Aux parlementaires, Valérie Pécresse a encore menti (06/04/09)
Par ses demi-vérités, ses omissions, ses contre-vérités et ses mensonges, Valérie Pécresse prend les scientifiques, les parlementaires, les journalistes (même si certains s’y prêtent) pour des crétins. Mais au-delà, par ses réponses aux questions des parlementaires, elle discrédite la fonction politique de représentant du peuple : elle ne répond pas, elle mord. Le SNCS ouvre sur son site une rubrique sélectionnant les réponses les plus scandaleuses de la ministre à une question orale, dont nous aurons connaissance.
Premier exemple, un parlementaire de Lorraine qui
pose une question sur la situation, elle répond : " Monsieur Le Déaut, je vous avoue que je suis un peu déçue. Je
pensais que vous preniez la parole pour saluer la décision prise par le
Président de la République la semaine dernière, de retenir le pôle
universitaire lorrain, dans le cadre de l'opération Campus, et de lui donner
ainsi les moyens d'avoir une vraie visibilité internationale, à la hauteur de
son potentiel. Une décision qu'ici, avec tous les élus de Lorraine, vous
appeliez de vos vœux, monsieur Le Déaut ! Dès lors qu'on reçoit des moyens
nouveaux et considérables, qui permettent le rayonnement d'un territoire, on
remercie, monsieur Le Déaut ! ". Comme à un chien-chien à
qui on aurait graissé la patte. Conception clientéliste, où elle tente
d'acheter le silence des élus sur les question nationales, terminé par l'inévitable mensonge : "Le
budget de mon ministère va croître cette année, non pas de 6,5 %, mais de 26 %
!".
La toute récente réponse à
J.P. Sueur, sénateur (et MC à l'Université d'Orléans), dans un style purement
versaillais, reprend la tactique du clientélisme, tout en racontant n'importe
quoi sur la dotation de l'université d'Orléans dont les membres s'inquiètent de
leur avenir. Mais elle y rajoute la diversion qui consiste à rendre
l'opposition politique responsable d'incidents que le SNCS a condamné nommément
http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=1733
comme l'une des nombreuses brutalités policières : "Un commando cagoulé
de vingt à trente personnes a commis de graves dégradations. (...)Le silence
du parti socialiste devant ces actes, dont les premières victimes sont les
étudiants, est assourdissant !"