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CSD ST2I 1er Juillet 2008

mmSNCS-FSU1 juillet 2008

Le CA vient de voter le plan stratégique – et alors ?
+ Bilan des recrutements.

Compte-rendu du CSD ST2I du 1er Juillet 2008

Ordre du jour :

 1- Approbation du compte-rendu de la séance du 22 avril 2008.

 2- Point sur l’actualité du département par Pierre Guillon.

 3- Présentation du rapport du groupe d’experts « bio-ingénierie » par Patrick Cozzone.

 4- Bilan des sections 4, 7, 8, 9, 10 et 30 et des Commissions interdisciplinaires 43, 44 et 45, par chaque président.

 5- Discussion sur les thématiques à soutenir lors de la campagne 2009 de recrutement des
chercheurs.

 6- Questions diverses :

— Divergence sur la création du Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Information, de
la communication et de la Connaissance (LabSTICC – Alain Hillion).

— Dates et ordres du jour des prochains CSD ST2I.


1- Approbation du compte-rendu de la réunion précédente

Compte-rendu approuvé.


2- Actualités du CNRS et du Département

Le CA du CNRS a approuvé deux heures avant la réunion du CSD le nouveau plan stratégique du CNRS. Les instituts seront donc créés. Ce seront des structures internes du CNRS (pour le moment). Certains instituts pourront se voir confier par le ministère le rôle de coordination sur un domaine.

Avantages des instituts.
P. Guillon se félicite de la création des instituts qui seraient plus réactifs, plus visibles, plus proches des laboratoires et des interlocuteurs en région, plus à même de faire de la valorisation.

Périmètres des instituts.
Ils seront au nombre de 9. Les 8 départements existants, plus un institut « Mathématiques et Interactions ». Le département ST2I deviendra Institut ST2I. Les STIC ne sont donc pas envoyés à l’Inria et ceci a été validé par le CA, entre autre par le représentant du ministère. Le périmètre exact des instituts est à discuter et sera fixé en Octobre. Pour Pierre Guillon, l’Institut ST2I doit avoir le périmètre du département actuel. Au cours de la journée des questions se sont posées concernant : « Matériaux » actuellement entre Chimie et ST2I ; « Ingénierie du Vivant » actuellement entre SdV et ST2I mais sujet qui intéresse également l’Inserm ; « Développement Durable » qui semble ne plus exister dans le nouveau schéma en instituts mais qui a de fortes implications en ST2I.

ST2I et Inria.
Les relations ne sont pas simples, mais des actions sont entreprises. V. Donzeau-Gouge participe à une mission qui doit établir un périmètre scientifique des STIC et d’établir des façons de fonctionner en commun. F. Pierrot coordonne des réunions de directeurs de laboratoires.

Les laboratoires.
Les laboratoires pourront être rattachés à plusieurs instituts, mais leur gestion ne dépendra que d’un seul, leur Institut principal. Ils pourront avoir une double tutelle, l’une nationale et l’autre locale (la question du choix de la tutelle locale ne dépend pas du CNRS). À terme, ils devraient avoir une tutelle unique à condition que celle-ci soit choisie sur les meilleures pratiques de gestion.

Fonctions d’opérateur et d’agence.
Les Instituts auront deux budgets séparés. L’un pour une fonction d’opérateur (de l’ordre de 70%) à destination des laboratoires pour lesquels l’Institut est le gestionnaire. Cette fonction d’opérateur portera sur les dotations en moyens humains et financiers : dotations de base, personnels, financement d’actions internes. L’autre fonction, d’agence (de l’ordre de 30% donc) sera à destination de structures non gérées par l’Institut. Si c’est pour un projet qui implique un/des laboratoire de l’Institut la part venant ceux-ci devra provenir d’une autre agence. La concertation entre agences sera nécessaire. La bonne entente entre Instituts sera imposée.

Les personnels.
Les postes seront des postes du CNRS. Concernant les déroulements de carrière des chercheurs, rien ne devrait être modifié. Pour les ITA, ce n’est pas tranché. Le plan stratégique comprend un fort volet sur la DRH.

