Les métiers après la thèse
- Parution
- 03/2008
- Numéro
- 372
édito
Par François Bouillon
Les métiers après la thèse
C’est en 1956 que le Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNERS) se scinde en un syndicat de l’enseignement supérieur, un syndicat des chercheurs scientifiques et un syndicat de bibliothécaires. Les intérêts divergents des enseignants titulaires des Facultés et des chercheurs contractuels du CNRS constituent le motif principal de cette séparation.
Un demi-siècle plus tard, cette situation d’éloignement est inversée. Les actions, publications, initiatives, discussions, propositions communes entre ces syndicats l’emportent largement sur les divergences. Entre eux, avec leur fédération, il existe une véritable communauté de pensée sur l’avenir à tracer pour le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.
La réunion nationale du SNESUP et du SNCS, de leurs deux instances intermédiaires majeures, les 3 et 4 avril 2008 à Paris, marquera une nouvelle étape sur ce chemin de l’unité.
Les textes de ce dossier consacrés à l’emploi et aux métiers après la thèse posent de nouveaux jalons. Ils appellent des prolongements féconds.