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CSD ST2I du 22 Avril 2008

mmSNCS-FSU22 avril 2008

Instituts du CNRS mais aussi
ITER, Électronique organique, Intelligence Ambiante…

Compte rendu du CSD ST2I du 22 Avril 2008

 1- Approbation du compte rendu de la réunion du jeudi 10 janvier 2008

 2 – Nouvelles du département par Pierre GUILLON

 3 – Point sur la fédération ITER
Intervenante : Pascale Hennequin

 4 – Point sur l’électronique organique
Intervenant : Pierre Destruel

 4b (ajouté) – Point sur l’ Intelligence Ambiante
Intervenante : Joëlle Coutaz

 5 – Groupes de travail du CSD : propositions

 6 – Présentation d’un institut : l’INSU
Intervenant : Dominique Le Quéau, directeur de l’INSU

 7 – Discussion sur la note du 17 mars 2008 de la Présidente et du Directeur général du CNRS, en particulier sur les points liés au formatage du CNRS en instituts et aux passerelles Enseignement supérieur/Recherche

 8 – Questions diverses


1 – Approbation du compte-rendu de la réunion précédente

Compte-rendu approuvé

2, 6 et 7 – Le Département et le formatage du CNRS en Instituts

Pierre Guillon expose la proposition du département pour un institut du CNRS regroupant toutes les disciplines de ST2I (les transparents présentés sont disponibles dans l’espace de travail https://ecc2.cnrs.fr/espace_partagehttps://ecc2.cnrs.fr/espace_partage) :

  Un institut national du CNRS dont le coeur est en grande partie le même que le ST2I actuel (sections 7, 8, 9, 10 + plasmas de 4 + Bio Ingéniérie de 30) et avec les « pétales » que sont les sections 1, 4 , 5, 6, 11, 15, 22, 27, 30, 34, 39.

  L’Institut serait opérateur (animation et pilotage national des laboratoires et suivi de l’évaluation) et agence de moyens nationale (programmes internes (70%) et aux interfaces (30%)).

  L’institut comprendrait un Conseil Scientifique. Le Directeur serait assisté de 2 DSA thématiques pour les fonctions d’opérateur (STIC, SPI) et d’un DSA pour la fonction agence. À quoi s’ajoutent des chargés de mission thématiques, des comités de pilotage et des groupes d’expert.

  Mais l’Institut serait « une organisation régionale à pilotage national ». À l’organisation nationale s’ajouterait une organisation régionale « campus ST2I » (le nom est provisoire, peut être « collège »). Cette organisation régionale coordonnerait autour du champ thématique ST2I la recherche, l’enseignement supérieur et la valorisation. Elle aurait localement les rôles d’opérateur (attribution et gestion de moyens, gestion de plateformes…) et d’agence de moyen (« petit institut régional »). Elle serait composée d’un directeur et d’un adjoint administratif. Pour commencer, l’organisation de ces « campus » pourrait passer par des Fédérations (partie opérateur) et des GdR (partie agence).

En complément pour la discussion, Dominique Le Quéau présente le fonctionnement de l’INSU:

  Opérateur National de Recherche fondamentale avec comme fonctions la coordination d’actions pluri-organismes et celle d’agence de moyens pour l’observation spatiale.

  Le directeur de l’INSU est simultanément Directeur de Département du CNRS.

  Les missions de l’INSU sont de dégager les enjeux scientifiques, faire de la prospective et en tirer des programmes.

  L’INSU comprend un comité inter-organismes, des moyens nationaux (bateaux d’observation …), des services d’observation et de gestion des données, est responsables de campagnes et de chantiers.

  L’INSU fonctionne avec des appels d’offre ciblés (un guichet de l’ANR spécifique est géré par l’INSU), des actions spécifiques et procède à des choix sur les programmes à mener après une expertise collective.

  L’organigramme comprend 6 DSA, 4 sont thématiques, un est chargé de l’international, un de l’instrumentation.

  L’INSU affiche un effectif de 9000 personnes sur la France dont 30% de non-permanents, 20% de chercheurs et 20% d’enseignants-chercheurs.

  Les budgets hors salaires sont de 90M€ provenant à part égales du CNRS et des Universités plus 60M€ de ressources contractuelles (majoritairement avec le CNES).