ST2I en régions.
P. Guillon continue de proposer ce qu’il appelle maintenant des « collégiums ». Il y en aurait 15 à 20 pour le département. Tous les instituts ne feront pas des collégiums. ST2I fera des collégiums à sa manière, avec un fonctionnement très transversal. Les collégiums devaient assurer le lien Recherche – Enseignement Supérieur – Innovation. Ces « collégiums » se mettront en place sous forme de Fédérations de Recherche, certaines propositions de telles fédérations ont été vues par le CA et devraient se mettre en place rapidement (Cachan, Compiègne, Montpellier…). Les collégiums devraient améiorer les relations avec les écoles d’ingénieur et surtout les universités.

Le devenir des délégations régionales.
Les « collegiums » vont modifier la place du CNRS en région. Le DG a donc créé une mission pour réfléchir à la place des délégations régionales. Cette mission est constituée de 2 délégués régionaux (A. Barelli DR14 et P. Saubost DR 17) et de 2 directeurs scientifiques (M. Spiro IN2P3 et P. Guillon ST2I). Les conclusions de cette mission sont attendues pour le 15 septembre. P. Guillon souhaite un CNRS plus proche des laboratoires, qu’il comprenne des représentants régionaux dans le comité de direction et évoque que chaque DS soit aussi représentant d’une région. Tous s’accordent pour dire que le CNRS par ses délégations régionales est actuellement le meilleur gestionnaire existant.

Organisation de l’institut.
Entre les fonctions d’opérateur, d’agence et l’apparition des collégiums, le fonctionnement de l’Institut est à redéfinir. P. Guillon ajoute à cela le souhait que l’Institut ait sa propre direction du partenariat et que l’institut soit plus autonome avec un contrat d’objectif/moyens et une organisation propre. Un schéma d’organisation sera discuté lors du prochain CSD (6 octobre 2008). Une piste formulée par S. Allano serait de ne pas découper ST2I en STIC et SPI mais de mettre en avant des pôles sur des thèmes sociétaux. De même que le CNRS réfléchit à une direction organisée en 3 pôles (Homme et Société, Société des Réseaux, l’Homme et la matière), ST2I pourrait s’organiser autour de 3 DSA (mondes à toutes les échelles, mondes numériques, énergie). Ces DSA n’auraient pas de portefeuilles de laboratoires, mais auraient comme mission de faire vivre l’interdisciplinarité. À cela s’ajouteraient des chargés de missions thématiques avec granularité plus petite que celle des sections (par exemple 7 chargés de mission thématiques en section 7). Ces chargés de missions seraient en lien direct avec les équipes de recherche (et pas les laboratoires). C’est le « pool » des chargés de mission qui opèrerait la fonction d’opérateur de l’institut. Ce schéma n’est qu’une piste et peut n’avoir rien à voir avec la proposition qui sera faite à l’automne.

Politique de contractualisation des UMR.
Le souhait que l’Institut ait une stratégie propre combiné au fait que le CNRS ne délivre plus un label (officiellement celui-ci est délivré par l’AERES), conduira inévitablement à la réduction du nombre d’unités associées. Ce qui ne signifiera pas que les unités hors CNRS ne pourront pas recevoir de financements. Elles pourront faire appel à la fonction agence de l’Institut. P. Guillon indique que les dés-associations ne se feront pas sur des questions de poids du CNRS dans les unités, mais avant tout sur des questions de stratégie (stratégie de l’Institut débattue en conseil scientifique et stratégie de l’unité). Sur ce point, P. Sommer indique qu’en SdV la consigne est de réduire de 20% le nombre d’unités. D’après P. Guillon il existe effectivement de telles directives, mais elles ne proviennent pas de la direction du CNRS, elles proviendraient du ministère du Budget.

AERES.
Le CSD fait remarquer qu’en dehors du discours officiel, les unités continueront sans doute de souhaiter être associées au CNRS car ce label est plus visible et crédible que celui de l’AERES. Il semblerait d’ailleurs que les classements de l’AERES commencent à poser question. Suivant les domaines, le nombre d’unités classées A+ varie de 10 à 50%. Certains classements sont incohérents avec les retours des sections du comité national. Sachant que le ministère du budget souhaite que seules les unités classées A+ soient financées, la question est d’importance. L’an prochain l’AERES envisage d’évaluer non plus les unités mais les équipes. Les difficultés d’évaluation risquent donc d’augmenter. Les sections font remonter que l’évaluation de chercheurs situés dans des laboratoires qui ne sont pas évalués par la section pose problème. Cette situation va se compliquer avec l’AERES qui sépare évaluation des personnes et des structures. P. Guillon affirme que le CNRS continuera à financer des déplacements du Comité National pour la visite de laboratoires. Ces visites sont en particulier importantes pour tenir compte des conditions de travail des chercheurs et des ITA.


