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Compte-rendu du CSI INSIS – 15 mai 2012

mmSNCS-FSU9 octobre 2012

Résumé du compte rendu

 Discussions avec la direction de l’INSIS

— Loi Sauvadet

— Gestion RH

— Bourses de doctorat

— PEPS

— Grands défis

— Workshop invisibilité

— l’INSIS dans les territoires

— Nominations au CS INSIS

— Présélection aux concours CR

— Coloriages de postes

— Questions diverses

 Groupe de travail Mathématiques et Physique

 Métadonnées scientifiques

 Micro-systèmes pour la microscopie à force atomique

 Calcul intensif


Ouverture de la séance par Anne-Sophie Bonnet.
Anne Sophie Bonnet présente aux membres du CSI Alain Dollet, DAS (directeur adjoint scientifique) énergie de l’INSIS.

Discussion avec Claudine Schmidt-Lainé.
Claudine Schmidt-Lainé propose d’informer les membres du CSI sur plusieurs points.

 La mise en oeuvre de la loi Sauvadet. La campagne IT a été sévèrement amputée de 8 postes pour le concours externe pour permettre à des CDDs d’obtenir un poste CDI. Finalement, ce sont seulement 2 postes qui ont été réservés pour la loi Sauvadet, si bien que 6 postes réservés ont pu être remis au concours. Finalement, ce sont 17 postes d’IT qui ont été mis au concours. Christophe Fonte remarque que les 2 postes de CDI pour résorber la précarité sont symboliques et conclut que la loi Sauvadet est de l’affichage. Claudine Schmidt-Lainé ne souhaite pas réagir à cette remarque.

 Changement de la règle de gestion RH avec l’utilisation de la notion d’ ETPT (équivalent temps plein travaillé). Pour INSIS cela se traduit par un plafond d’emplois de 2135 ETPT, toutes catégories confondues. Pour les années à venir, il y a un problème de visibilité pour les subventions au CNRS. Dans ce contexte, la question du maintien du nombre d’emplois (et de la croissance mécanique de la masse salariale induite) se pose. Lionel Buchaillot indique que les finances du CNRS sont doublement impactées par les projets ANR :

— 1) par la baisse de la subvention d’état et

— 2) par les frais de gestion induits.
De plus, d’un point de vue scientifique, l’ANR induit un problème de cohérence au sein des laboratoires qui voient les sujets de recherches développés en fonction des projets soutenus à l’ANR. Claudine Schmidt-Lainé rapporte des avancées dans les négociations entre le CNRS et l’ANR pour les frais de gestion. Boris Gralak demande si le plafond d’ETPT est associé à un plafond de la masse salariale. Claudine Schmidt-Lainé répond qu’il ne peut pas y avoir que des DRCE à l’INSIS.

 Campagne de bourses de doctorat. Au total, 120 demandes de bourse ont été reçues, dont 40 projets en co-financement (pour rappel : l’INSIS attribue 10 bourses financées à 100% et 10 bourses co-financées à 50%). Anne-Sophie Bonnet souligne les difficultés administratives engendrées par les bourses co-financées. Lionel Buchaillot ajoute qu’il y a un problème de phasage entre les différents appels, où les demi bourses ne sont pas acquises à la même date, d’où la difficulté de retenir les bons candidats.

 Présentation des actions « Energie » par Alain Dollet.
Un premier appel a été effectué pour attribuer 5 thèses co-financées à destination des structures fédératives (fédérations de laboratoires, GDRs). Un deuxième appel a été effectué pour financer des projets exploratoires, de 15 000 euros environ. Christophe Fonte demande si ces actions « Energie » ont un rapport avec la catastrophe de Fukushima. Claudine Schmidt-Lainé répond que, a priori, rien de spécifique dans ces actions ne fait suite à Fukushima.

 Informations sur les PEPS (Projets Exploratoires Premier Soutien) par Laurent Nicolas.
Trois appels PEPS ont été effectués :

— 1) un appel PEPS énergie,

— 2) un appel PEPS « bio pile »,

— et 3) un appel PEPS INSIS. Ces trois appels bénéficient de 70 000 euros de financement : 14 projets ont été reçus et sont en cours d’évaluation, chaque projet retenu sera financé à hauteur de 10 mille euros en moyenne).

