Compte rendu officiel du CSD du 21 Novembre 2006
Compte rendu adopté à l’unanimité lors du CSD du 13 février 2007
Rappel de l’Ordre du Jour (OdJ)
Les nouvelles du département ST2I
Présentation des sections 7 8 9 10
Discussions sur les croisements entre sections
Discussions sur les axes transversaux
Discussions sur les frontières de ST2I
Positionnement vis-à-vis des structures récemment crées
Questions diverses
Résumé du déroulement effectif de la journée
Nous avons approuvé le compte rendu de la réunion précédente
Décidé que de même que pour les sections 07, 08, 09 et 10, les présidents des sections 04 et 30 seront dorénavant systématiquement invités aux réunions du CSD
Proposé Claude Amra pour le CS de l’INSU
Ecouté les dernières nouvelles du département (indications sur les postes chercheur et sur le budget)
Ecouté et discuté des activités et prospectives des sections 04, 07, 08, 09 ,10, 30 et CID45
Discuté de la contribution de ST2I au plan stratégique du CNRS (à l’ordre du jour du CS du 23 novembre)
Discuté du lien ST2I-SdV (en relation avec le débat qui a suivi l’interview de Mme la présidente aux Echos)
Parlé des motions votées par les sections au sujet de l’AERES
CS de l’INSU
Statutairement un membre du CSD ST2I doit être choisi pour siéger au CS de l’INSU. Claude AMRA se propose d’y aller. Il a des liens directs avec les domaines de l’INSU. Le CSD approuve. F. Pierrot (pers. sec. 07) demande à faire passer le message qu’il y a une différence entre la mission d’Ingénieur de Recherche sur les systèmes informatiques et le travail d’un Chargé de Recherche en Informatique. Il y a eu des cas de recrutements CR qui ont conduit à des situations difficiles du fait de possibles confusions des genres.
Des nouvelles du département par P. Guillon
Remarques sur la recherche duale :
Il y a effectivement eu peu d’interactions entre recherches civiles et militaires depuis quelques années et cela a pu avoir un impact sur les domaines où les deux recherches s’enrichissent l’une l’autre. Le problème vient de la suppression de l’ADRET pour raisons budgétaires. Mais une volonté politique nouvelle s’affiche avec la définition de 5-6 domaines d’intervention, l’attribution de 135 bourses DGA (possiblement co-financées) et des appels à projets (durée de 24 à 36 mois, jusqu’à 150kEuros/action, décidés « au fil de l’eau » par une commission qui se réunit tous les 2 mois). Dans la LOLF il y a une rubrique concernant la recherche duale.
Postes de chercheurs pour 2007 : c’est bien (en comparaison des recrutements des années précédentes). Les informations sont pour le moment confidentielles.
Remarques :
Quid des promotions DR2 sur la base de dossiers « valorisation » qui étaient auparavant traitées en feue section 42 ?
Quelle est la différence officielle entre un CR2 et un CR1 étant donné qu’il n’y a plus de limite d’âge ? Réponse : Ca dépend des sections (les sections 7 et 9 ont privilégié de recruter des jeunes en CR2). Pour la direction du CNRS ce qui compte c’est l’excellence.
Budget 2007 : Quasiment identique à celui de 2006 avec une baisse du soutien de base (-1%) et plus de crédits pour le mi-lourd au détriment des crédits d’intervention (sommes inférieures à 130kEuro). Le mi-lourd sera attribué en tenant compte de critères sur l’Interdisciplinarité. Les labos sont incités à ponctionner les projets ANR pour compenser la baisse du soutien de base.
Postes ITA : pas eu d’arbitrage à ce jour.
GdR : Les faire fonctionner avec pragmatisme sans politique pré-établie. Ils sont très différents les uns des autres et c’est une richesse.
Préambule sur ce que doit être la contribution de ST2I au plan stratégique
Yvan SEGUI rappelle les difficultés de calendrier qui conduisent à mener des réflexions et rédiger des documents dans l’urgence. Il se dégage de la discussion que la contribution doit être à la fois fondée sur des éléments scientifiques concernant le front de la connaissance et qu’elle affiche des enjeux de société pour lesquels ST2I pense contribuer. La partie « scientifique » doit permettre de faire apparaître des thèmes transversaux à ST2I, des thèmes sur lesquels les sections doivent se coordonner, faire de l’interdisciplinaire. La partie « enjeux » doit porter à la fois sur les enjeux sociétaux et les impacts économiques et industriels. Il serait également utile de faire émerger des recommandations sur la mise en place d’outils au service du plan stratégique.
Présentation de la section 30 par P. COZZONE
P. COZZONE, ancien président de la section 22 devenue section 30 présente à l’oral les contours de la section et ses prospectives.