3- Rapport du groupe d’experts « Ingénierie du Vivant »

P. Cozzone présente le rapport du groupe d’experts comprenant 10 personnes d’horizons variés (voir thèmes ci-dessous). Les enjeux du domaine sont la santé, l’agroalimentaire, l’environnement, les énergies nouvelles. Le groupe s’est concentré sur les questions de santé. C’est un domaine fortement transdisciplinaire, multi-échelles et multi-physique. Les avancées à attendre sont à la fois des avancées de la connaissance, la création de nouvelles connaissances et la l’élaboration de procédés, de produits innovants.

Six thèmes ont été sélectionnés pour présenter le domaine :

 Bio Mécanique en allant de la cellule à l’organe (lien avec la robotique) en passant par les tissus. C’est un champ d’application très vaste (avec des milliards d’euros de chiffre d’affaire potentiel).

 Imagerie in vivo en allant de l’homme au très petit animal et couvrant toutes les modalités existantes ou à venir (rayons X, IRM, ultrasons, optique …). C’est un domaine à vaste champs d’emploi médical. Recommandation de favoriser des structures pluridisciplinaires et de renforcer les équipes spécialisées sur cette question.

 Applications pour le vivant des micro et nano technologies par exemple avec des nouveaux composants, des nouvelles techniques de détection, des systèmes intégrés (in vivo et in vitro). Le CNRS est fort là-dessus. Les recommandations sont de créer des structures pluridisciplinaires, de savoir définir des cahiers des charges, de tenir compte de la toxicité et des questions éthiques.

 Bio Informatique et Santé avec des sous-thèmes tels que gestion de masses de données, représentation de structures, modélisation des interactions et diagnostics, épidémiologie. Les évolutions attendues portent sur l’algorithmique pour l’analyse des données, l’intégration des données, la classification et l’apprentissage, la modélisation des réseaux et la complexité. Une recommandation est de porter un intérêt spécifique au compromis entre réalisme biologique et possibilités informatiques.

 Bio Procédés en allant de la cellule au produit : fabrication de médicaments, de vaccins… Le domaine comprend des questions de modélisation dynamique, de contrôle. Les recommandations portent sur l’étude du génie métabolique (usine cellulaire), de la cellule dans son environnement, de la conception du contrôle et de la conduite des procédés.

 Robotique et santé avec les volets d’assistance au médecin et d’assistance à la personne. Les recommandations sont de soutenir les collaborations actives.

Globalement le domaine fait intervenir près de 1000 chercheurs et ITA du CNRS et entre 2 et 3000 titulaires si l’on inclut l’Inra, l’Inria, l’Inserm, le CEA et les personnels universitaires. Plus de 13 GdR sont plus ou moins impliqués. Il semblerait que l’apport ST2I au domaine soit majeur car il permet un regard différent, plus interdisciplinaire et plus orienté vers des réalisations concrètes. Se pose la question de la coordination de ces acteurs. Faut-il une section transversale du comité national ? Faut-il une direction de l’ingénierie du vivant au sein de ST2I ? Les intervenants du CSD s’accordent pour dire que le rapport de ce comité d’expert pourra avoir un fort impact pour par exemple : inciter les industriels à s’engager dans ce secteur ; aider à la structuration en lien avec les autres acteurs ; communiquer sur ces enjeux avec le grand public ; susciter des projets pour l’ANR ; inciter des chercheurs d’autres domaines à intervenir dans ce domaine.


4- Bilan de la section 7 par F. Pierrot

La section a vécu de fortes perturbations au cours de la mandature et il y a eu beaucoup de débats sur la place de l’informatique (MIPPU, SPI, Inria…). La position de la section est que le CNRS doit être pilote du domaine car l’informatique, et les STIC en général, a un fort potentiel interdisciplinaire. La situation actuelle au sein de ST2I est appréciée.

Bilan des recrutements :
Sur les 4 années de la mandature, la section 7 a été une grande priorité du CNRS (5% des effectifs mais 10% des recrutements). La place des femmes parmi les recrutés est faible (12%, pour 15% de candidates). La répartition géographique montre l’attractivité des grands centres universitaires (ceux qui font maintenant partie du plan campus). 80% des recrutements se sont fait dans des unités pour lesquelles la section 7 est principale. La section note un biais statistique en faveur des laboratoires représentés dans la section et analyse ceci par le fait que les candidats pour ces laboratoires étaient mieux informés des critères que c’était fixé la section. L’âge moyen de recrutement a été de 29 ans pour les CR2, et de 43 ans pour les DR2.