 Information sur les grands défis (Laurent Nicolas, DAS section 8 et DAS interdisciplinarité).
Un premier appel à projets G3N (Graphène, Nouveaux paradigmes, Nanomédecine, Nanométrologie), commun aux instituts INSIS et INP, attribuera 350 000 euros sur les thématiques du graphène, du nano-médical, et des nano-instruments. Le deuxième grand défi est DEFI SENS (Insuffisance Perceptive et suppléance personnalisée), toutes les informations se trouvent sur le site de la mission à l’interdisciplinarité : http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article58. Dans le cas de ce deuxième grand défi, c’est la mission à l’interdisciplinarité qui identifie les laboratoires potentiellement concernés, cela vient d’en haut.

 Workshop invisibilité (Laurent Nicolas). Ce workshop est organisé par l’INSIS et la mission interdisciplinarité. Ce workshop est déjà un succès avec 153 inscrits et 10 orateurs prestigieux, dont deux français : André de Lustrac et Sebastien Guenneau.

 Informations sur la structure de l’INSIS. Claudine Schmidt-Lainé indique que le travail sur les collegiums a été repris et progresse. La période est particulièrement appropriée après les vagues des appels à projet de labex (laboratoire d’excellence) et idex (initiative d’excellence) qui se traduisent actuellement par un travail de structuration. La carte de France des collegiums avance : toutes les décisions n’ont pas été prises même si un travail approfondi a été réalisé. Selon les sites, il apparaît clairement l’opportunité de créer des collegiums d’ingénierie reposant sur le « triptyque » :

— 1) formation (filière d’ingénieur),

— 2) recherche

— et 3) partenariat industriel.
Les lieux où ces collegiums pourraient se faire se précisent. De telles structures pourraient également être créées à l’international.

 Nominations pour les nouveaux membres du CSI INSIS. Ces propositions de nominations seront examinées la semaine du 21 au 25 mai au CS du CNRS.

— Olivier Peyret (CEA Leti), et Pascal Laugier en second.

— Georges Hadziioannou, et Lionel Hirsh en second.

— Jean Chazelas ou D. Delaunay, Yves Aurégan en second.

— Anne De Wit de l’université libre de Bruxelles.
Véronique Doquet est nommée membre du bureau par Claudine Schmidt-Lainé sur proposition de Anne-Sophie Bonnet. Véronique Doquet accepte. Jacques Magnaudet informe qu’il présentera sa démission rapidement du CSI INSIS (pour cause de non cumul suite à son élection en section 10 du comité national).

 Bilan sur la présélection autorisée au concours 2012 (Djimedo Kondo, président de la section 09). Le nombre de candidats (concours CR2 et CR1) a été de 7800 dont 7600 candidatures valides. Après les présélections, 4900 candidatures (64%) ont été retenues pour 316 postes, soit 15 candidats par poste. Il y a des disparités suivant les sections : certaines sections avec forte pression ont utilisé la présélection pour réduire la pression, d’autres sections au contraire, même avec forte pression, n’ont pas utilisé cette possibilité. La présélection a été réalisée en plénière par toutes les sections. Par institut, l’INSMI et INS2I ont effectué la présélection la plus sévère (une présélection gardant toujours moins de 50% des candidatures à l’INS2I et une présélection encore plus importante à l’INSMI). L’INSIS a été « raisonnable », entre 45% et 85% de candidats présélectionnés et une moyenne qui se situe à 75%-80%. Les objectifs principaux de cette présélection ont été : surtout d’augmenter le temps d’audition ; de réaliser les auditions en plénier (pas de sous-jury). Les critères de présélections sont en général une production scientifique insuffisante, un profil hors thématique, l’absence de projet scientifique et, rarement, l’absence de postdoc. Le sentiment général exprimé par les jurys est une réelle satisfaction. Le souhait d’introduire la présélection pour le concours DR2 a également été exprimé. Claude Pellet (président de la section 8) suggère qu’il pourrait être utile d’avancer la date de dépôt des dossiers car le calendrier du concours est très tendu avec l’étape supplémentaire de la présélection.

