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livre vert de la commission européenne: commentaires

mmSNCS-FSU14 juin 2007

La commission européenne a émis récemment un document définissant les perspectives pour le futur de la recherche en europe. La vision développée ne semble pas aller vers plus de service public.


[un questionnaire ->
http://ec.europa.eu/research/era/questionnaire_en.html ]
(long et contraignant ?) est proposé

[livre vert ->
http://ec.europa.eu/research/era/pdf/era_gp_final_fr.pdf]

[working paper ->
http://ec.europa.eu/research/era/pdf/era_swp_final.pdf]
(plus détaillé) de la commission

« For as long as universities are more concerned with their quest for academic knowledge and publishing papers, interplay with the private sector and its pursuit of innovation and products would remain challenging »
les déclarations du commissaire chargé de la recherche Européenne
semblent confirmer fortement les risques d’orientation anti service public du projet (dans le contexte d’autonomie financiere envisagé en France, notamment).


REMARQUES (transmises à l’international de l’éducation pour participer au document préparé par la CSEE/IE)


comments on green paper (from D.Jouan, SNCS France)

One can easily observe that research priorities tend to be similar all over the world: this should not improve by concentrating all choices at upper level (Europe). To avoid unnecessary limitations in the process of knowledge progress, the policy should be to:

– Coordinate at European level only what really belongs to this level: large instruments or infrastructures, global equilibrium, good minimal practices, removing of administrative obstacles to mobility

– Strenghten research and initiative potential of national and local institutions, which implies financial ressources, recruitement and promotion capacities in the long range. This is not compatible with divorcing structures from financing and promotion capacities as it is suggested in the green book (3.5)

– Aim at developing research, by helping creativity, not to squeeze it by blind performance driving on quantitative indicators.

– Respect the autonomy and internal ressources (>70%) of public structures, especially concerning fundamental research, when dealing with the development of the interface between public research and industry.

– Aim at symplifying/standardizing the process of application to funding agencies, but keeping a sufficient level of internal ressources (>70%) in public research institutions, and without restricting assesment of scientific policies and activities to a metric one (see discussion going on in UK).

– Develop attractive careers: promotion should neither depend on mobility nor be linked to external or extra national recruitment.

– Encourage Mobility of development, and development of attractive jobs: first priority: create permanent positions and career prospects where people live (individual mobility should not be a goal in itself, a constraint, but a freedom).

– Develop recruitment of young researchers on permanent positions. Civil servant status is well suited for public research, which supposes a strong personal commitment.

– Aim at aligning work regulations and social security on the best ones in Europe: charters like the one for researchers must be considered as a set of guaranteed minimal conditions and not used as a goal in the countries where the social and working conditions are more advanced.

– Scientific assessment should not become a metric process that just compiles quantitative indicators. Research assessment must be plural and contradictory, intrinsically in the process itself. Scientific evaluation committees – at all levels including the European one – then must represent widely the involved research community in its diversity:

– Scientific committees, for instance eurab, should include an important part of elected scientists, a wide election being the best way to favour intellectual diversity.


résumé de remarques sur le livre vert (D.Jouan, SNCS France) :

– ne coordonner au niveau européen que ce qui est pertinent: grands instruments et infrastructures, grands équilibres, bonnes pratiques minimales, suppressions des obstacles administratifs à la mobilité

– on observe facilement que les grandes priorités sont les meme partout sur terre. Ceci ne doit pas conduire a plus de concentration des décisions, en particulier en Europe.

– l’objectif devrait etre de développer la recherche, libérer les créativités, et non pas de la pressurer par un pilotage s’appuyant sur des indicateurs de performances quantitatifs.

– il faut favoriser des capacités de recherche et d’initiative aux niveaux des établissements, locaux ou nationaux, ce qui suppose qu’existent des ressources financieres, des capacités de recrutement et de promotion ayant une certaine pérénité. Ceci n’est pas compatible avec la dissociation des structures, des financements et des perspectives de promotion qui apparait dans le livre vert.

– Le développement de l’ interface recherche publique/industrie doit respecter l’autonomie et les moyens propre (>70%) des structures publiques ayant des missions de recherche propre.

– Aller vers une simplification/standardisation des dossiers d’appels d’offre, mais sans restreindre (cf au dessus) le financement de la recherche aux appels d’offre, ni l’évaluation à évaluation « metrique » par indicateurs (cf UK).

– Carrieres: les promotions ne doivent pas etre conditionnées par des mobilités ou un recrutement externe ou extra national.

– mobilité du développement, attractivité de l’emploi: creer des emplois permanents et des perspectives de carriere la ou les gens vivent (la mobilité ne doit pas etre un objectif, mais une liberté).

– Favoriser le recrutement jeune sur poste permanent. Le statut de fonctionnaire est particulierement indiqué pour la recherche publique, qui suppose un engagement personnel important.

– Viser à une standardisation par le haut des emplois, couvertures et avantages sociaux: les chartes minimales doivent etre des garanties et non l’objectif.

– l’évaluation ne doit pas devenir une compilation d’indicateurs. Elle doit de plus etre plurielle et contradictoire intrinsequement, ce qui impose des comités scientifiques le plus largement représentatifs, y compris au niveau européen:

– les comités scientifiques, notamment eurab, doivent comporter des chercheur et enseignants chercheurs élus, seul mécanisme favorisant la diversité intellectuelle.



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