La question de la mobilité :
Une nouvelle fois, le fait que la section 7 ait choisi prioritairement de ne recruter les CR que hors de leur laboratoire d’origine, a lancé le débat de la mobilité forcée des jeunes chercheurs. Outre que cela permet de casser des comportements mandarinaux, que cela permet une fertilisation croisée et que cela incite à l’ouverture et à l’autonomie dans la recherche, il a été noté que la mobilité forcée avait des effets contre-productifs. Par exemple dans le cas de jeunes chercheurs compétents dans le travail sur une plateforme qui sont indispensables pour le fonctionnement de celle-ci, ou pour le cas d’une équipe qui a une dynamique fragile à ne pas casser. Surtout, il est fait remarquer que cette politique peut freiner à l’intégration et l’investissement des étudiants dans leur labo de thèse. Ne faut-il pas évaluer avant tout la qualité des chercheurs en intégrant les aspects autonomie et capacité à coopérer avec l’extérieur ? Globalement l’opinion du CSD semble être que la mobilité ne devrait pas être un dogme mais que la capacité des laboratoires à recruter à l’extérieur devrait être renforcée. Ceci peut être un critère d’évaluation des laboratoires.

Quelques conclusions :
La priorité du CNRS sur la section 7 a eu un impact majeur sur la communauté, une forte dynamique. On constate un début de structuration régionale. L’effort de recrutement avait commencé dès 2001, il va falloir donc prévoir que d’ici peu ces nombreux CR candidateront DR2. L’âge de passage DR étant déjà assez élevé, il risque d’y avoir des problèmes.

Globalement, il semblerait que toutes les disciplines de la section aient été couvertes par les recrutements. Cependant on peut noter une part croissante de l’informatique au détriment des autres. Dans quelques années, les informaticiens représenteront 80% de la section. En termes d’interdisciplinarité : les relations sont très bonnes avec la section 1 des math ; les problèmes avec les SdV avec des recrutements d’informaticiens dans des labos de bio où on attendait d’eux un travail d’ingénieur, sont résolus ; il manque de candidats et de dynamique sur les interaction 7-8 ; trop peu de relations avec sections 9 et 10 alors que nombre de leurs questions « mathématiques » pourraient relever des recherches de la 7.


4- Bilan de la section 8 par P. Beauvillain

La section se félicite des réunions régulières faites avec le département ST2I. Elle se félicite d’être actuellement dans un seul département ST2I et pas à cheval entre MPPU et STIC.

Bilan des recrutements :
La section 8 est la troisième en termes de recrutements. Elle fait partie de la priorité donnée aux STIC. La place des femmes est de 20% dans les effectifs et les recrutements. En 4 ans la section constate une dérive des âges de recrutements de niveau doc à doc+2. Les CR2 recrutés sont le plus souvent originaires du laboratoire et y reviennent après un post-doc ailleurs. L’âge moyen des promus DR2 est de 43 ans. Le passage DR2 est, en comparaison des autres sections, plus difficile en section 8.

Quelques conclusions :
Au niveau des laboratoires il y a eu globalement une politique de regroupements de laboratoires et très peu de créations d’unités (car peu de demandes).
Sur les trois grands domaines de la section 8, celui du Génie Electrique a eu peu de candidats et peu de recrutements. Dans le domaine de la microélectronique, il y en a eu peu sur les thèmes des composants de puissance et des réseaux. Dans le domaine des ondes, il y en a eu peu en micro-ondes. Une explication sur ces faibles recrutements dans certains thèmes est que le CNRS y est peu présent à la différence d’autres acteurs (écoles d’ingénieur, Inria…). Parmi ceux-ci, l’électrotechnique qui avait mauvaise presse, devrait être renforcée. Il y a une forte attente industrielle.


4- Bilan de la section 9 par P. Gilormini

La section a vécu beaucoup de renouvellements de ses membres ce qui a compliqué son fonctionnement. La section n’a pas de dogme sur la mobilité des chercheurs mais est vigilante à cette question. La section n’a pas remarqué de biais dans les recrutements (ni sur les laboratoires ni sur les thématiques).

