A propos des regroupements d’établissements : extrait de la « lettre-flash » du SNESUP (13/05/2014).
/[SNESUP – Lettre flash n°30/]
« Respecter la démocratie et la collégialité universitaires et rendre aux personnels la pleine maîtrise des coopérations scientifiques et pédagogiques les plus appropriées aux spécificités de leurs établissements, constituent une urgence.
Cela suppose un mécanisme tout autre que celui des regroupements imposés par la loi ESR de juillet 2013, qui préparent des établissements à « dimension mondiale » et d’autres « de taille régionale », sur le modèle d’un ESR à deux vitesses. Ces regroupements s’intègrent dans une logique territoriale qui limite, quand elle ne le détourne pas, le développement des connaissances et de leur diffusion à des champs étroitement liés à des intérêts locaux. Menés dans la précipitation et de manière autoritaire, notamment via des circulaires, des directives ministérielles et des chantages sur les moyens financiers, ces regroupements ne sont respectueux ni de la diversité et de l’histoire des établissements, ni des missions de service public de l’ESR. Les pressions ministérielles pour imposer des regroupements doivent cesser. Face à un calendrier intenable, le SNESUP-FSU demande un moratoire. »