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Compte-rendu du Conseil scientifique du CNRS des 12 & 13 novembre 2012

mmSNCS-FSU20 novembre 2012

Compte-rendu du Conseil scientifique du CNRS des 12 & 13 novembre 2012 – version PDF

Introduction
Date des prochains conseils 2013 : 21-22 janvier, 27-28 mai, 26-27 septembre, 7-8 novembre.

I. Echanges avec le président

Alain Fuchs apporte au CS les réponses sur le suivi des recommandations 2011.

 sur l’interdisciplinarité. D’accord pour associer le CS. Anne Renault (Directrice de la MI) est invitée permanente au CS et Bruno Chaudret invité permanent au comité de pilotage de la Mission pour l’interdisciplinarité (MI).

 CID 53 communication épistémologie remodelée vers les SHS : problème il n’y a pas assez de candidats.

 Auditions communes pour les concours chercheur CNRS et INSERM : Il n’en est toujours pas question au CNRS, mais Alain Fuchs n’exclut pas de réfléchir à une meilleure coordination, pourquoi pas un affichage des priorités en phase, des dossiers communs ou même des auditions communes pour simplifier la vie des candidats ?

 CS « chambre d’enregistrement » ? Alain Fuchs est opposé à tout immobilisme de la Direction du CNRS. Cela n’exclut pas que de « vrais sujets » soient traités au CS. Alain Fuchs propose de travailler avec la DRH sur la lettre de mission des Directeurs Adjoints Scientifique et des DUs. Qu’est-ce qu’est un directeur d’UMR aujourd’hui ? Comment accompagner les DUs. Comment repère-t-on un directeur d’UMR ? Il est co-désigné mais comment ? Il s’agit d’instaurer un dialogue autour du futur. Envisager le post direction d’unité : quelle place pour les DUs dans la section de la gestion de la recherche.

 Représentation au Conseil de l’AERES (propositions du Comité National non retenues). La recommandation a été remontée mais il n’y a pas eu de réponse claire de la part de l’AERES. Certains membres du CS considèrent qu’indépendamment de sa constitution le Conseil de l’AERES fait un travail utile, notamment d’interface entre la recherche et les élus nationaux (députés et sénateurs).

 Sciences de la communication : restent une priorité malgré la disparition de la CID 42.

 Interdisciplinarité et IT du CNRS : Une réflexion a eu lieu suite à notre recommandation. Il faut valoriser l’interdisciplinarité des ITs et l’identification des nouvelles compétences. Favoriser l’évolution des carrières des ITs. Soutenir les candidats qui ne sont pas en coeur de BAP. Manque de souplesse entre les deux corps chercheurs et ITs. Faire des fluidités entre les différents métiers, y compris à l’intérieur d’une BAP.

 Recommandation sur les fonctions supports au CNRS en relation avec la RGPP. Expérience de plateforme de services partagés à Strasbourg : ça patine un peu maintenant comprendre pourquoi pour faire un meilleur soutien aux UMRs. Pb des outils informatiques communs. Il faut démontrer qu’il y a un apport supplémentaire. Il n’est pas question de sortir les ITAs des laboratoires. Cf la réaction du CNRS au texte de l’Académie des Sciences.

 Circulaire Guéant : Elle est abrogée….

II. Les Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Débat en présence des membres du CS, du directoire du CNRS, des directeurs d’Instituts, des directions fonctionnelles, des présidents des CSI, du bureau de la CPCN.
Au Assises à la fin du mois il y aura un millier de contributions. Une discussion s’engage sur la proposition d’une contribution commune aux Assises entre le C3N et la direction du CNRS.
Une proposition de texte a été présentée par le C3N et une première concertation avec la direction a eu lieu.

Sophie Duchesne présidente du conseil scientifique de l’INSHS présente le texte proposé au nom du C3N.
Joël Bertrand :
Un texte commun aurait un certain poids et serait original. Cette contribution serait centrée sur le 3ème thème : une ambition pour la recherche.
Quelques points font débat :

 Recherche libre : non linéarité entre recherche « libre » et recherche appliquée.

 modèle français : spécificité de notre pays, à contre courant mais il a la spécificité de soutenir un recrutement jeune plus près de la thèse. Il a la vertu d’être d’une attractivité internationale forte de notre système. Ce système est en équilibre avec le système universitaire. La brique centrale est l’UMR qui existe depuis 1995.
le texte est bien écrit sur des mots la direction ne peut pas signer sur des postures anti ou pro quelque chose. Exemple : démocratie !!!
Alain Fuchs :
Il trouve le texte bon. La direction ne peut cependant pas signer une critique directe d’une position du gouvernement car le président du CNRS est nommé mais pas élu.
Le mot démocratie n’est pas un gros mot.
Sébastien Candel présente un diaporama où il reprend l’importance de la recherche appliquée et de la recherche partenariale.

Quelques points du débat :

 Il faut améliorer le texte en changeant un peu la manière de dire les choses en particulier le concept de recherche libre.

