Une scandaleuse ingérence du président du CNRS dans des élections universitaires
Communiqué du SNESUP-FSU, du SNCS-FSU et du SNASUB-FSU
Paris, le 15 février 2016
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Dans ce courrier, le président du CNRS écrit que « le CNRS soutient la liste » emmenée par l’actuel président de l’université candidat à sa propre succession, et « forme des vœux » pour sa ré-élection « dans les conditions les meilleures pour [lui] et l’ensemble de [ses] colistiers dans les trois conseils ».
Le SNESUP-FSU, le SNCS-FSU et le SNASUB-FSU dénoncent cette ingérence, qui révèle un mépris des principes démocratiques les plus élémentaires. Cette ingérence n’est hélas qu’un avatar des dérives oligarchiques qui plombent actuellement l’enseignement supérieur et la recherche. En engageant dans un soutien partisan l’institution qu’il préside, le président du CNRS exerce en outre une pression inadmissible sur ses agents, qui constituent une part importante du corps électoral et dont certains, candidats sur les listes concurrentes, se trouvent scandaleusement stigmatisés. Nos organisations syndicales considèrent que cette grave ingérence porte atteinte à la sincérité et à la qualité de la campagne électorale en cours. Elles prendront toutes les initiatives utiles pour préserver la démocratie universitaire et garantir le respect des règles électorales, à l’UPMC comme dans les autres universités.