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Compte Rendu RdV Déléguée Regionale, 24 octobre 2006

mmSNCS-FSU15 mars 2007

Rendez-vous « annuel » entre le SNCS et la Dégéguée Régionale (DR) Armelle Barelli

Rendez-vous « annuel » entre le SNCS et la Dégéguée Régionale (DR) Armelle Barelli

24 octobre 2006

Pour le SNCS : Anne Briais et Dimitri Peaucelle

Avec la DR, Maité Armengaud, responsable des ressources humaines

– LMSE et le campus en général

Le rapport d’enquête d’utilité publique sur la LMSE est attendu d’ici peu. Des bruits datant d’août indiquent que le rapport serait plutôt critique et la Mairie semble chercher une solution pour sortir « par le haut ». Ainsi une personne aurait été mandatée pour travailler sur des solutions alternatives et aurait suggéré que le prolongement du métro entre Ramonville et Labège fasse un crochet par Montaudran sud. A la question de savoir si du coup tout bus en site propre serait abandonné sur le campus, la DR pense que non, que l’on irait plutôt vers une solution sans voies nouvelles de voitures.

Suite à cette discussion nous faisons le point sur les aménagements de Montaudran. A ce jour dans le projet de réaménagement de la partie sud il y aurait les batiments centraux du pôle de compétitivité AESE, un « hôtel à projets » et récemment s’y est ajouté la DSI. Il faut savoir qu’actuellement la DSI est « provisoirement » et en partie à Labège où ils louent les locaux (et c’est cher). L’autre partie de la DSI (15 personnes sur plus de 100) sont encore à Meudon. La DR a donc monté un projet de réunification de la DSI à Montaudran, ce qui permettrait au CNRS d’obtenir des terrains pour pas grand chose (actuellement sur Toulouse le CNRS ne peut plus construire quoi que ce soit à cause de la LMSE et du manque d’autres terrains). Cette proposition fait plaisir aux aménageurs de Montaudran qui seraient en manque de projets.

Un autre projet sur le site de Montaudran : l’ISAE, Institut supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace, qui résulte d’une fusion entre SupAero et l’ENSICA. Il pourrait un jour englober l’INSA et l’INP pour former une Université Technologique. Le statut juridique de ce machin sera un « grand établissement » à cheval sur les ministères de la défense et de l’enseignement supérieur.

– Pôle de compétitivité, RTRA, ANR…

Evaluation des pôles de compétitivité : c’est peu transparent et n’implique quasiment pas le CNRS institutionnellement. Par contre les ANR, AERES et RTRA « vont changer la face du monde ». L’ANR devient de plus en plus autonome et se structure en départements scientifiques ce qui permettra son rôle leader devant le CNRS. L’attitude du CNRS vis-à-vis de ce monstre n’est pas combative. Les chercheurs ont mordus à l’hameçon de l’ANR et se trouvent propulsés dans un fonctionnement individualiste. Libéralisme et déréglementation qui s’en suivent. Nous faisons remarquer qu’au delà de la destruction des mécanismes de fonctionnement existants, les créations de la loi ont un rôle structurant. Elles imposent une nouvelle structuration où le projet prime sur la recherche à long terme, où les les champs d’application et la géographie priment sur les disciplines. La discussion continue sur le même ton concernant les RTRA. C’est la préfiguration d’une recherche à plusieurs vitesses. Les RTRA sont exactement des « campus » qui se comporteront comme des concurrents entre eux et consacreront une grande partie de leur activité à être visibles « de la lune ». Ils auront un statut de « fondation de coopération Scientifique » donc un statut privé. Tout y sera possible : des CDD en pagaille jusqu’à des compléments de salaire pour les « excellents ». Le CNRS est impliqué dans 12 des 13 RTRA labélisés et s’engage en cela de les financer pendant 5 ans. Le budget du CNRS n’étant pas augmenté cela signifie des réductions ailleurs : « le CNRS va gager le soutien de base des laboratoires ». Et malgré tout cet argent, le CNRS n’aura pas pour autant de voix prépondérante au CA des RTRA… Seule indication nous concernant directement : il y aura 3 représentants des chercheurs et enseignants-chercheurs au CA du RTRA (pas d’ITA ou IATOS). Sur Toulouse il y a 2 RTRA : « aéronautique et systèmes embarqués » qui implique 15 labos et « économie » qui implique 2 labos.

– Fusions des laboratoires

Suite aux mouvements engagés pendant la direction de B. Larrouturou, où en est-on des fusions de laboratoire ? Est-ce qu’ils se déroulent correctement ? Combien y en a-t-il ? Est-ce que ça va permettre de renforcer des collectifs ou bien ce sera de nouvelles structures du type hôtels à chercheurs dans lesquels chacun fonctionne de façon autonome ?

Larrouturou voulait la fusion de labos pour atteindre au moins le nombre de 50 permanents par labo car il savait qu’il y aurait une AERES et qu’elle n’évaluerait que des labos au delà de cette taille.
Concrètement, sur Toulouse, il y a 5 fusions de laboratoire :

 Laplace : fusion de LEEI, CPAT et LGET. La DR a suivi cette fusion de près et tout se passerait à merveille.

