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SNCS-HEBDO 06 n°12 du 27 mars 2006

mmSNCS-FSU27 mars 2006

Forçons le gouvernement à retirer le CPE et le CNE
Mardi 28 mars 2006
Journée nationale de grève et de manifestation


Le Conseil constitutionnel devrait donner son avis jeudi 30 mars. Il peut effectivement annuler le CPE, comme il l’avait fait pour le CIP, il y a plus de dix ans. Ce Conseil dispose d’une certaine marge d’interprétation des textes. La puissance des manifestations de rue peut provoquer l’annulation des articles de loi mettant en place le CPE. Il y a là une raison supplémentaire pour être en grève et manifester ce mardi 28 mars.

Pour les réformes des retraites et de la sécurité sociale, le gouvernement avait pu gagner grâce, notamment, à l’appui de la CFDT. Tel n’est pas le cas aujourd’hui avec le CPE et le CNE (contrat de nouvelle embauche). Les douze organisations en demandent unanimement le retrait. Pour semer le doute, le gouvernement en est réduit à médiatiser le soutien de la droite universitaire.

Malheureusement, la mise en place de nouveaux contrats de travail ne créera pas d’emplois ; c’est la maîtrise de l’activité économique qui permettra le plein emploi. Alors que les bénéfices des entreprises ne cessent de croître de façon vertigineuse, le patronat choisit de les distribuer à ses actionnaires plutôt que d’investir dans la masse salariale. Il considère le salaire comme un coût et non comme un investissement.

L’objectif du patronat est, comme pour les marchandises, de faire travailler les salariés en flux tendu. Le rêve de certains est de les transformer en journaliers comme au XIXe siècle. La flexibilité à outrance tel est le mot d’ordre du Medef.

Dans la recherche, nous assistons à une explosion de la précarité. Les financements de l’Agence nationale de la recherche (ANR) vont créer près de 10 000 CDD en 3 ans, soit presque autant que le nombre de chercheurs actuellement sur postes statutaires au CNRS (11 300).

Tout est fait pour développer la précarité pour les jeunes scientifiques. Il est scandaleux que nos meilleurs étudiants ne bénéficient même pas d’un Smic pour leurs années de thèse. Malgré la promesse faite par le ministre délégué à la Recherche de réévaluer les allocations de recherche à 1,5 fois le Smic, cette mesure n’est actée nulle part dans le « Pacte pour la recherche » qui va être voté par le Parlement début avril. L’allocation de recherche devrait être remplacée par un réel contrat de travail qui considère les thésards comme des jeunes scientifiques en formation.

Malgré les manœuvres du gouvernement, nous devons préserver l’unité syndicale qui s’est construite dans l’action. Nous devons défendre le Code du travail qui est un outil de protection du salariat. Cela passe, tout d’abord, par le retrait du CPE et du CNE. Nous devons infliger au Premier ministre une défaite définitive. C’est la raison pour laquelle le SNCS appelle l’ensemble des personnels de la recherche à participer aux actions initiées par les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens.

Le mardi 28, tous dans la rue, personne dans les labos.



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