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Obama demande à Sarkozy de suspendre les décrets (01/04/09)

mmSNCS-FSU2 février 2009

Dépêche de l’AFP 1er avril 2009, 11h57

La première déclaration du président Obama à sa descente d’Air Force One à Londres n’a pas manqué de surprendre même les observateurs les mieux avertis. En effet, le président de Etats-Unis a déclaré que son plan de relance pour sortir de la crise qu’il va présenter au G20 doit « se fonder sur une nouvelle politique mondiale concertée et ambitieuse de la recherche et de l’innovation, qui seule peut nous permettre d’échapper au marasme actuel ». « Les chercheurs doivent être les nouveaux « founding fathers » (pères fondateurs) du monde de demain et la recherche est la nouvelle ‘frontier’  » a-t-il ajouté. Par conséquence, il a annoncé qu’il proposerait que les chercheurs et les universitaires de tous les pays soient « étroitement associés au processus concerté de sortie de la crise mondiale ».

Interrogé par un journaliste français sur ce qu’il pensait de la crise actuelle de la recherche et de l’université française, le président Obama a affirmé qu’il la « suivait de très près depuis ses débuts, comme d’ailleurs tout ce qui concerne la recherche dans le monde ». À un autre journaliste qui lui demandait ce qu’il pensait du discours du 22 janvier du président français sur la recherche, le président Obama a rappelé que si effectivement « il y a de la lumière et c’est chauffé », on le doit avant tout à des chercheurs et des inventeurs du passé qui ont permis la révolution électrique et notamment à Thomas Edison « a great American ».

Toujours sur la crise actuelle, il a déclaré réfléchir à l’extension du modèle français : « Ce qu’il nous faut, c’est un CNRS à l’échelle mondiale et pas un éparpillement de petits instituts repliés sur leur discipline et leur nation ». Enfin, sur la question du décret des chercheurs et de la masterisation des formations d’enseignants, le président Obama a déclaré : « Bien entendu, il n’est aucunement dans mon intention d’ingérer dans les affaires françaises mais comme je compte bien faire de la recherche ma priorité, tous les grands et les petits pays, dont la France, ont besoin, dans ce domaine, d’une situation apaisée et d’une confiance réelle entre le monde politique et celui de la recherche. Je me permettrai donc de conseiller au président français de rétablir cette confiance, ce qui passe sans doute par un retrait des deux réformes ». « Allez-vous rencontrer Mme Pécresse et M. Darcos? » lui a demandé le correspondant des Dernières Nouvelles d’Alsace. « Non, je ne connais pas ces personnes, mais je compte bien, en marge du sommet de l’OTAN à Strasbourg, rencontrer une délégation d’enseignants chercheurs des universités de Strasbourg et de Clermont-Ferrand » a-t-il répondu. Il a, en revanche, refusé de dévoiler « pour des raisons de sécurité » le nom de ces personnes triées sur le volet et l’heure et le lieu du rendez-vous. Des rumeurs insistantes évoquent pour des « raisons symboliques évidentes » le restaurant La victoire près de l’université ou encore la Winstub Le clou de la « petite France ».

Klaus Schönewiese, correspondant AFP au G20 de Londres.

Ecrit le premier Avril



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