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Précarité : documents récents et nouveau bluff de Pécresse(15/02/2010)

mmSNCS-FSU15 février 2010

Précarité : documents récents et nouveau bluff de Pécresse

Dans la toute dernière période, plusieurs études sont parues sur la précarité :

 Un travail de l’OST, sur les CDD chercheurs post-thèse, que nous avons résumé et commenté : http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=2128

 L’enquête inter-syndicale : http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=2213

 une étude sur la précarité à l’INRA ci-dessous

 enfin le rapport 2009 de l’observatoire de l’emploi scientifique ci-dessous.

Ce document contient un paragraphe sur « les non-permanents » qui reprend les résultats du travail de l’OST, en y ajoutant des données en grande partie déjà connues sur les ATER. Mais ce paragraphe ne contient aucune évaluation du nombre de précaires.

Cela n’a pas empêché Pécresse de présenter le rapport, sur le site du ministère comme suit :
« S’appuyant sur les données fournies par le rapport, le ministère estime à 37 000 le nombre de personnels non-titulaires (c’est-à-dire n’ayant pas le statut de fonctionnaires), dont 23 500 dans les universités.
Ces chiffres recouvrent des réalités très diverses comme par exemple les attachés temporaires de d’enseignement et de recherche (ATER), les moniteurs, les lecteurs ou encore les maîtres de langue ».

La manœuvre est simple : il s’agissait de minimiser, voire de discréditer, l’enquête des syndicats, aboutissant à évaluer entre 45 000 et 50 000 le nombre de précaires dans l’ESR. Et pourtant, le chiffre que Pécresse a sorti de son chapeau a immédiatement était repris par plusieurs sites sans vérifier, qu’il était bidon et ne se basait en fait sur rien.

Cela a servi de prétexte à la CPU de minimiser l’ampleur du désastre. D’après Fabienne Gismond (site Educpros), pour la Conférence des présidents d’université (CPU), l’étude (syndicale) « met le doigt sur plusieurs problèmes récurrents réels : protection sociale non suffisante en période contractuelle, niveaux de rémunération discriminants entre homme et femmes, stabilisation non assurée au terme d’une période donnée de travail ». Un groupe de travail doit y réfléchir. C’est ce qu’on appelle dégager en touche.

 Sur France-Info, le Président de Paris 13, responsable « précarité » à la CPU, a été on ne peut plus lénifiant en déclarant que s’il y avait quelques cas isolés de précarité, il était près à recevoir les syndicats pour les régler. Il est vrai qu’il faisait partie des universités qui n’avaient pas cru devoir répondre à l’enquête de l’OST…

Le bluff de Pécresse a donc en partie marché : c’est ça la com’ !

Précaires-INRArapport 2009 de l’Observatoire de l’emploi scientifique



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