Etudes scientifiques : le désamour ?
- Parution
- 06/2010
- Numéro
- 381
édito
Par Jean-Marc Douillard
Etudes scientifiques : le désamour ?
À la fin du XIXe siècle, le scientifique était, dans l’imaginaire collectif, un héros d’épopée. Rappelons-nous les personnages (masculins) de Jules Verne. Mais en ce début de XXIe siècle, tout a basculé et le scientifique a chuté du côté du mal. Pensons au chimiste de Harry Potter, au Saroumane du Seigneur des Anneaux, aux expérimentateurs fous
et misogynes des comics ou d’Adèle Blanc-Sec.
Dans le monde réel, ce désamour a un nom : la désaffection pour les études scientifiques. À première vue, il s’agit d’un phénomène mondial qui aura évidemment des conséquences sur la future recherche scientifique.
Nous sommes allés voir de ce côté-là. À la lecture du dossier, vous constaterez que le paysage reste contrasté et que la culture et l’économie de chaque pays continuent d’avoir de l’influence, malgré une mondialisation évidente. Vous verrez aussi que certains pensent qu’il n’y a pas désamour, mais obstacles ! Et que tout n’est pas perdu: des expériences donnent de l’espoir.