 Les véritables inventions vont venir d’ailleurs, pas de là où on les attend. Pas de modèle linéaire. Très utile de faire de la recherche orientée. On sait qu’il faut faire les deux. Il faut orienter le texte sans remettre en cause ce qui a été écrit.

 Il faut concevoir deux types d’innovation : innovation incrémentale et innovation de rupture.

 Pas d’accord avec le fait qu’en France on ne s’intéresse pas aux applications. D’autant plus qu’un accent très fort est mis sur les applications et pas le fondamental. Ce texte a pour ambition de nuancer les propos du gouvernement. Le modèle linéaire n’est plus en vigueur. Une catégorie de recherche doit être défendue, celle dont on ne voit pas les applications immédiates.

 Il faut discuter dans ce texte des conditions de production de la science, mais pas de la science elle-même. Renforcer les argumentations sur ce qui porte sur les conditions de travail pour faire de la recherche non finalisée. Beaucoup de moyens sont donnés pour la recherche appliquée, pas assez de moyens pour les chercheurs qui veulent faire de la recherche libre.

 Ce qui manque dans ce texte c’est une prise de recul. Modèle systémique. Positionner les différents types de recherche. Recherche partenariale c’est un problème de réglage du curseur ; cela peut être contre-productif. Il manque la richesse de l’interaction entre recherche industrielle recherche publique. Enjeux sociétaux la contrainte n’exclut pas la créativité.

 Position sur la défensive. Il manque une ouverture pour considérer la recherche universitaire plus riche. La logique recherche libre laisse penser que le reste n’existe pas. Une part de la recherche fondamentale est liée aux enjeux de société. Donner l’impression qu’on a une ambition plus large et plus riche.

 Ce texte apparait comme un recul et une dichotomie entre le monde industriel et le monde académique. Coup de balancier vers la recherche libre est un recul. Pour le CIR il y a des indicateurs positifs. Le CNRS est un partenariat exemplaire. Unités mixtes avec l’industrie.

 On ne discute pas là hors du temps. Il faut voir d’où on sort depuis 15 ans. Il ne s’agit pas de savoir si les chercheurs veulent oublier la recherche partenariale. Mais le problème est existe-t-il une encore une possibilité de faire de la recherche. Le texte place le rôle de la recherche au niveau des enjeux.

 Le ton du document est inquiétant. Il manque une vraie justification pour la recherche fondamentale. Importance pour la France elle peut contribuer à l’économie mais la route n’est pas évidente ou directe. Dire que le système ES et R produit des gens bien éduqués, c’est une ressource d’expertise essentielle dans chaque domaine scientifique. Il faut donner des exemples pour faire comprendre la contribution des sciences fondamentales à la société. Dans le document il manque de convaincre que la recherche fondamentale est nécessaire à la vie économique.

 Distinguer ambition et organisation de la recherche n’est pas évident. Le CIR s’est de l’organisation. La recherche libre : la définition n’est pas claire dans le texte. Liberté de qui par rapport à quoi ?

 Notion de libre : libre de quoi ??? de sujet ? libre d’intervention extérieure. Libre de contingence matérielle ? Ensuite le texte est un peu clivant et positionner les choses sur un équilibre entre les différentes manières de faire. Il ne faut pas déshabiller Paul pour habiller Jacques.

 Très très surprise de voir à quel point il y a deux lectures du texte. Il semble qu’il y a eu l’idée que libre veut dire fondamental mais en fait non. La force du CNRS vis-à-vis de la recherche appliquée c’est cet espace de liberté. Dans ce texte il n’a a plus que la recherche fondamentale et autre chose.

 Il faut définir recherche libre. Recherche impliquée plutôt que appliquée. Deux choses importantes : nécessité de rétablir la confiance. Evaluer les recherches a postériori plutôt que les contrôles à priori.

 Recherche partenariale. IL manque une partie de la recherche. Un peu trop défensif par rapport aux dernières années. Il faut articuler les deux. Libre ce n’est pas faire ce que l’on veut ??? On ne peut pas laisser tout le financement de la recherche vers le privé. Il faut un financement public de la recherche. Il faut aussi des objectifs.

 Un consensus entre direction et C3N serait bien. Les collègues industriels oublient le matraquage subit par les chercheurs ces dernières années sur l’Innovation. Il faudrait mettre des propositions concrètes.

 Nuancer le texte sur la diminution de la participation des chercheurs aux contrats européens. Faire apparaître la nécessité des partenariats.