  En régions, l’INSU s’organise en Observatoires des Sciences de l’Univers (OSU) qui ont un statut dérogatoires des Universités. Il sont au nombre de 25 en France. Ils fonctionnent comme des fédérations de laboratoires mais avec des prérogatives d’UFR et sont adossés à une UMS. Ils ont pour fonction de mutualiser les moyens, de regrouper les personnels et de servir d’interlocuteur unique en région. Les UMR peuvent ne pas faire partie d’un OSU. Le directeur d’un OSU est nommé par le ministre.

Les discussions qui ont suivi les présentations ont conduit Pierre Guillon à préciser les éléments suivants :

  Les Instituts n’auraient pas de personnalités juridiques propres (organisation interne au CNRS).

  Les différents Instituts du CNRS ne fonctionneraient pas tous suivant le même schéma.

  Il y aurait suite aux modifications entre 7 et 8 Instituts au CNRS. Pierre Guillon est favorable à un institut de « Mathématiques et ses Interactions ». L' »Energie » et autres thèmes applicatifs ne sauraient être des Instituts mais des Programmes entre Instituts.

  Concernant la fonction opérateur de l’Institut, P. Guillon ne donne aucune garantie sur les financements de base, mais affiche l’objectif de maintenir le flux de recrutement actuel. Les unités sont appelées à récréer en interne des financements de base en mutualisant les moyens obtenus à l’ANR.

  Ce ne serait pas un problème d’avoir des sections et des laboratoires à cheval sur plusieurs Instituts.

  Le Comité National est préservé et reste au coeur de la structuration nationale du CNRS.

  Les « campus ST2I » sont une anticipation de la réduction du nombre d’universités faisant de la recherche à 10-15 sites universitaires.

  Le directeur de campus ne serait pas un intermédiaire administratif entre les DU et le directeur de l’institut national.

  La carrière des Ingénieurs serait gérée au sein de l’Institut, la carrière des Techniciens en local.

Suite aux discussions, le CSD s’est prononcé :

  En faveur du maintien du contour ST2I ;

  En faveur d’une gestion par le CNRS de l’Institut (directeur nommé par la direction du CNRS, moyens ordonnés et gérées par le CNRS).

De nombreuses discussions complémentaires ont porté sur les relations avec l’INRIA.

  Pierre Guillon a informé le CSD qu’il y a eu une proposition ministérielle de transfert de la section 7 à l’INRIA.

  Dans le même temps le CSD a été informé d’un texte de certains membres de la section 7 envisageant un rapprochement de l’INRIA vers section 7 sur la base du constat qu’il n’y a pas de frontières scientifiques entre les deux, par contre il peut y avoir des difficultés organisationnelles.

  Le CSD s’est prononcé pour maintien de la section 7 au CNRS, dans ST2I. Beaucoup d’éléments justifiant ce maintien ont été présentés, dont :
— Les chercheurs de la 7 n’ont aucunement formulé le souhait de rejoindre l’INRIA. Ils sont attachés au fonctionnement en laboratoire tel que le permet le CNRS. Les disciplines de la 7 ont comme les autres le besoin de se structurer en communautés et de travailler sur le long terme hors fonctionnement « sur projet ».
— Les disciplines de la section 7 sont au coeur de relations interdisciplinaires nombreuses et riches.
— Les recherches aux interfaces entre disciplines de la 7 et de la 8 sont primordiales pour le développement des STIC et l’approche Système incluant aspects matériels, matériaux, logiciels, humains est essentielle pour les développements scientifiques futurs.

Le CSD a également discuté de la question des « Chaires CNRS » proposées dans le texte préliminaire d’introduction au plan stratégique. Sur ce sujet :

  Le CSD s’est opposé aux « Chaires junior » jugeant le mécanisme de recrutement proposé irréaliste et sans intérêt en comparaison de possibilités de détachements de plus longue durée que ceux proposés actuellement.

  Par contre il s’est prononcé pour des décharges de service des jeunes MdC qui pourraient passer éventuellement (à organiser localement) par des enseignements rémunérés faits par les agents CNRS.