2 tutelles : SDV et ST2I
50 équipes et gros instituts
Thématiques :
- Thérapeutique et médicaments
- Bio ingénierie
- Bio-mécanique. Souhait de travailler plus avec les sections 09, 10 et 07 pour ce qui est de la robotique médicale. Le peu de relations actuelles s’expliquerait par un manque d’intérêt pour les réalisations concrètes dans les domaines applicatifs de la part des chercheurs des autres sections, soucieux de valoriser leurs résultats dans leur domaine d’origine.
- Bio-matériaux. Là aussi nombreuses relations avec la 09 à construire.
- Imagerie. La France est en retard sur ces sujets, en particulier concernant l’imagerie du petit animal pour lequel il y a plusieurs projets d’ampleur en cours. Transferts industriels possibles ou en cours. Besoin de travailler sur le traitement de données massives. Regret sur cette question que les relations STIC-SVD n’aient pas fonctionné correctement.
Remarques : Mêmes soucis sont relevés sur les interactions ST2I-SDV concernant les thèmes de la bio-informatique et des nano-technologies pour la santé. L’Imagerie a beaucoup souffert de la séparation STIC-SPI.
Présentation de la section 07 par F. Pierrot
Les transparents sont disponibles dans l’espace de partage Internet du CSD.
Quelques éléments importants :
Importance des Techniciens et des Ingénieurs pour l’avancée des connaissances et leur valorisation. Ils sont en trop faible nombre dans ST2I.
Place des femmes est très faible au regard des autres sections.
Les recrutements de CR (en Informatique en particulier) dans des laboratoires d’autres sections, soit dans l’idée de faire de l’Interdisciplinarité, soit pour satisfaire un besoin d’IR, est très problématique. Il faut bien comprendre que les domaines de la section 07 constituent une partie intégrante du front des connaissances et qu’il y a des verrous théoriques et technologiques propres pouvant avoir un impact direct sur la société et l’économie.
Besoin de définir la notion de plateformes logicielles au même titre qu’il existe des plateformes matérielles : mutualisation et Ingénieurs dédiés en particulier pour assurer leur maintenance.
Besoin d’une politique de production et d’édition de logiciels (vecteur de diffusion des connaissances complémentaire aux publications)
Difficultés avec les pôles de compétitivités qui ne sont pas en rapport avec les implantations géographiques des laboratoires concernés par les thématiques.
Remarques :
Ne plus isoler les CR hors de leur section d’origine. L’interdisciplinarité doit se faire autour de disciplines établies, en partant de la base. Des outils pourraient être les « hôtels à projets » et les RTRA.
La question des logiciels est également importante pour les SPI, à la fois du fait de la demande de logiciels par le secteur aval et par l’impact des logiciels commerciaux qui tendent à contraindre la recherche, à bloquer la créativité. Les mêmes remarques s’appliquent aux objets techniques.
Nombreuses possibilités de coopérations avec toutes les sections de ST2I. Ne pas oublier les interactions avec MPPU et les Math en particulier (Traitement du signal et Automatique entre autres). Il y aura un chargé de mission pour les liens entre sections 01 et 07.
Présentation de la section 08 par P. Beauvillain
Les transparents sont disponibles dans l’espace de partage Internet du CSD.
Quelques éléments importants :
Nano (technologies,matériaux, magnétisme, photonique…). Développements conjoints avec MPPU, Chimie et sections 7 et 9 de ST2I. La stratégie est de renforcer l’Interdisciplinaire ; d’insister sur les questions d’instrumentation et de métrologie ; d’avancer sur la nano fabrication à bas coût ; il est nécessaire de continuer la mise en place de plateformes technologiques et de grandes centrales ; la question des impacts éthiques et sociétaux doit être prise en compte.
Systèmes. Autonomie des systèmes nomades et embarqués ; augmentation de la densité de l’information ; aide à la santé et la personne ; fiabilité des systèmes ; contrôles biométriques…
Remarques :
En comparaisons avec les questionnements de la section 9, quelle est la place du problème de vieillissement ? C’est plutôt une question de fiabilité. Pour une grande partie des applications, les composants sont éliminés avant vieillissement. Mais pas dans le spatial ou l’aéronautique ni pour tout ce qui est des composants électroniques de puissance.
Question sur la place de l’électronique organique et moléculaire.
Présentation de la section 09 par T. Bretheau
Les transparents sont disponibles dans l’espace de partage Internet du CSD.
Quelques éléments importants :
Forts besoins en modélisation et en simulation en particulier du fait de l’hétérogénéité des phénomènes : multi-échelle, multi-physique, multifonction.
Approche scientifique de l’assemblage : « du matériau à la structure ».
Liens avec les SHS sur les thématiques de la psycho-acoustique et sur les questions de productique.
Problèmes d’Automatique (contrôle actif = commande, problème inverse = identification) essentiellement traités en lien avec des chercheurs en Math (MPPU).