 Il ne faut pas réécrire le texte. Il faut définir libre pour l’efficacité du texte. Une contrainte est nécessaire. Les programmes blancs de l’ANR deviennent gris. Le financement public vient de la représentation nationale qui pose toujours le problème Science et Société ce qui n’est pas équivalent à Science et applications industrielles. Fouiller liberté/contrainte, Science et Société. Je pense que la science a été associée et doit être associée à la notion de progrès. Mythe de la science/vérité. Ambition pour la Science. Place de la Science dans la définition du progrès sans considérer que le science doit prendre les décisions. Il faut arrêter les défiances vis-à-vis des organismes. Il faut arrêter la création des choses à côté. Dire qu’il peut y avoir des choses à améliorer. Chaque pays a ses spécificités. Le recrutement jeune permet la féminisation des métiers de la recherche. En France on a un taux de féminisation qui est permis par le recrutement statutaire jeune.
Ne pas opposer les types de recherche. Favoriser le « Curiosity driven »

 Il faut unifier les deux visions. Il faut de la place pour une recherche libre. Priorité recherche libre mais aussi l’autre vision. Remettre une double vision.

 Le texte est peut-être ambigu si vous avez compris une attaque contre la recherche partenariale. Notion de recherche libre s’applique aussi pour la recherche partenariale. Recherche non orientée. Problème de défiance vis-à-vis des chercheurs. Recherche ambitieuse
plutôt qu’une recherche orientée de façon arbitraire. CIR : évaluation n’a pas encore été faite. Efficacité du système n’a pas encore été prouvée.

 Recherche libre : besoin d’une définition. Elle n’est pas opposée à la recherche partenariale. L’idée de commande sociétale peut être rajoutée. Le terme confiance est important et à développer. Le recrutement jeune est aussi un point fort. Un plan pluriannuel permet une vision sur plusieurs années. Question d’organisation : faire un texte fort sur l’ambition de la recherche.

 Paragraphe sur l’université très négatif. Pas de propositions. Paragraphe plus riche sur l’université. Le paragraphe reconstruire l’évaluation est faible. Pas à la hauteur.

 Aspect visions ou stratégie il faut que le CNRS montre sa capacité à avoir une vision claire de son positionnement. Il faut avoir une stratégie et savoir ou on met le curseur : stratégie qui ménage. Rajouter des critères pour le CIR. Les industriels ont leur propre stratégie. Un plus avec le travail en commun.

 Redéfinir l’adjectif libre. S’étonne des lectures différentes du texte. Il n’y a pas de différence entre les types de recherche. Mot confiance est très important dans tous les sens. Objectifs communs, accélérer la performance de la recherche française. On peut arriver à un texte convergé.

 Pb de la confiance est important. Récemment le séminaire sur le climat a eu lieu sans scientifiques !! La recherche fondamentale est aussi une réponse aux défis sociétaux et économiques.

 Faut-il mettre des propositions concrètes ou le texte est essentiellement philosophique. Le concept de « Curiosity driven » vient de l’ERC.

 Plutôt un texte général plutôt que des points pratiques. Recherche au centre des intérêts de la nation. Les politiques actuellement pensent que la recherche ne sert à rien.

 OK pour l’évaluation des chercheurs et des unités en même temps. CIR : ce n’est pas le rôle du CNRS de demander la diminution du CIR.

 « Curiosity driven » peut -être très large. Déclencheur pour trouver des sujets de recherche.

 Attitude défensive dans ce texte. Attitude de défiance du gouvernement. Réaffirmer la capacité des organismes de recherche à associer les trois aspects de la recherche. Placer la liberté au niveau des chercheurs. Ou à d’autres niveaux dont celui du CNRS.

 La discussion a été très riche de l’avis de tous. Elle A fait surgir ce qui n’était pas clair. Recherche libre, confiance. Critique sur l’université élément proposé est encore plus négatif. Conditions très difficiles aujourd’hui à l’université. Evaluation pb de la négociation avec le CNRS. Paragraphe sur le doctorat par rapport aux jeunes chercheurs. Valoriser le collectif la curiosité n’est pas qu’individuelle. Texte CNRS.

 Il y a une connotation du mot libre. Il faut une curiosité scientifique. Liberté pour tous mais après il y a différents types de labos.

 Recherche libre donner aux chercheurs le temps et le financement nécessaire. C’est essentiel. Les travaux de Jules Hoffmann sur la drosophile ont permis de revoir complètement l’immunologie. Pas d’opposition entre les types de recherche. A la fin quelques recommandations seraient utiles pour la nouvelle loi.

 Comment va-t-on se servir de ce débat. On va réussir à avoir une convergence entre les différents points de vue. Il reste une interrogation sur la structure fine du texte.

 L’existence d’un texte commun est déjà une première : direction C3N. C’est forcément un compromis.

 Pb du plan d’emploi pluriannuel. Il manque des milliers d’emplois à cause des précaires.

 Ce n’est pas possible de dire qu’il faut des milliers d’emplois. Qu’est ce qui est important pour la recherche.
Différents arguments sur le plan pluriannuel de recrutement sont échangés.

 La seule chose qui nous oppose c’est d’écrire dizaines de milliers d’remplois. Mettre des chiffres devient une approximation. Proposition de mettre le chiffre de précaires pour le CNRS.
In fine il est proposé que Sophie Duschene et Alain Trautmann intègrent les éléments de la discussion.

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