 Discussion sur le coloriage. Claudine Schmidt-Lainé souhaite qu’une réflexion soit menée sur l’intérêt du coloriage ou du fléchage dans les concours de chercheurs. Claudine Schmidt-Lainé précise que le fléchage est une instruction de l’institut, à la fois sur la thématique et le laboratoire. Le coloriage est une priorité thématique et également de site. Djimedo Kondo recommande que le coloriage se fasse sur plusieurs années. Des membres du CSI indiquent que le fléchage et le coloriage ont tendance à sur-valoriser les projets originaux, au détriment des projets qui correspondent plus aux bases. Claude Pellet rapporte que, dans le cas de fléchage, il y a moins de candidats et la qualité des recrutements est parfois moins bonne. Le coloriage serait préférable de ce point de vue. Claudine Schmidt-Lainé rappelle la « règle du jeu » vis-à-vis du laboratoire d’affectation. Les sections ont pour rôle de sélectionner les meilleurs candidats, et le CNRS (employeur) a une prérogative d’affecter ses personnels là où c’est le plus pertinent vis-à-vis de sa stratégie. Anne-Sophie Bonnet demande s’il y a une position des sections sur le recrutement des candidats dans le laboratoire où ils ont effectué leur doctorat. Claude Pellet répond que, pour la section 08, le laboratoire d’affectation peut être le même que le laboratoire de thèse si il y a eu une mobilité à l’international. La question du nombre de publications est abordée : dans toutes les sections, il règne un certain recul face à l’inflation du nombre de publications. Claudine Schmidt-Lainé demande si le rapport vis-à-vis de l’enseignement supérieur est pris en compte dans les sections. Djimédo Kondo répond qu’il n’y a pas d’aspect enseignement supérieur dans le concours : le concours est très sélectif, les profils sont très marqués « chercheurs ». Jacques Magnaudet alerte sur un vrai danger actuel de ne pas valoriser les aspects méthodologie, et de mettre en avant les thématiques « sexy », plus visibles en terme de revues, de citations, au détriment de recherches plus de fond et où il y a moins de paillettes. Enfin, Djimédo Kondo précise que, pour les thématiques de recherche, il y aura un rapport de conjoncture qui contiendra beaucoup d’informations.

 Autres informations et questions diverses. Claudine Schmidt-Lainé rappelle que la journée des administrateurs de laboratoire s’est déroulée le 9 mai 2012, et que la réunion des entrants sera organisée la semaine qui suit ce CSI du 15 mai 2012. Enfin, Claudine Schmidt-Lainé mentionne l’exposition sur l’imagerie biomédicale au musée du CNAM qui serait un succès (Imagerie biomédicale : la vie en transparence, du 2 mai 2012 au 6 janvier 2013). Djimedo Kondo (président de la section 09) demande des informations sur la procédure d’attribution des délégations CNRS. Claudine Schmidt-Lainé indique que le point de départ des accueils en délégations est un examen par les DAS (directeur adjoint scientifique). Les choix sont réalisés en fonction d’une politique de site et de priorités scientifiques. Il y a 13 gros sites : 8 idex et 2 pseudo-idex auxquels il faut ajouter 3 autres gros sites. Les DSR (directeurs scientifiques régionaux) mènent un travail par site qui est croisé avec le travail, habituel, d’examen des demandes par les instituts. Cette tendance vers une réflexion sur les priorités thématiques par site est amorcée. Laurent Nicolas précise que certains DAS ont réalisé cette réflexion avec l’avis des sections du comité national. Dimitri Peaucelle aborde la question des évaluations des laboratoires réalisées par les sections du comité national pour le CNRS. Dimitri Peaucelle indique qu’il serait positif que tous les laboratoires soient informés du résultat de leur évaluation : il semble qu’il y a des sections qui ont transmis l’avis aux laboratoires, mais d’autres non. Laurent Nicolas répond que, à l’avenir, tous les avis des sections devraient être transmis via e-evaluation.

Approbation du compte-rendu du CSI INSIS du 20 février 2012.
Approuvé à l’unanimité.

