Année après année à l’IRD : toujours plus de dysfonctionnements RH et financiers. Nous vous alertons.

• 2024 – Rappel
Fin 2024, nous découvrions que pendant cinq ans, l’IRD n’avait pas versé à près de 50 % des agents de l’IRD, l’indemnité compensatrice de la CSG ; une centaine l’ayant trop perçue. Cela représenterait près de 800 000 €, versés fin 2024.

• 2025- Nouvelles révélations

• non versement de la prime à la précarité à certains CDD. L’IRD leur indique que l’argent prévu pour leur contrat était insuffisant pour la verser. Pourtant c’est une obligation. Ils attendent toujours.
• des feuilles de paie avec 0 heure de travail indiquée pour les CDD. Ils sont payés mais sont impactés par ces feuilles lorsqu’ils veulent, par exemple, emprunter auprès des banques. La raison évoquée serait le passage à la paie à façon. Peut-être, mais est-ce aux CDD de payer les pots cassés ?
• absence de déclaration de certains agents contractuels et CDI à la caisse des retraites complémentaires publique (l’IRCANTEC). « L’oubli » serait massif avec près de 400 contrats CDD concernés à minima et des CDI (pour certains, des années non déclarées remontent à 2022). L’IRD indique aux CDD demandant une régularisation de leurs droits que la priorité est donnée aux agents partant à la retraite dans moins de 6 mois.

Ces dérives se conjuguent aux défauts d’accompagnement RH des agents (reconstitution de carrière, usurpation d’identité & stockage des données personnelles, erreurs dans la paie, etc…) et de communication ; conséquences probables du turn over (30%), de la précarité (25%) et de dérives managériales.

Nous demandons davantage de moyens humains titulaires et des conditions de travail satisfaisantes (management bienveillant notamment) afin que nos collègues de la direction générale (DRH et DF comprises) puissent prendre en charge rapidement ces situations anormales, de manière rigoureuse.

Ensemble, soyons plus forts pour défendre nos droits et nos conditions de travail
Contactez-nous : sncs-fsu@ird.fr ; cgt@ird.fr