Par Henri Audier Le courrier ci-joint montre que les BDI du CNRS vont être supprimées, du moins cette année. Tantôt par des réformes de structures, tantôt par les restrictions de crédits, le gouvernement oblige le CNRS à abandonner toujours plus de son rôle. Réservées aux ingénieurs (d’une liste d’écoles précise), ces allocations de thèses venaient en plus des allocations banalisées ou des CIFRE. Elles étaient cofinancées par le CNRS et un partenaire (entreprise ou région). Dans un contexte où le nombre de docteurs stagne en France autour de dix à onze milles par an (Grande-Bretagne : 15000, Allemagne : 25000), c’est un nouveau coup porté au doctorat sur lequel Pécresse ne tarit pourtant pas de louanges, du moins pour les médias. Ces allocations donnaient aux ingénieurs, notamment en Chimie et dans « les sciences de l’ingénieur », une formation par la recherche et étaient donc un pont entre les écoles, les organismes et, au t...