Pour nos primes : ni RIFSEEP, ni statu quo ! Revalorisation de nos rémunérations et égalité de traitement.
Parce que le RIFSEEP va encore plus loin que la Prime de Fonctions et de Résultats (PFR) et aboutit à encore plus individualiser les salaires,
Parce qu’il remet en cause l’ensemble des garanties statutaires individuelles et collectives des agents et sera un frein au droit à mutation,
Parce que le RIFSEEP entérine les déqualifications de postes, permettant à un agent d’exercer des fonctions qui ne relèvent pas de son corps,
Parce que ce régime indemnitaire n’est pas revalorisé et ne garantit même pas la moyenne interministérielle à chaque agent,
Parce que, à enveloppe constante, ce sont les collègues et l’emploi qui paieront pour les quelques-uns qui verront leurs revenus augmentés,
Parce que le RIFSEEP a été rejeté par toutes les organisations syndicales présentes au Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’État.
Les soussignés refusent l’instauration du RIFSEEP. Ils exigent que :
les corps ITA, ITRF et de bibliothèques soient exemptés du RIFSEEP ;
les arrêtés concernant la filière administrative de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur (AENES) soient abrogés ;
les primes soient liées au grade et non au poste occupé, qu’elles suivent l’évolution du point d’indice, et soient non modulables individuellement ;
les primes, pour toutes les catégories, soient revalorisées au niveau national, (le taux moyen de prime servi dans notre ministère est de l’ordre de 12 % contre 45% dans les autres ministères -chiffres Fonction Publique 2011) ;
toutes les primes servant de complément salarial soient ensuite intégrées dans le traitement indiciaire et les grilles revalorisées en conséquence.