Non à la répression à l’Université de Franche-Comté (3 mars 2017)
Le président Jacques Bahi ne s’est pas montré pendant cette pseudo “occupation”. Il a préféré faire fi de la franchise universitaire plutôt que de chercher à dialoguer. C’était par ailleurs la troisième fois en quatre mois que ce président faisait entrer la police dans l’université.
Suite à cette intervention policière, dix-sept jeunes ont passé 24 heures en garde à vue. Deux autres y ont passé 45 heures, dont l’élu AMEB Solidaires Etudiant-e-s au C.A..
La procureure de la république a parlé de “violences psychologiques”. Le président Jacques Bahi a annoncé avoir saisi la section disciplinaire. Des plaintes auraient été déposées pour “séquestration” alors que la porte de la salle du conseil est restée ouverte.
Considérant que le refus du dialogue et de la confrontation de points de vue est un déni de démocratie qui foule aux pieds les principes mêmes de l’Université, les organisations signataires demandent :
• une enquête administrative pour faire toute la lumière sur cette affaire ;
• le retrait des plaintes contre les 19 militant-e-s ;
• l’abandon de toute procédure disciplinaire à l’encontre des 16 étudiant-e-s.
Signataires :
CGT-INRA, CGT FERC Sup, SNTRS-CGT, SNESUP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNEP-FSU, SNPREES-FO , SUD Recherche-EPST, SUD Education, Solidaires étudiant-e-s
Non Í la répression Í l’Université de Franche-Comté (3 mars 2017). Version pdf.