Nul n’ignore que depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, voila un an, deux visions de l’avenir du CNRS s’affrontent jusqu’aux plus hautes sphères de l’état. D’un coté, on pense à un CNRS mis en morceaux, de manière à les assimiler à certaines grosses universités et à d’autres organismes de recherche, mieux en cour. L’autre vision de l’avenir, même si elle est critiquable, est plus sérieuse. Elle considère que le CNRS est la raison des succès de la recherche française (honteusement sous dotée, notamment dans sa partie universitaire – et pourtant efficace). Elle pense donc que le maintien de la structure du CNRS est la clé de la réussite – en termes d’efficacité scientifique – des différentes réformes récentes (ANR, Pôles de compétitivité, LRU). Rien n’est joué. Jean-Marc Douillard, membre du Bureau national du SNCS, élu au Conseil scientifique du CNRS,