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Résumé global, introduction et liens; quelques aspects du projet européen pour la recherche :

mmSNCS-FSU9 décembre 2004

L’europe et l’espace européen de la recherche sont une belle idée (« travailleurs de tous les pays… ») , le dépassement des nationalismes est presque réalisé.

Mais ces objectifs sont actuellement associés avec des reculs sociaux majeurs

 sur l’emploi (CDD, AGCS, ….

 la protection sociale,

 la retraite

 le service public, remplacé par les agences.

Ces réformes sont supposées doper l’économie
et etre compensées par la croissance. C’est le credo d’organismes comme l’OCDE, qui place toute sa confiance dans les mécanismes de marché.

Il ne s’agit pas que d’effets passagers de conjoncture, car a lire attentivement les documents produits par le systeme européen, on constate une complaisance inadmissible avec les pièges libèraux les plus grossiers, du type de l’argument précédent.
S’il ne s’agit pas bien sur de s’enfoncer dans la médiocrité l’objectif de « l’économie de la connaissance la plus dynamique du monde » doit etre questionné en soi (combien de temps est supposé survivre ce beau modèle ?) en particulier si l’aspect économique devient hégémonique, ce qui n’est pas loin d’etre le cas.

Il s’agit donc d’un vrai probleme politique, qu’il faut traiter au grand jour et non dans le consensus poli.

Il faut vraiment réaliser les promesses de l’europe et pas seulement le grand marché.

ce qui passe notamment par une recherche publique renforcée et dynamique.
Bien sur le projet de doper la recherche et la créativité en général est attractif, sous cet angle c’est l’objectif naturel de l’humanité depuis la découverte de la taille du caillou contondant, mais la réduction de ce projet à sa contrepartie économique, dans une spirale aussi accélérée que la technologie le permette, mène directement aux pires craintes des citoyens sur les dangers de la science (sans conscience déja dénoncée depuis belle lurette), voire a l’esclavage quand on observe le sens du progres selon certains en Europe.

Un des problèmes aigus pour apréhender le projet européen est l’abondance de documents plutot verbeux produits en série. Un exemple bien connu est la « constitution » que quasiment aucun citoyen n’aura lue. Ceci requière une activité de suivi, et d’extraction des points qui peuvent receler des pièges pour l’avenir. Nous partons ici du postulat que ce qui est écrit dans ces documents, l’aspect généralement technocratique, ne sont pas anodins mais au contraire signifiants.
Plus, certaines remarques qui ont l’air d’être faites en passant, type « tiens, ca serait bien de pouvoir employer ceux qui ne peuvent etre payés normalement » doivent etre prises tout à fait au sérieux car on sait bien comment les réformes s’insinuent progressivement.
Il n’est pas possible d’être exhaustifs, mais ce n’est pas vraiment un probleme tant les redites sont nombreuses (voire les idées nouvelles pas si fréquentes meme si la forme change) et que donc un systeme d’échantillonnage est tout a fait adapté.

Le dossier est divisé en rubriques qui contiennent un texte de synthèse renvoyant aux différents textes et notes. ceux ci sont aussi référencés dans la présente rubrique de résumé et d’introduction. Chacun est invité a déposer des propositions de notes (en faisant ressortir les idées force qui pourraient etre considérée comme typiques (comme « professionaliser la gouvernance » ou « encourager la mobilité » ou « un suivi de carrière par de vrais professionnels ») et qui pourraient être introduites dans un lexique arborescent.

Le CLORA réalise une action très utile de suivi des actualités de la commission européenne concernant la recherche, et une part importante des notes qui ont été produites par Pierre Coirier sont des résumés de ceux réalisés par le CLORA, avec un éclairage plus critique concernant les présupposés économiques, l’importance des services publics vs celle du marché, etc…

(octobre 2006: en cours de mise à jour, les liens et les notes ne sont plus accessibles en attendant)


voir les résumés de rubriques:

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