Violente répression policière à Toulouse
Bref communiqué sur la violence de la répression policière dans la soirée du 19 mars suite à l’action de blocage économique menée sur un magasin du centre ville. La victime est le fils d’un camarade de l’Inserm
Alors qu’un accord avait été négocié avec le gérant du magasin et que les étudiants sortaient dans le calme avec les denrées, une violente charge sans sommation des forces de l’ordre a été lancée pour disperser les manifestants groupés devant l’entrée principale du magasin. Les forces de l’ordre ont utilisé matraques, aérosols lacrymogènes, grenades assourdissantes et flash-balls. Les tirs de flash-ball ont été notamment déclenchés à moins de dix mètres et en direction de la tête et de la partie supérieure du corps. Plusieurs manifestants ont été blessés, dont un grièvement par un tir de flash-ball dans l’œil, ayant entraîné une fracture du plancher de l’orbite et des déchirures rétiniennes graves qui laisseront des séquelles définitives.
Cette répression policière hors de proportion par rapport à l’action menée le 19 mars à Toulouse n’est hélas pas un cas isolé : arrestations, gardes à vue, matraquages, hospitalisations se répètent dans toute la France.
L’ampleur et la violence incontrôlée des répressions qui se mettent en place aujourd’hui dans notre pays laissent craindre une évolution vers une société sécuritaire qui s’engage vers une criminalisation des mouvements sociaux.