édito

Par François Bouillon et Pierre Vennereau

 

Recherche et université

 

 

Longtemps, trop longtemps, l’apport de l’université française au développement de la recherche a été minoré. Sa reconnaissance est à mettre au compte des établissements publics de recherche, de leurs personnels, du mouvement social et des États généraux de la recherche. Faire l’estimation exacte de l’ampleur de sa contribution à l’effort de recherche, en dépit de quelques données chiffrées, n’est cependant pas chose aisée.

Multiples, en effet, sont les contours de la place qu’occupe la recherche dans l’université et complexe la contribution qu’y apportent les organismes publics de recherche.

Ce dossier ne peut prétendre à l’exhaustivité: il ne présente ni un état des lieux ni, a fortiori, une doctrine sur ce que devrait être le couple formé par les organismes publics de recherche et l’université. Il se contente d’éclairer quelques facettes, de livrer des points de vue, de croiser des regards. C’est une invitation à réactions et à de nouvelles prises de position. Ce dossier doit être un enrichissement pour nous tous. Il doit ouvrir un dialogue plus profond entre nos deux syndicats; dialogue qui existe depuis longtemps.

Nous souhaitons qu’il porte bien au-delà: que ces questions et bien d’autres, parcourent toute la communauté scientifique et qu’elles alimentent le débat citoyen qui n’en n’est qu’à son aurore.