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VRS N°362 09/2005

mmSNCS-FSU9 septembre 2005

Dossier : Environnement et eau


L’Edito de Jacques Fossey, Secrétaire général du SNCS-FSU : L’eau du moulin des altermondialistes

Ces dernières années, les catastrophes naturelles se sont multipliées. Après les tempêtes de décembre 1999 et la canicule de l’été 2003, l’année 2005 aura aussi été calamiteuse : nouvelle sécheresse sévère en France, feux de forêts exceptionnels dans la péninsule Ibérique, ouragan en Louisiane. Des évènements du même type se sont déjà produits dans le passé mais leur fréquence, de plus en plus élevée, doit nous alerter. De façon indubitable, nous observons, depuis la fin du xviiie siècle, une accélération du réchauffement planétaire. En une cinquantaine d’années, un même individu a pu noter que les glaciers alpins se sont nettement rétractés. Que l’activité humaine soit la cause de ces changements climatiques, de moins en moins d’individus en doutent.

La question dérange autant la droite que la gauche car leurs politiques sont basées sur une croissance soutenue. Une croissance ralentie de 1,5 % par an reste malgré tout une croissance qui, année après année, entraîne une activité économique accrue. Quant au SNCS, en appuyant l’objectif de 3 % du PIB pour la recherche en 2010, nous participons aussi à ce mouvement.

La croissance économique est sous-tendue par les politiques natalistes. Même si l’information doit être confirmée, il y aurait, aujourd’hui, autant d’individus vivants qu’il y en a eu depuis l’apparition de l’Homme. Affolant. Néanmoins, il est de mauvais ton de remettre en cause les politiques natalistes. Seuls les Chinois ont abordé concrètement cette question. Comme l’ensemble de l’humanité a vocation à participer à la croissance, cela va rapidement poser problème. On le voit aujourd’hui avec l’émergence économique de la Chine et la répercussion sur l’augmentation des prix des matières premières. Les conséquences écologiques de la croissance mondiale sont bien réelles. Pour les résoudre, on doit faire passer l’intérêt collectif avant les intérêts particuliers. Tâche difficile. L’eau, problème que nous abordons dans ce numéro, fait partie de cet enjeu.

Il y a une vingtaine d’années, lorsque les « écolos » attiraient notre attention sur les conséquences de notre mode de vie sur le devenir de la planète, beaucoup, parmi nous, se montraient sceptiques. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Dire que l’ultra-libéralisme est le seul responsable de cette situation est facile et certainement un peu court. Pouvons-nous régler ce défi par une gestion « plus intelligente » de nos sociétés ? Cela est encore possible mais il ne faut pas tarder. Nous devons tous nous mobiliser sur cet objectif pour imposer une autre politique pour l’avenir de la planète Terre.

VRS 362



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