur la circulaire relative à la mutualisation des ITA

Les membres du CSI interrogent Jean-Yves Marzin sur la circulaire relative à la
mutualisation des ITA. Jean-Yves Marzin constate que les laboratoires ont des besoins en personnels ITA, mais pas toujours pour des postes à temps plein. Il s’agit, par exemple, de postes en logistique ou communication qui pourraient être mutualisés entre unités, ou entre des unités et des délégations régionales. La mutualisation des ITA devrait se faire sur la base du volontariat et l’agent, dont les fonctions seraient mutualisées, serait rattaché administrativement à une seule entité. Les membres du CSI soulignent le dilemme des directeurs d’unité qui ont besoin d’ITA à temps plein mais font remonter via LABINTEL un besoin de postes mutualisés, dans l’espoir d’une réponse, même partielle, à leurs attentes.
Par ailleurs, il est souligné que même si le ratio chercheurs/ITAs à l’INSIS est similaire à celui des autres instituts, le besoin en ITAs dans un institut orienté vers les développements technologiques est bien plus important. Il est à prévoir une discussion sur ce sujet pour les prochaines réunions avec la possiblité d’émettre une recommandation.

3. INSIS : une vision par site

Présentation de Laurence HARTMANN, Directrice-Adjointe Scientifique INSIS – Politique de site

Laurence Hartmann présente le positionnement de l’INSIS (thématiques, personnels,
ressources) sur les différents sites.
Les personnels permanents des structures liés au CNRS de l’INSIS sont répartis sur
25 sites, dont 8 en Ile de France. Parmi ces 25 sites, on peut compter

 14 ComUEs dont le CNRS est membre (Lille/Nord de France, Bretagne/Loire, Lyon/Saint Etienne, Grenoble/Alpes, Nice, Languedoc-Rousillon, Toulouse, Paris- Lumières, Paris-Sciences et Lettres, Paris-Est, Sorbonne-Paris-Cité, Paris-Saclay, Sorbonne Université, Hesam),

 5 ComUEs dont le CNRS n’est pas membre (Normandie, Champagne/Ardenne, Bourgogne/Franche-Comté, Aquitaine, Cergy),

 5 fusions/associations où le CNRS est lié par convention (Picardie, Lorraine, Alsace, Aix-Marseille, Clermond-Ferrand).

Laurence Hartmann a réalisé la caractérisation thématique grâce à 23 mots-clés
représentatifs des principales thématiques de l’INSIS. Chaque équipe (avec X chercheurs et Y Enseignants-Chercheurs) d’unité INSIS est associée à une ou plusieurs thématiques. Au niveau national, on peut noter un poids important du CNRS/INSIS sur les thématiques suivantes : combustion, imagerie médicale, nanotechnologies et plasmas. L’analyse des thématiques par site est en cours. Un exemple est donné sur le site de Marseille, où un la place du CNRS est significative sur les thématiques acoustique, imagerie médicale et photonique.

Jean-Yves Marzin fait remarquer que les chercheurs CNRS sont présents sur toutes les thématiques de l’INSIS, alors que l’institut des sciences humaines et sociales (avec environ 10% de chercheurs CNRS) a choisi de renforcer principalement deux thématiques : Humanité Numérique Huma Num et PROduction et la GEstion des Données Progedo (TGIR – très grandes infrastructures de recherche).

Les membres du CSI discutent de l’utilité de faire le lien entre les thématiques par site et les partenariats ou pôles de compétitivité. Les régions souhaitant disposer d’une vision sur les PME et les activités industrielles, elles vont préférentiellement soutenir les projets en lien avec des applications (et pas les thématiques). Cependant le budget des régions reste faible, de l’ordre de 1 milliard d’euros, au regard des 23 milliards d’euros du budget du ministère de l’ESR.
Il est noté que les entreprises ont, elles, surtout besoin de connaître les compétences par site. Par ailleurs, il serait intéressant de réaliser des travaux sur la répartition des ITAs par BAP et faire le lien avec la répartition des chercheurs/enseignants-chercheurs par thématiques.

Les personnels et les ressources par site ont aussi été étudiés par Laurence Hartmann : le nombre de chercheurs et d’ITs permanents par site, l’effectif total incluant les doctorants et post-doctorants et l’évolution du nombre de permanents par site, de 2012 à 2014. Globalement le poids en % de l’INSIS est proportionnel à celui du CNRS pour l’ensemble des sites à l’exception notable de Sorbonne Universités, Paris Sciences & Lettres et en Alsace. Entre 2012 et 2014, on peut noter un nombre important de mobilités sortantes par rapport au nombre de permanents INSIS pour certains sites comme Nice, Lorraine et HESAM.

La répartition du budget INSIS 2015 hors masse salariale et la répartition des start-up issues d’un laboratoire INSIS ont également été étudiées. A noter que les sites Grenoble/Alpes, Lyon/Saint Etienne, Bourgogne/Franche-Comté ont créé de 20 à 35 start-ups en 2015.

