Communiqué de presse du SNCS-FSU et du SNESUP-FSU : Nomination de Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et la recherche
Il y a urgence à reconstruire la formation des enseignants détruite par Xavier Darcos et à relancer la démocratisation de l’enseignement supérieur.
Les annonces faites le 16 juin par la ministre de la Fonction publique sur les négociations « Parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR), avenir de la Fonction publique » laissent craindre que les chercheurs et les enseignants-chercheurs soient purement et simplement oubliés et que ces catégories de personnels se retrouvent exclues de toutes mesures de revalorisation salariale.
Le SNCS et le SNESUP entendent être rapidement reçus par le nouveau secrétaire d’Etat afin de présenter leurs analyses et leurs propositions pour la recherche et l’enseignement supérieur, dans l’intérêt des personnels, des organismes et des universités. Ils demandent en urgence une intervention du nouveau secrétaire d’Etat à l’ESR auprès de la Fonction publique pour que les personnes de la catégorie dite A+ (enseignants-chercheurs et chercheurs) soient prises en compte dans les mesures de revalorisation actuellement en négociation au titre des PPCR.
Le SNCS et le SNESUP demandent également à être entendus sur les dossiers en souffrance de l’évaluation – pour laquelle la suppression définitive de l’AERES et le retour délégué de l’évaluation des unités aux instances d’évaluation des organismes traînent depuis bientôt deux ans – et de la mise en place des ComUE, dont le poids administratif et le gigantisme sont en train de faire perdre toute liberté aux acteurs de terrain de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Hervé CHRISTOFOL et Patrick MONFORT, secrétaires généraux du Snesup-FSU et du SNCS-FSU