Information sur le groupe de travail Mathématiques-Physique à l’interface entre l’INSMI et l’INP.
Anne-Sophie Bonnet indique qu’elle a rencontré ses collègues présidents des CSI INSMI et INP, et il a été proposé que ce groupe de travail s’élargisse à l’INSIS. Deux membres du CSI INSIS sont intéressés à participer à ce groupe de travail : Anne-Sophie Bonnet et Boris Gralak.

Présentation sur la gestion des métadonnées scientifiques.
Alain Collignon (sur proposition de Alain Richard).
Point abordés dans la présentation :

  émergence des e-sciences

  arrivée de l’open data

  méta données

  apport de l’IST (Information Scientifique et Technique)

Discussion après la présentation. Alain Collignon indique que la notion de cahier de laboratoire informatique est en cours de développement. L’intérêt de base de données apparaît clairement pour pouvoir tester de nouveaux modèles, les comparer à des bases de données expérimentales, les plus exhaustives possible. Les membres du CSI confirment l’intérêt de ces bases de donnée puisque cela semble plus simple que d’aller chercher ces informations dans des publications. La difficulté de la classification des données se pose, car il y a différentes qualités de données. Dimitri Peaucelle suggère que la classification des codes numériques devrait également être envisagée et mentionne l’exemple du projet PLUME (Promouvoir les Logiciels Utiles Maîtrisés et Economiques dans l’enseignement supérieur et la recherche). Alain Collignon rappelle que le CNRS a été très novateur dans les années 70 avec deux bases de données bibliographiques : PASCAL et FRANCIS. Ces bases de données ont été mises à mal par les éditeurs et internet. Il est convenu d’envoyer les coordonnées des membres du CSI INSIS à Alain Collignon.

Présentation de Lionel Buchaillot, IEMN : micro-systèmes pour la microscopie à force atomique.
L’IEMN héberge 2 salles blanches (1600m2 en tout), et possède une forte expérience de microscopie en champ proche avec des microscopes à force atomique et à effet tunnel. Le point de départ de cet axe de recherche est une étude des résonateurs électromécaniques. L’objectif est d’obtenir des références de temps pour les téléphones mobiles à des fréquences de quelques kHz (kilohertz), typiquement 100 kHz. En passant aux forces atomiques, il a été possible d’obtenir des fréquences bien plus élevées, de l’ordre du GHz (gigahertz). Une première difficulté est qu’un microscope AFM (Atomic Force Microscopy) ne fonctionne pas en milieu liquide car celui-ci amortit les vibrations. Une autre difficulté résulte de l’interface entre l’air et le liquide pour la mesure optique. Enfin, une autre contrainte importante de cette étude est la condition nécessaire pour que l’industriel s’intéresse au résultat : il faut proposer une technologie robuste, mature et surtout qui ne coûte rien.

Point de présentation concernant le groupe de travail sur le calcul intensif (Dominique Habault).
La différence de culture entre l’INRIA et le CNRS est soulignée. A l’INRIA, la culture « projet » est dominante : par exemple, de l’aide peut être affectée pendant un an au sein des équipes. La culture CNRS consiste plutôt à développer une compétence permanente au sein de la Maison de la Simulation à laquelle les équipes intéressées peuvent s’adresser. Claude Pellet précise que la facilité d’accès aux moyens de calcul lourds est déterminante. Enfin, l’expérience positive à l’UTC (Université Technologique de Compiègne) est mentionnée : la proximité avec le mésocentre « mi-lourd », et la présence des personnels spécialistes a engendré un changement de mentalité.
Anne-Sophie Bonnet propose l’organisation d’une journée sur cette thématique du calcul intensif en invitant : Christophe Guiffaut et Stéphane Bila (XLIM, calculs à l’IDRIS, mésocentre de l’université), Piotr Breitkopf (UTC), GDRs (calcul, ondes). Une discussion au sein du CS INSIS sur l’opportunité d’organiser une telle journée est engagée. Lionel Buchaillot et Dimitri Peaucelle indiquent que le rôle du CSI n’est pas d’organiser une journée thématique car cela s’apparente à de l’animation scientifique, ce qui est le rôle des GDRs. Le rôle du CSI est de conseiller la direction de l’INSIS. Il est proposé de consulter Denis Veynante pour définir l’action la plus appropriée.

Fin de la séance.



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