Appel à une mobilisation massive le 2 octobre, par l’intersyndicale

SNCS-FSU25 septembre 2025
Communiqués intersyndicaux du 24 et 26 septembre 2025 : appel à la mobilisation le 2 octobre 2025
Aucune réponse concrète aux attentes du monde du travail : l’intersyndicale appelle à une mobilisation massive le 2 octobre !

Après la réussite de la mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre, l’ensemble des organisations syndicales avait posé un ultimatum. Elles ont été reçues ce matin par le Premier ministre, pour obtenir des réponses concrètes aux revendications exprimées par les travailleuses et les travailleurs.

L’intersyndicale déplore une occasion manquée. Après un long échange avec le Premier ministre sur les enjeux qui se posent pour le monde du travail, aucune réponse claire n’a été apportée à la colère des salarié·es, agent·es, demandeurs·euses d’emploi, jeunes, retraité·es …

Le Premier ministre a expliqué qu’il n’était pas en mesure de connaître la copie finale du budget 2026 qui sera adoptée par le Parlement, alors que l’intersyndicale attendait au moins des pistes sur une copie initiale. Ni rupture avec les mesures présentées en juillet, ni engagement sur ce que pourraient être des mesures de justice sociale et fiscale.

Le monde du travail a assez souffert et c’est pourquoi l’ensemble des organisations syndicales appelle à amplifier la mobilisation lors d’une nouvelle journée d’action et de grève interprofessionnelle le jeudi 2 octobre prochain pour exiger :

L’abandon de l’ensemble du projet de budget et notamment le doublement des franchises médicales, l’année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et la réforme de l’assurance chômage, ainsi que des projets attaquant le code du travail, et le 1er mai ;
La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées ;
Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire ;
– Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans ;
Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.

Pour préparer et réussir les grèves et manifestations du 2 octobre, les travailleuses et travailleurs et leurs syndicats maintiendront la pression et leurs revendications salariales par des actions dans les entreprises, les services et administrations, par différentes initiatives, organisations de réunions d’information, assemblées générales du personnel …

Les organisations syndicales conviennent d’ores et déjà de se revoir très rapidement.

 

 

ESR: toutes et tous en grève et dans les manifestations le 2 octobre !

Le 18 septembre a été un vrai succès, avec des cortèges massifs incluant les salarié·es, les retraité·es et la jeunesse. L’intersyndicale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avec l’ensemble des organisations interprofessionnelles, appelle à une mobilisation massive le 2 octobre.

Grâce à la mobilisation, le gouvernement a dû abandonner son projet de suppression de deux jours fériés et suspendre les décrets de doublement des franchises médicales. Mais c’est un tout autre projet de budget qu’il faut obtenir : notamment l’abandon du doublement des franchises médicales, de l’année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), de la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et de la réforme de l’assurance chômage (…). Il faut également mettre fin au recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.

Redisons que ce qui alourdit la dette, c’est le dérapage du déficit budgétaire lié à la perte de recettes (-62 Mds € par an selon la Cour des comptes) et non les dépenses publiques qui restent stables en % du PIB. Pertes de recettes liées entre autres aux baisses d’impôts pour les riches et les 211 milliards € d’aides publiques sans conditionnalités captées par les plus grandes entreprises. Ajoutons qu’il y a nécessité et urgence de faire des investissements pour l’avenir du service public de l’ESR et de ses personnels, entre autres.

Le sous-financement récurrent sape les fondements mêmes du service public d’enseignement supérieur et de recherche avec toutes ses missions.

Nos organisations exigent l’augmentation du point d’indice et une revalorisation salariale pour toutes et tous les personnels, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, la revalorisation des heures de vacations et leur mensualisation effective. Il faut également financer les 150 000 places qui manquent pour accueillir les étudiant·es, mettre en place un plan pluriannuel de recrutement d’agent·es titulaires et titulariser les agent·es contractuel·les recruté·es sur fonction pérenne…
Elles exigent le développement du CROUS et de l’aide au logement et la mise en oeuvre d’une réforme systémique des bourses, avec une large augmentation des montants et du nombre de bénéficiaires notamment.

Elles exigent également l’abandon de toutes mesures qui conduiraient à une augmentation des frais d’inscription.

Nos organisations dénoncent également le basculement des enseignements en distanciel et au recours au télétravail les jours de mobilisation par les directions d’établissements en dehors de tout cadre réglementaire. Il s’agit non seulement de procédures illégales mais aussi d’une véritable entrave à la construction de nos mobilisations.

C’est par la mobilisation de toutes et tous que nous pourrons gagner un autre budget.

Nous disons que la mobilisation des étudiant·es et de la jeunesse est légitime et doit pouvoir s’exprimer. Nos organisations dénoncent les entraves aux mobilisations dans les universités et rappellent leur dénonciation des mesures de répression brutales et violentes.

Nos organisations appellent à se mobiliser par la grève et la manifestation le jeudi 2 octobre et à se réunir en AG.

Nos organisations conviennent d’ores et déjà de se revoir rapidement après le 2 octobre.



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