 EcoLab = LADYBIO + LEH

 UTAH : Le centre d’Anthropologie (essentiellement EHESS et situé aux allées J. Guesde) rejoint l’UTAH (Archéologie et Histoire)

 LTC et ERSS fusionnent (Syntaxe et Sémantique + Cognition)

 CIEU + CERS = CIRUS (Recherches Urbaines et Sociologiques)
Globalement, il n’y aurait pas de problème même si il y a pu y avoir des inquiétudes au départ. Les fusions qui ont lieu au Mirail seraient principalement dues à la volonté du président sortant R. Pech qui a prétexté que le CNRS l’imposait. De même, il n’y aurait pas de problèmes de locaux. Au Mirail, toutes les équipes ont pu rejoindre la Maison de la Recherche reconstruite. Le centre d’Antropologie peut garder ses fonds aux allées J. Guesde.

– Budgets des laboratoires

Alors que le gouvernement annonce des millions pour la recherche, qu’en est-il de la réalité dans les labos ? Et au delà des budgets, quelles sont les marges de manoeuvre des laboratoires pour avoir une politique de recherche propre ?

Les budgets sont en effet en forte hausse (attesté par ce qui est effectivement géré par le CNRS). La hausse de ces budgets se fait à effectifs de personnels permanents constants. Actuellement la DR gère un budget de 200 millions d’Euros sur l’année. Ceci comprend 14 millions de subvention d’état et 90 millions de salaires des permanents. L’ANR représenterait un peu plus de 11 millions. Il y a donc beaucoup de financements contractuels et ceci est est une spécificité régionale. Nationalement, la part contractuelle serait de l’ordre de 20%.

Nous faisons remarquer que ces hausses de budgets ne nous rassurent pas du tout car elle s’accompagnent souvent de contraintes très fortes. Les budgets ne permettent bien souvent pas de faire de la politique scientifique, ne permettent pas les fonctionnements collectifs et induisent des charges administratives lourdes. Nous avons mis en avant les exemples des financements ANR qui contraignent à recruter en moins d’un mois un Post-Doc, qui font commencer les contrats au 1er Janvier alors que les autres rythmes n’ont rien avoir, etc.

– Emploi précaire

Comme annoncé ci-dessus, les effectifs de personnels permanents stagnent alors que les budgets croissent rapidement. Inévitablement cela signifie des embauches de CDD pour réaliser les nombreux contrats et projets ANR. Ces embauches sont officiellement des Post-Doc mais la DR reconnaît que certains sont des Ingénieurs et il est fort probable qu’il y ait aussi de nombreuses personnes embauchées pour assurer le suivi administratif. Actuellement la DR estime le nombre de CDD à environ 500 par an (pas d’information sur le nombre en équivalent temps plein). Sur les 11,2 millions d’euros obtenus à l’ANR, 5,3 le sont pour payer des salaires. Si on fait un calcul rapide ( 5.300.000 / (4.000 euros * 12 mois ) = 110 ) l’ANR contribue entre un quart et un tiers des embauches de CDD.

Tout ceci est très inquiétant et comme nous ne sommes pas les seuls inquiets, le CNRS demande aux délégations de faire un suivi des non permanents : s’assurer des leur accès aux formations permanentes, leur insertion professionnelle, leur santé etc. La DR estime ne pas avoir les moyens pour faire correctement ce suivi.

Concernant l’emploi et le suivi des personnels, une nouveauté est la forte proportion d’étrangers. Ceci est réglementé par un critère de performance inscrit dans la LOLF : 15% au moins des recrutés doivent être étrangers. Cela a conduit la DR à mettre en place des cours de Français langue étrangère. Nous faisons remarquer que au delà des critère de la LOLF il est bien normal que les étrangers candidatent au CNRS étant donné la destruction des systèmes de recherche observés dans les autres pays de l’Union. La part des étrangers parmi les Post-Doc est sans doute encore plus grande et va croître car il est difficile de trouver autant de personnes qualifiées alors que les carrières scientifiques n’attirent plus les étudiants français.

– Cantine

La convention avec l’UPS est en place jusqu’à fin 2007. La DR a du forcer l’UPS à régler la note.

Il reste pour autant des personnes qui ne peuvent pas manger à la cantine aux même conditions que les autres : les étudiants rémunérés par de bourses de pays tiers et certains personnels peu nombreux payés par des structures divers telles AMPERE (ex-ADERMIP). Il ne semble pas que ces situations pourraient être résolues car la DR n’a pas de visibilité sur ces types de contrats. Tant que les montages financiers lui seront opaques, la DR bloquera la résolution de problèmes tels que la cantine etc.

– Mobilier de la cafétéria du restaurant central : renouvellement en cour (prévu pour dans un an…)

– Centre de loisir

Le fonctionnement avec le centre de loisir de l’ENAC semble satisfaisant. Les parents sont contents même si le bâtiment est un peu glauque. La capacité maximale d’accueil (60 enfants) est très rarement atteinte.

Si nous remportons la bataille contre la LMSE on pourra envisager de reconstruire au même emplacement un nouveau centre de loisirs. Bien sûr le CNRS n’aura pas les budgets pour le faire donc ce sera de toute façon a long terme. Nous évoquons la possibilité d’une crèche pour les enfants du campus.



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