Le CNRS a accompagné la politique de site lorsqu’une politique scientifique était partagée.
L’objectif à long terme est la mise en compétition mondiale des grandes universités. Les outils de soutien à la politique de site utilisés par le CNRS/INSIS sont :
• la convention quinquennale de site qui se substitue aux diverses conventions bilatérales (politique scientifique partagée, fonctionnement des unités mixtes…),
• la participation aux regroupements d’établissements : représentation dans les COMUE et les IDEX (DSR, DR),
• le CPER 2015-2020,
• les programmes exploratoires (PEPS de site) pour l’émergence de nouveaux projets interdisciplinaires,
• l’implication dans les outils de structuration locale (FR, GIS, Instituts Carnot) et dans les outils du PIA (Labex, Equipex, IRT/ITE, SATT…),
• les accueils en délégation des enseignants-chercheurs.

Le CSI s’interroge sur le rôle de l’INSIS concernant les Instituts pour la Transition Energétique (ITE) et des Instituts de Recherche Technologique (IRT). Jean-Yves Marzin note une bonne implication du CNRS dans les ITE, mais le bilan des IRT est globalement négatif car ils ne font pas souvent appel aux laboratoires académiques localisés à proximité.
A noter que lorsqu’un laboratoire collabore avec un IRT, il ne peut pas participer à un institut Carnot.

Certains membres du CSI constatent que le poids du CNRS peut être faible dans les instances de gouvernance locales. La stratégie de politique de site de l’INSIS se fait souvent via les directeurs d’unité. L’INSIS pourrait mieux se positionner dans les instances de gouvernance en coordonnant l’action des directeurs d’unités ou en mandatant un représentant INSIS auprès de ces instances.

Le CSI remercie vivement Laurence HARTMANN pour son exposé et son travail particulièrement intéressant et très conséquent. Celui-ci constitue une base solide pour les réflexions qui seront engagées sur ce thème par le CSI.

4. Présentation du Groupe Thématique A : Positionnement des sciences de l’ingénieur au niveau national/international

Présentation par Sylvie RENAUD et Christophe VIEU

Sylvie Renaud et Christophe Vieu présentent un résumé des différentes idées et questions issues du groupe thématique A, intitulé « positionnement des sciences de l’ingénieur au niveau national et international ».

L’INSIS se caractérise par une recherche centrée sur la demande socio-économique (dite partenariale), une recherche sur projets mettant au coeur les démarches d’innovation et interpluri-multi-trans-disciplinaire, et enfin une recherche « amont », dite exploratoire, mais à finalité applicative. A noter que le contour de l’INSIS du point de vue des disciplines fait peu débat, les disciplines correspondant à celles des écoles d’ingénieur : mécanique, ondes, génie électrique, électronique, génie chimique et procédés, matériaux, génie civil, bioingénierie, ingénierie de l’information et du numérique.

L’INSIS revendique une volonté de « comprendre pour faire et faire pour comprendre », avec une démarche scientifique qui passe par la réalisation d’objets ou systèmes complexes.
L’objectif du groupe de travail ne sera pas tant de savoir ce qu’on fait à l’INSIS, que pourquoi et comment on le fait.

Pour connaître le positionnement actuel de l’INSIS, le groupe de travail se basera sur les travaux de Laurence Hartmann sur la cartographie de l’INSIS, les chiffres et les indicateurs des dernières années, la liste des GDR et le dernier rapport de prospective du conseil scientifique de 2014. Ce rapport de prospective souligne que « l’INSIS a vocation à mener des recherches sur la conception, la fabrication et l’utilisation optimale d’objets matériels ou logiciels complexes. […] Les recherches à l’INSIS requièrent le développement de concepts nouveaux, pour relever les défis spé́cifiques que pose l’intégration dans l’objet complexe des concepts existants. De plus cette complexité exige une approche résolument interdisciplinaire […]»
Concernant le positionnement futur de l’INSIS, plusieurs questions ouvertes sont posées :
Quel scénario socio-politique et quel rôle pour INSIS (ref. prospective JC André) ? Comment positionner le curseur entre recherche exploratoire et finalisée ? Quelle couverture disciplinaire de l’INSIS (large ou spécifique) ? Quelle implication dans la formation ? Quel est le rôle à donner à l’inderdisciplinarité au sein de l’INSIS ?

Si le curseur est mis du côté de la recherche finalisée, le positionnement vis à vis d’autres acteurs (CEA, institut Carnot, sociétés privés prestataires de recherche sur contrat…) est à déterminer et la stratégie efficace de valorisation est à définir.

Si le curseur est mis du côté de la recherche exploratoire, le positionnement vis à vis des autres instituts est à définir.
Le groupe de travail s’attachera aussi à étudier l’organisation des sciences de l’ingénieur à l’étranger et à définir l’attachement aux disciplines (l’ingénierie doit-elle être considérée comme une discipline à proprement dite ? l’INSIS est-il un institut « a-disciplinaire » ?).

5. Réunions par Groupe Thématiques

Les groupes thématiques se réunissent par groupe pour travailler sur la base d’objectifs rappelés par Dany Escudié :

 préciser les questions thématiques et les points principaux à développer,

 organiser et planifier le travail du groupe,

 préciser les besoins en données,

 lister les interventions attendues en CSI pour illustrer ou consolider la réflexion de chaque groupe.





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