Remarques :
Peu d’affichage sur les nano, en partie par ce que les problématiques de propriétés volumétriques des matériaux n’est pas si différente à l’échelle nano. Mais les choses sont bien différentes pour ce qui est des propriétés surfaciques.
En lien avec les attentes des industriels une évolution majeure en cours est celle de la modélisation incertaine et la conception robuste qui l’accompagne.
Présentation de la section 10 par J. Bertrand
Voir les transparents dans l’espace de partage Internet du CSD.
Quelques éléments importants :
On retrouve des questionnements analogues à ceux de la section 09 concernant les besoins de modélisation, simulation et commande.
Il y a de forts besoins matériels pour l’expérimentation. Penser à la mutualisation de ces moyens.
Contacts à renforcer avec l’ONERA et le CEA en mécanique des fluides, avec la Chimie pour ce qui est du génie des procédés, avec l’INRA pour le traitement thermique des produits agroalimentaires, avec la section 08 pour la thermique en électronique de puissance.
Sur la question de la combustion le CNRS a un poids prépondérant.
Remarques :
Il y a clairement des perspectives à développer en commun les questions de modélisation, simulation et contrôle avec les chercheurs de la section 07.
Beaucoup de liens possibles avec la section 8 au delà de l’électronique de puissance (ex : plasmas dans les écrans, micro-fluidique …)
Présentation de la CID 45 par M. Denis
Le CID 45 fonctionne en relation avec les sections 07, 27 et 34 et traite des questions de cognition et langage, que se soit pour la conception de systèmes artificiels, l’analyse et la modélisation de systèmes naturels et les interconnections entre ces deux. On trouve là les problématiques d’ergonomie, d’analyse des facteurs humains mais aussi de réalité virtuelle et de réalité augmentée.
Les recrutements faits par le CID concernent des candidats qui ont montré une très bonne qualité dans leur discipline d’origine et qui manifestent un intérêt particulier pour l’interdisciplinaire.
Les axes prospectifs du CID sont :
Langage et cognition, ingénierie du langage
Modélisation des fonctions cognitives
Cognition et technologies (systèmes de réalité virtuelle, systèmes électro-neuronaux…)
Le CID 45 comme le CID 44 (Bio Informatique) s’appuient sur des communautés existantes affirmées. Ce n’est pas un simple affichage prospectif.
Discussions sur la mise en forme de la contribution de ST2I au plan stratégique du CNRS
Les discussions ont porté principalement sur la façon de présenter les choses. Doit-on insister sur des aspects scientifiques ou sur les enjeux sociétaux ? Les enjeux sociétaux tels que « Santé », « Energie » ou « Développement Durable » ne sont-ils pas trop vagues et consensuels pour présenter le département. Nous avons donc conclu à une présentation en trois points :
Sujets scientifiques prospectifs transversaux dans ST2I
Enjeux sociétaux et industriels
Outils et politiques à mettre en place pour répondre à ces défis et enjeux
Le rapport de CSD est en cours de rédaction et chacun peut y contribuer. Il semblerait que l’échéance soit la fin de l’année.
Position des SDV au CNRS
Y. SEGUI propose que le CSD prenne une position consensuelle sur la place des SDV au CNRS en réaction aux propos de la Présidente C. BRECHIGNAC et tenant compte de contacts qui indiquent que les inquiétudes se sont partiellement dissipées.
Texte proposé par Y. SEGUI et modifié par S. CANDEL sur lequel personne n’a fait d’autre remarque. Il n’y a pas eu d’opposition à cette proposition.
« Le conseil scientifique du département ST2I note que de nombreux projets de recherche ont été et sont menés en collaboration avec des chercheurs, des équipes et des laboratoires du département SDV. La présence d’équipes La poursuite de ces collaborations ouvre des perspectives susceptibles de conduire à des avancées notables tant sur le plan de la connaissance que sur celui des retombées économiques. En conséquence, le Conseil Scientifique du département ST2I souhaite que la direction du CNRS maintienne un développement équilibré de toutes les disciplines. Cet équilibre indispensable à la conduite de projets en partenariat entre les départements est une des forces de l’organisme. »
Motions votées par les sections au sujet de l’AERES
De même une courte discussion concernant les motions votées par les sections au sujet de l’AERES semble dégager un point de vue unanime qui peut se résumer par le texte suivant proposé par Y. SEGUI :
« Le conseil scientifique du département CSD a lu avec attention les motions votées par les sections sur le rôle futur de l’AERES et s’associe aux inquiétudes qu’elles expriment. Il demande à la direction de cette agence d’utiliser le plus largement possible la possibilité offerte par les textes de s’appuyer sur les évaluations que les sections du Comité National de la Rechercher Scientifique réalisent chaque année. Il demande à la gouvernance du CNRS de relayer ce souhait auprès de l’AERES. »