Chacun pourra vérifier à partir des textes des Idex que nous avons publié, la vacuité scientifique sidérale de nombre d’entre eux, pour ne pas dire la totalité. En publiant le témoignage qui suit, notre objectif n’est bien sûr pas de dévaloriser spécifiquement cet Idex, car toutes, avec des variations de détail, ont été élaborées suivant des processus similaires.

« L’initiative d’excellence a été de fait préparée en très petit comité, c’est le moins que l’on puisse dire. Pour l’Université Paris-Sud 11, c’est un « Comité d’Orientation Stratégique » avec des représentants des conseils et des composantes qui était censé suivre l’affaire. Un élu en faisait partie en tant que représentant du CA. Nous avons eu la première version (TRES préliminaire) le vendredi 17 décembre, un 2ème texte à 17h le jour du réveillon de Noël et la version déposée le 5 janvier. De fait, la partie « projet scientifique a été rédigée par une seule personne (Louis Laurent, FCS) en compilant les dossiers Labex et Equipex du périmètre, et la partie « gouvernance » lors d’une réunion à quatre (Couarraze pour PXI, Fuchs pour le CNRS, Bigot pour le CEA et Vialle pour la FCS) le mardi 4 janvier. Vu l’état du document, il n’était évidemment pas possible de proposer des modifications majeures entre Noël et le jour de l’an, ce qui aurait cautionné de fait une approche totalement crypto.

Sans même mentionner la situation à Montpellier, les échos que j’ai eu de directeurs de grands laboratoires de « Paris Impair » et de Toulouse sont du même tonneau (…), les directeurs de Toulouse envisageaient de déposer une candidature d’Idex concurrente.