Bilan des recrutements :
En moyenne il y a eu 6 postes de CR2 par an avec une pression de 12 candidats par poste. Les recrutés sont à 65% dans des labos dépendant principalement de la section. 25% sont en SdV et MPPU, 10% ailleurs dans ST2I. Scientifiquement ces recrutements hors labos de la 9 se justifient pleinement mais la section indique une inquiétude pour un possible isolement thématique et sur des difficultés de suivi de carrière. L’âge moyen de recrutement en CR2 est de 29,5 ans et 36 ans pour DR2. 24% de femmes recrutées et 20% d’étrangers. Les candidats DR2 sont auditionnés et la section apprécie cette façon de faire.

Quelques conclusions :
Les personnels CNRS représentent moins de 25% des effectifs du domaine mais avec un fort impact. Si une politique de désengagement du CNRS des laboratoires où il est peu présent se met en place, cela peut être très problématique pour nombre d’unités. Le CSD remarque que cette faible proportion du CNRS en comparaison des enseignants-chercheurs est assez générale pour ST2I. Par exemple 500 chercheurs de la section 7 pour 3500 enseignants-chercheurs sur ce même champ thématique.


4- Bilan de la section 10 par C. Castelain

La section se félicite d’avoir compté dans ses membres deux industriels qui ont fortement participé au travail de la section. La section a procédé a beaucoup de discussions et a décidé après consensus. La section a eu des difficultés à évaluer des équipes qui suite à des fusions sont dans des laboratoires où la section est minoritaire. De même, l’évaluation de chercheurs qui sont dans des laboratoires qui ne sont pas évalués par la section est problématique.

Bilan des recrutements :
9 recrutements de CR2 par an en moyenne. L’âge moyen est de 30 ans. Il y a eu 10 DR2 en 4 ans, l’âge moyen est de 42 ans. Le concours DR2 est très difficile et beaucoup de candidats arrêtent de candidater après quelques tentatives. Il n’y a pas eu d’effet jury notable. 15% de femmes recruté sur les concours CR. Une règle officieuse de la section est de ne pas recruter deux ans de suite dans un même laboratoire. Quelques difficultés avec les coloriages et fléchages.

La question des fléchages:
Une nouvelle fois le constat qu’il y a moins de candidats valables pour les postes fléchés en comparaison du concours général relance le débat sur la possibilité donnée au département de mener une politique de recrutement. P. Guillon souhaite pouvoir mener une telle politique. Par exemple il serait partisan que les candidats n’indiquent pas de choix d’affectation et que ce soit le directeur de département qui choisisse. Le CSD fait remarquer que les coloriages ou fléchages devraient être pluriannuels pour donner la possibilité aux candidats de s’y préparer.

Quelques conclusions :
On constate une évolution vers plus de simulations en comparaison avec les expérimentations dans les projets des candidats. Les liens avec la section 7 devraient sans doute se renforcer.


4- Bilan de la section 30 par P. Sommer

Se félicite du fonctionnement du département ST2I avec ses réunions régulières avec les section, avec les PEPS et autres actions. La section 30 « ingénierie du vivant » a fortement profité de l’apport de ST2I en termes de postes et d’ouverture aux interfaces.

Bilan des recrutements :
13 postes en 4 ans. Environ 50% de femmes recrutées. Les recrutements portent principalement sur l’imagerie. Augmentation constatée des candidatures en ingénierie tissulaire.

Coloriages.
Sur une recommandation de Y. Langevin, la section 30 a testé les coloriages à cheval sur concours CR2 et CR1. L’expérience est concluante car permet plus de flexibilités.


4- Bilan de la section 4 par S. Reynaud

La section est principalement en MPPU avec activité en plasmas chauds magnétisés (ITER). La section a un poste ST2I par an fléché pour ITER. C’est en général le seul poste fléché de la section, mais ce concours est aussi concurrentiel que les autres. La section 4 n’impose pas de mobilité lors du recrutement, mais 90% des recrutés le sont hors de leur labo d’origine. La section recommande de discuter les interfaces entre sections 4-8 et 4-10. Il faut que les communautés concernées ne soient pas oubliées. Elles ne peuvent simplement dépendre d’agences de moyens pour exister.


