Depuis plus d’un an, le gouvernement met en place sa politique de recherche, avant même que la loi ait été discutée au Parlement, politique en contradiction totale avec les demandes de la communauté scientifique et des syndicats. Au centre du dispositif sont placées des agences, notamment l’Agence nationale de la recherche (ANR), dont les orientations sont déterminées par le gouvernement. Le financement par l’ANR sera désormais la principale possibilité de survie des laboratoires. Cette politique aboutira à opposer entre eux les laboratoires, les universités, les organismes et les régions au lieu de favoriser les coopérations indispensables à la recherche. Cette loi programme la récession de la recherche publique. Elle est inacceptable. 1- Le «Pacte pour la recherche» organise au mieux une stagnation globale de la recherche publique Les syndicats et SLR ont demandé que le budget alloué à la seule recherche publique, hors grands programmes i...