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Aux parlementaires, Valérie Pécresse a encore menti (06/04/09)

Jean-Luc Mazet2 avril 2009

Par ses demi-vérités, ses omissions, ses contre-vérités et ses mensonges, Valérie Pécresse prend les scientifiques, les parlementaires, les journalistes (même si certains s’y prêtent) pour des crétins. Mais au-delà, par ses réponses aux questions des parlementaires, elle discrédite la fonction politique de représentant du peuple : elle ne répond pas, elle mord. Le SNCS ouvre sur son site une rubrique sélectionnant les réponses les plus scandaleuses de la ministre à une question orale, dont nous aurons connaissance.






Sainte-Valérie-en-Cros

Réponse Í  Le Déaut

Premier exemple, un parlementaire de Lorraine qui pose une question sur la situation, elle répond : " Monsieur Le Déaut, je vous avoue que je suis un peu déçue. Je pensais que vous preniez la parole pour saluer la décision prise par le Président de la République la semaine dernière, de retenir le pôle universitaire lorrain, dans le cadre de l'opération Campus, et de lui donner ainsi les moyens d'avoir une vraie visibilité internationale, à la hauteur de son potentiel. Une décision qu'ici, avec tous les élus de Lorraine, vous appeliez de vos vœux, monsieur Le Déaut ! Dès lors qu'on reçoit des moyens nouveaux et considérables, qui permettent le rayonnement d'un territoire, on remercie, monsieur Le Déaut ! ". Comme à un chien-chien à qui on aurait graissé la patte. Conception clientéliste, où elle tente d'acheter le silence des élus sur les question nationales, terminé par l'inévitable mensonge : "Le budget de mon ministère va croître cette année, non pas de 6,5 %, mais de 26 % !".

 

Réponse Í  Le Sueur

La toute récente réponse à J.P. Sueur, sénateur (et MC à l'Université d'Orléans), dans un style purement versaillais, reprend la tactique du clientélisme, tout en racontant n'importe quoi sur la dotation de l'université d'Orléans dont les membres s'inquiètent de leur avenir. Mais elle y rajoute la diversion qui consiste à rendre l'opposition politique responsable d'incidents que le SNCS a condamné nommément http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=1733 comme l'une des nombreuses brutalités policières : "Un commando cagoulé de vingt à trente personnes a commis de graves dégradations. (...)Le silence du parti socialiste devant ces actes, dont les premières victimes sont les étudiants, est assourdissant !"

 

 

 

Dans "La République du Centre", une responsable de la coordination d'Orléans explique : "Valérie Pécresse a menti"
VP a menti


Jean-Luc Mazet



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