3, 4 et 5 – Groupes de travail du département ST2I

Pascale Hennequin a présenté la fédération « Fusion par Confinement Magnétique » – ITER (les transparents présentés sont disponibles dans l’espace de travail https://ecc2.cnrs.fr/espace_partagehttps://ecc2.cnrs.fr/espace_partage). La fédération a vocation à structurer et renforcer le potentiel français sur la fusion magnétique. Actuellement la fédération regroupe environ 25 laboratoires sur toute la France qui sont CNRS, CEA, INRIA et/ou Universitaires. Le fonctionnement est celui d’appels d’offre thématiques avec actuellement une cinquantaine de projets. Les thématiques sont principalement en lien avec ST2I, beaucoup sur les plamas, magnéto-hydro-dynamique (MHD) : Equilibre et stabilité MHD, Turbulence et transport, Plasma de bord, Rayonnement et matériaux en interaction, Chauffage et génération de courant, Instrumentation, Sécurité. Les axes à développer plus grandement sont l’instrumentation avec chercheurs de la 8 et les matériaux avec chercheurs de la 9.

Pierre Destruel a présenté un rapport intermédiaire du groupe de travail sur l’électronique organique (les transparents présentés sont disponibles dans l’espace de travail https://ecc2.cnrs.fr/espace_partagehttps://ecc2.cnrs.fr/espace_partage). Le groupe de travail est destiné à faire un état de l’activité dans cette thématique en France en particulier sachant qu’un GdR a existé sur ce thème jusqu’en 2007 et s’est arrêté. Le constat est celui d’une forte attente industrielle dans ce secteur mais peu d’acteurs industriels Français. Les catégories d’objets produits sont les Diodes Electroluminescentes Organiques, les Cellules Photovoltaïques Organiques, les Transistors à Effet de Champ Organiques, Les Etiquettes Electroniques Organiques et les Capteurs Organiques. Une structuration en thématiques de recherche proposée : Chimie, Physique, Dispositifs de Caractérisations, Modélisation. Il faut noter que cette activité est très dispersée en France avec une centaine de chercheurs répartis sur 37 laboratoires (dont 4 équipes CNRS seulement). Il semble que le CNRS aurait avantage a structurer les activités en électronique organique, sans oublier de la relier avec l’électronique moléculaire et en s’appuyant sur les structures Nanoergosol et OMNT existantes. Des propositions ont été discutées comprenant la création d’un Institut de l’électronique organique à Bordeaux, le développement de labos communs avec des industriels, la création d’un hôtel à projet qui réunirait des chercheurs de toute la France pour des projets de 4 ans. Il est demandé au groupe de travail de réfléchir aux thématiques scientifiques précises à mettre en avant et de formuler les domaines de moteurs.

Joëlle Coutaz a présenté un rapport intermédiaire du groupe de travail sur l’intelligence ambiante. La thématique « intelligence ambiante » est une vision du futur dans laquelle tous les appareils/objets technologiques contiennent des capacités de calculs, de communication entre eux et d’interaction avec le milieu. L’intelligence ambiante devient possible si, dans ce contexte extrêmement mobile et modulé, les interactions matérielles et logicielles permettent la production de services. Les disciplines concernées vont ainsi de la Physique au SHS en passant par l’électronique, l’informatique et autres. Un enjeu majeur est la production de normes permettant la généricité. Les thèmes majeurs sont la connectivité, la gestion de l’imprévu, la gestion de données, la sécurité, la sûreté, les interactions multi échelles, hétérogènes. Les développements doivent se faire en équilibre avec le contrôle humain, l’étique et générant des revenus économiques. Comme pour l’électronique organique (dont le développement est un élément de la possibilité d’une intelligence ambiante), la communauté française dans le domaine est plutôt dispersée et manque de visibilité. Il est proposé d’y dédier un GdR en tant que lieu ouvert d’échange et de créer un instrument national mutualisé. Celui-ci serait sous la forme de bâtiment « intelligents », réalisés au fur et à mesure de constructions dans le cadre du « plan Campus », communicants entre eux.

Trois propositions de groupes de travail ont été formulées :

  Grands calculateurs et leur ingénierie

  Plasmas, coordination et outils semi-lourds

  Fiabilité des systèmes électroniques-informatiques (dans le cadre de l’intelligence ambiante)



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