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Le gouvernement programme la suppression de 2000 emplois pour les seuls EPST (17/05/2010)

mmSNCS-FSU17 mai 2010

Le gouvernement programme la suppression de 2000 emplois pour les seuls EPST

Les Echos viennent d’en faire l’annonce : il y aura pour « les opérateurs de l’Etat » (dont le CNRS, l’Inserm, etc…) 1,5 % par an de suppressions d’emplois chaque année pendant trois ans et 10 % de baisse des crédits en trois ans (texte en annexe). Cela représente deux milles postes supprimés pour les seuls EPST. Merci pour les précaires !
http://www.lesechos.fr/info/france/020533991304-matignon-veut-realiser-6-milliards-d-economies-sur-les-depenses-d-intervention-de-l-etat.htm

En fait, la presse gouvernementale présente le choix de l’austérité comme une conséquence de la crise grecque. Simple manipulation car il n’en est rien. Dès le lancement du Grand emprunt il y a six mois, Sarkozy avait averti : « Les intérêts de l’emprunt seront compensés par une réduction des dépenses courantes dès 2010 et une politique de réduction des dépenses courantes de l’Etat sera immédiatement engagée ».
http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/09-12-14dossierdepresseEmpruntnational.pdf

Mieux, milieu février, Eric Woerth qui annonçait exactement les chiffres donnés aujourd’hui : une baisse de 5 % de l’emploi des opérateurs d’Etat et de 10 % des crédits, sur trois ans.
http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=2232

Le but est clair : remplacer, plus encore, les crédits de base par des appels d’offre tenus en main par le pouvoir et les emplois statutaires par des CDD. Le choix fait par Sarkozy de maintenir le paquet fiscal (13 à 15 milliards par ans), de réduire impôts et taxes pour les plus riches, n’est pas seulement un choix pour satisfaire une partie de sa clientèle électorale, c’est aussi le moyen de présenter comme inéluctable la démolition du service public.

Le texte des Echos
« L’augmentation [du budget] sera limitée à l’inflation pendant trois ans (« zéro volume »), mais, « compte tenu de la dynamique inéluctable de la charge de la dette et des dépenses de pensions, cet objectif se traduira, dès 2011, globalement par une stabilisation en valeur de l’ensemble des autres dépenses de l’Etat. Certaines missions verront donc nécessairement leurs crédits diminuer en euros courants », indique le courrier que « Les Echos » se sont procuré. Pour y parvenir sont confirmés le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ainsi que la diminution de 1,5 % par an des effectifs des opérateurs (Météo France, CNRS, Pôle emploi, etc.). Le Premier ministre demande aussi à l’Etat comme aux opérateurs de réduire de 5 % dès 2011 les dépenses de fonctionnement courantes (10 % d’ici à 2013).
« L’ampleur du redressement budgétaire exige en outre que les dépenses d’intervention de l’Etat soient systématiquement réexaminées […]. Pour l’ensemble des dispositifs d’intervention, notre objectif doit être de réaliser le même effort que sur les dépenses de fonctionnement, soit une baisse en valeur de 10 % », indique le courrier. Le champ de dépenses visé représente cette fois plus de 60 milliards d’euros (contre moins de 10 milliards pour le fonctionnement courant). L’objectif d’économies sur trois ans dépasse donc 6 milliards. Il n’est pas chiffré pour 2011 ».



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