SNCS-HEBDO 06 n°17 du 11 mai 2006
CNRS
Élections aux Conseils scientifiques de département
Une voix sur deux se porte sur le SNCS et le Snesup
Les CSD nouvelles formules ont été mis en place en 2001. Ils sont constitués de 24 membres dont 12 élus (5 A, 4 B, 3 C) au suffrage direct. En 2001, nous avions un scrutin de liste dans les trois collèges. Cette fois-ci, la direction a imposé, contre l’avis des organisations syndicales, un scrutin plurinominal à deux tours pour les collèges A et B. Cela signifie que chaque électeur disposait d’autant de voix que de sièges à pourvoir soit cinq dans le collège A et quatre dans le collège B. Autre étrangeté de ce scrutin, les enseignants-chercheurs sont électeurs mais non éligibles. Cela devrait être corrigé pour les prochaines élections.
La participation a été très faible. Cela peut s’expliquer par le fait que ce n’est que le deuxième vote à cette instance dont les personnels ne saisissent pas l’intérêt. De plus, les départements scientifiques du CNRS ont été remis fortement en cause par l’ancien directeur général avec des frontières floues entre MIPPU, PNPP et PU. De nombreux électeurs n’ont pas voté car ils n’étaient pas inscrits dans le bon département. Enfin, le fait que nos collègues enseignants-chercheurs ne puissent pas être élus ne favorise pas leur participation.
Le SNCS et le Snesup obtiennent de très bons résultats ; plus qu’un vote exprimé sur deux se porte sur nos candidats. Nous avons 18 élus dès le premier tour. Dans les collèges A et B, le Sgen et le SNTRS se tassent, le Snirs s’effondre au profit des indépendants.
Dans le collège C, nous faisons une percée importante mais non suffisante pour avoir des élus. Le Sgen perd huit points, le SNTRS en gagne trois et le SNEPTES cinq.
Pour connaître les résultats détaillés de ces élections, consulter le document PDF joint à cet article.