4- Bilan de la CID 45 par M. Denis

La CID 45 est interdisciplinaire entre ST2I (surtout section 7), SdV (section 27) et SHS (section 34). Cette CID a été renouvelée (attention elle changera de numéro). Le CS du CNRS a proposé que cette CID « Cognition, langage, traitement de l’information, systèmes naturels et artificiels » ait son champ étendu aux sections 1 de math (mais la section 2 aurait été écartée), 36 et 40 de sociologie (mais pas la 35 de philosophie). Cette CID est une réussite et le CNRS est moteur dans ce domaine. L’ANR s’apprête à lancer un appel d’offre sur le sujet. La CID a apprécié qu’en ST2I il y ait un DSA en charge de l’interdisciplinarité.

Bilan des recrutements :
Peu de postes (8 en 2005, 8 en 2006, 6 en 2007 dont une partie était pour la future CID 48, 3 en 2008). SdV fait le plus d’efforts, il serait bon que ST2I ne s’efface pas. Tous les postes étaient coloriés donnant peu de marges de manœuvre pou le recrutement.

Question des rôles des CID en plus des recrutements :
Une nouvelle fois le constat est fait que les CID devraient pouvoir faire le suivi des chercheurs recrutés et faire de la prospective. Cela suppose une certaine pérennité des CID. Si celles-ci sont destinées à relancer une communauté temporairement cela est difficilement envisageable. Si, comme c’est le cas pour les CID 44, 45, 46, elle permettent de structurer une communauté, c’est nécessaire.


5- Recommandations sur thématiques à soutenir en 2009

Par manque de temps et par manque de données sur lesquelles travailler, cette question est reportée au CSD d’octobre. Pour la préparer, il est demandé aux sections de fournir un chiffrage précis des recrutements par thèmes effectués ces dernières années.

Les recommandations qui pourraient sortir du CSD devraient guider la politique du département (ou institut) quant au recrutement. Pour permettre aux candidats d’anticiper des coloriages de poste à venir, le département pourrait afficher sur son site les priorités qu’il envisage pour les années à venir. Le CSD regrette à ce sujet de ne pas avoir eu de retours sur les choix faits lors de la phase d’admission des concours 2008, ni sur le bilan des recrutements ITA.

Quelques pistes de coloriages proposées par certains membres du CSD :
En section 8 – biomédical et activités de la 8 – instrumentation et métrologie – dynamiques et temps d’accès – micro sources d’énergie. Technologies plasma entre section 4, 9 et 10. Procédés au sens de la transformation de matériaux – Identification et validation de modèles dans le domaine des matériaux – Plasticité cristalline aux échelles atomiques et moléculaires.

Une recommandation renouvelée est de renforcer l’interdisciplinarité interne à ST2I en particulier entre les communautés STIC et SPI.


6- Création du LabSTICC.

Le LabSTICC (Laboratoire en sciences et technologies de l’information, de la communication et de la connaissance), est né du rassemblement des équipes du LEST (anciennement en UMR), du LESTER (anciennement en FRE), du SABRES et de TAMCIC (anciennement en FRE). Il comprend 280 personnes, dont 130 enseignants-chercheurs, 110 doctorants et une dizaine de post-doc et CDD. Il regroupe, sous le thème principal « Des capteurs à la connaissance », trois pôles : Pôle MOM : micro-ondes et matériaux ; Pôle CAC : communications, architecture et circuits ; Pôle CID : connaissance, information, décision.

Le CSD est consulté en raison d’une divergence entre les avis des sections 7 et 8 quant au passage en UMR du LabSTICC. La section 8 est favorable tout en signalant que l’activité du LabSTICC n’est que marginalement portée sur les domaines de la 8. La section 7 est réservée et regrette de ne pas avoir eu l’occasion d’aller rencontrer les acteurs sur place pour les aider à construire le projet. Deux rapporteurs désignés au sein du CSD présentent leurs avis sur le dossier. Le projet scientifique est jugé positivement, mais la capacité des équipes à travailler ensemble est mise en doute. Tenant compte que les équipes sont jeunes et que ce regroupement, incité par le CNRS, a eu à subir les restructurations du département, le CSD se prononce pour la création de l’UMR (au 1er janvier 2008). Il assortit cette création d’un suivi par le Comité National avec une visite dans deux ans (printemps 2010).


6- Dates et ordres du jour des prochains CSD ST2I.

Le prochain CSD ST2I se tiendra le 6 octobre 2008. Son ordre du jour sera élaboré lors d’une réunion du bureau le 23 septembre.



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