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Perspectives pour l’emploi en europe

mmSNCS-FSU14 janvier 2005

On dit souvent que le plan initial a été dressé à un moment ou tout était en croissance, sous la bulle du nasdaq, et que on a été pris par surprise.
Mais c’est aussi une methode (management, gestion.. ?) de toute maniere de faire croire que les sacrifices d’aujourd’hui seront compensés au centuple apres demain, d’échanger des pertes immédiates avec des promesses.

décidée en mars 2000 la stratégie de lisbonne suscite de nombreuses analyses, alors que ses objectifs vont etre révisés en 2005.
La stratégie de lisbonne a été soutenue par la CSEE.
le rapport de l’ancier premier ministre Néerlandais wim Kok (2004) montre que le nombre d’emplois n’augmente pas
par contre l’age officiel de la retraite s’allonge !! et c’était prévu : pension reform: increasing standard age of retirement (p27) pour arriver à 65 ans (age moyen !) et suppression des mécanismes pour partir plus tot en retraite. il est aussi question de flexibilités, sur les contrats de travail , la protection sociale, pour le bénéfice mutuel de l’employeur et du salarié (pas de doute).
C’est aussi ce rapport la qui dit qu’il faut pouvoir employer de plus bas salaires ? (mais c’est quelquepart)

Le rapport de Wim Kok est une analyse tres intéressante, notamment par son explication du déficit comme mécanisme régulateur, avec une vision large qui prend en compte du long terme et des pays émergents, qui parfois laisse pointer une vision du progres tout a fait remarquable: augmentation du travail temporaire, augmentation du nombre d’heures travaillées dans une vie.

Le rapport s’alarme de la baisse du taux de croissance de productivité par salarié en Europe mais ceci tient il compte des changemement geopolitiques ?

Le commissariat au plan dans son suivi de la politique de lisbonne (avril 2004, p.13) fait remarquer qu’il s’agit d’une politique de développement de l’offre d’emploi (agés, femmes,…), mais pas de la demande. Qu’il n’y a pas d’étude de détail qui mette en évidence les mécanismes et qui permettraient vraiment d’avoir un modele pour suivre et comprendre. Dans ces conditions ce n’est pas étonnant que la demande ne suive pas.

A propos du rapport SAPIR, qui a mis en cause l’efficacité du modèle actuel, un rapport du clora note que « les économistes ont observé qu’il n’y a pas eu d’accélération de la croissance dans l’Union en 30 ans et que celle-ci a perdu au moins un point de croissance potentielle par rapport aux années 1970. L’absolue priorité pour les années à venir doit donc porter sur la croissance, ce qui doit permettre d’une part de préserver un modèle social européen fondé sur la solidarité et d’autre part de réussir l’élargissement en augmentant rapidement le niveau de vie des nouveaux Etats membres »
le rapport n’est disponible que chez oxford press, mais on peut trouver un article des auteurs, qui le résume:
Look next at policies. In March 2000 at the Lisbon summit EU leaders set the target of making Europe « the most competitive and dynamic knowledge-based economy with sustainable economic growth and greater social cohesion ». These are fine words – but turning them into reality at national and EU levels has proved more elusive.

Le conseil économique et social conclut comme l’OIT que le modele social européen doit etre étendu au reste du monde mais qu’il y a actuellement des risques sociaux liés au durcissement de la compétition dans un contexte mondialisé. La lutte contre le stress au travail, l’offre de logement accessibles et l’augmentation de la formation sont des outils privilégiés pour lutter contre les menaces a la cohésion sociale.

La tension et les échelles de temps différentes (voir l’introduction) entre le développement humain durable et les réformes économiques sont a mettre en relief, notamment face aux rappels de la commission qui portent plus sur les criteres de limitation des budgets, de flexibilité de l’emploi et de mobilité que d’inquiétude sur l’augmentation de la pauvreté, indéniable. les piliers économiques, sociaux et environnementaux doivent etre traités sur un meme pied, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Ce qui n’est pas tout à fait surprenant dans la mesure ou les key points initiaux étaient

 augmenter l’adaptabilité

 attirer plus de travailleurs sur le marché

 améliorer la formation

 améliorer la gouvernance

Donc, ce qui est écrit dans les documents officiels est plutot inquiétant, et comme on le voit avec la retraite la partie négative est en train de se mettre en place, tandis que les autres promesses n’arrivent pas.

concernant les professions de la recherche

L’objectif global d’augmenter l’activité de recherche en passant de 2 a 3% du PIB correspond a une augmentation de 700000 chercheurs (au sens large).
Ceci suppose de développer les débouchés pour les chercheurs dans le privé.
Pour les chercheurs, on affiche le souci d’améliorer l’attractivité.

Mais ceci est associé à une tres forte mobilité (la mobilité est 5 fois supérieure aux US, il faudrait « donc » imiter), ce qui d’ailleurs pose des questions sans réponse, en particulier pour les femmes qui seraient plus sensibles que les hommes à certains aspects comme une vie de famille, des parents, des enfants, etc.. (et peut etre culture, langue ?)
Typiquement il s’agirait de deux contrats de 5 ans, avant la stabilisation éventuelle (!) vers 40 ans.

Cette précarisation apparait dans de nombreux écrits concernant les métiers de chercheur réalisés par des structures au niveau européen (EURAB, ESF, commission européenne)



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