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Mise en place d’Allistene, Alliance des Sciences et Technologies du Numérique ( 17/03/2010)

mmSNCS-FSU17 mars 2010

Mise en place d’Allistene,

Alliance des Sciences et Technologies du Numérique

La position du Conseil scientifique du CNRS

Alors que Allistene était officiellement mis en place, le CS du CNRS précisait : « Au sujet des « alliances », le Conseil scientifique prend connaissance avec intérêt de la mise en place de procédures de concertation et de coordination systématiques entre organismes de la recherche publique travaillant sur des thèmes connexes. Le Conseil scientifique refuse cependant la dérive vers une logique de programmation et de restructuration des organismes de recherche. Il désapprouve le manque de transparence des alliances vis-à-vis du personnel de la recherche, qui ne peut y voir que des instruments de pilotage technocratique déconnectés de la vie des laboratoires et restreignant la liberté de la recherche, qui est pourtant une des missions du CNRS. Il met en cause la légitimité vis-à-vis de la société de ces structures animées par des personnalités souvent nommées de façon arbitraire.

Plus spécifiquement : « Le Conseil scientifique attire l’attention de la direction du CNRS sur la nécessité de consolider le nouvel institut INS2I avant d’aller plus loin dans l’alliance Alistene ».

Le communiqué officiel du 8 mars 2010

Le 1er mars 2010 s’est tenue la première réunion de coordination de l’Alliance Allistene. Elle regroupe, en tant que membres fondateurs, les acteurs nationaux majeurs de la recherche en STIC : la CDEFI, le CEA, le CNRS, la CPU, l’INRIA et l’Institut Télécom. Allistene a pour but d’assurer une réflexion commune et une coordination entre ses membres en terme de prospective et de stratégie globale, d’enjeux de formation supérieure, de programmation, de partenariats européens et internationaux, et de valorisation et relation industrielles. Elle s’appuiera pour fonctionner sur six groupes de travail appelés « groupes programmatiques » formés de chercheurs de haut niveau, et sur une répartition des tâches entre un président du comité de coordination en charge de l’animation globale et cinq vice-présidents en charge de l’animation du travail d’Allistene sur chacune de ses grandes missions.

Les membres d’Allistene ont choisi Michel Cosnard, président directeur-général de l’INRIA, comme président du comité de coordination de l’alliance pour une durée de deux ans.

Le comité rassemble les dirigeants ou représentants des six organismes partenaires au moment de la fondation de l’alliance : la CDEFI (Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs), le CEA, le CNRS, la CPU (Conférence des Présidents d’Universités), l’INRIA et l’Institut Télécom. Ce comité assure une coordination des membres fondateurs sur cinq grandes missions dont l’animation est confiée à un vice-président : Philippe Baptiste (CNRS) pour la prospective et la stratégie globale, Guy Cousineau (CPU) pour les enjeux de formation supérieure, Francis Jutand (Institut Télécom) pour la programmation, Christian Lerminiaux (CDEFI) pour la coopération européenne et internationale et Jean Therme (CEA) pour la valorisation et les relations industrielles.

S’inscrivant dans la stratégie nationale de recherche et d’innovation définie par le gouvernement en 2009, Allistene a pour mission d’assurer une programmation coordonnée de la recherche française dans les sciences et technologies du numérique. Pour y parvenir, l’alliance s’appuie sur des groupes programmatiques qui :

• rassemblent des personnels scientifiques des membres,
• sollicitent des experts désignés par le comité de coordination,
• et associent à leurs travaux, en qualité de partenaires, les représentants des pôles de compétitivité ou d’entreprises industrielles impliqués dans les domaines particuliers dont ils sont en charge.

Les six groupes programmatiques d’Allistene seront dédiés à six grandes problématiques de recherche dans les domaines suivants : « modélisation, simulation et contrôle de systèmes complexes », « architectures, algorithmique, programmation, sécurité et sûreté des systèmes », « signaux et télécommunications, réseaux, internet du futur », « interaction homme-systèmes, contenus et usages », « nanoélectronique, nanosciences pour les STIC » et « recherche intégrative, recherche technologique et intégration systèmes ». L’intitulé des groupes comme le contenu des domaines concernés restent à préciser.




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