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INSERM – INRIA – CNRS – Licence : quatre articles de S. Huet (Libération)(01/02/2011)

mmSNCS-FSU1 février 2011

L’INRIA RECRUTE EN 2011 … 5 JEUNES CHERCHEURS

L’Institut national de la recherche en informatique et automatique (INRIA) va recruter en 2011 le nombre phénoménal de… 5 jeunes chercheurs. C’est ce que me fait remarquer un internaute probablement directement concerné par le sujet. Voici son courriel, un tantinet désabusé :
Bonjour M. Huet,

Je me permets d’attirer votre attention sur une information concernant l’emploi scientifique en France, et plus précisément le concours de recrutement des chercheurs à l’INRIA ouvert en 2011.

Je viens de constater que cette année seulement 5 postes de Chargés de Recherche 2ième classe seront ouverts au concours :
http://www.inria.fr/institut/recrutement-metiers/offres/concours-2011-5-postes-de-charge-de-recherche-2e-classe-sont-a-pourvoir/concours-2011
Je suis très surpris par ce nombre, puisqu’il correspond à une réduction drastique du contingent des recrutements.

A titre d’exemple, l’année dernière (2010), 19 postes étaient ouverts au concours (voir ci-joint le fac-similé du JO en date du 27 décembre 2009 annonçant l’ouverture du concours).

En 2009, 15 postes étaient ouverts au concours :
http://textes.droit.org/JORF/2008/12/11/0288/0035/

En 2008 : 31 postes !
http://admi.net/jo/20080101/ESRZ0700248A.html

En 2007 : 29 postes !
http://postes.smai.emath.fr/accueil/livret_final/livret005.html

En 2006 : 27 postes !
[http://postes.smai.emath.fr/accueil/livret_final/livret005.html

 >http://postes.smai.emath.fr/accueil/livret_final/livret005.html]

Voir la suite dans :
[http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/01/linria-recrute-en-2011-5-jeunes-chercheurs.html

 >http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/01/linria-recrute-en-2011-5-jeunes-chercheurs.html ]

NOUVELLES CRITIQUES SUR LE BUDGET DE VALÉRIE PÉCRESSE

Valérie Pécresse ne cesse de proclamer l’excellence… de son budget. Et juge même « indécent » (ici dans Les Echos) que des présidents d’université puissent protester contre leurs dotations 2011. La polémique sur les moyens de la recherche et des universités continue de plus belle.
C’est donc Axel Kahn, président de l’université René Descartes (Paris-5) qui remarque qu’avec une augmentation de son budget de fonctionnement de 1,5% (donc l’inflation au mieux) et «la baisse de 12 à 14%» des dotations en provenance du Cnrs de ses laboratoires mixtes avec l’organisme «notre potentiel d’interventions est inférieur de 1,5 à 2 millions d’euros à celui de l’an dernier».
Voir la suite dans :
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/01/nouvelles-critiques-sur-le-budget-de-valérie-pécresse.html

CHAUD ET FROID À L’INSERM

Douche écossaise pour l’Inserm – l’Institut national de la santé et de la recherche médicale. Un coup de chaud : il se réjouit du résultat de l’appel à projets du ministère pour des « cohortes », c’est à dire des études de santé portant sur des groupes de patients parfois nombreux, puisqu’il dirige ou participe aux 10 projets sélectionnés.
Un coup de froid, avant-hier son Conseil Scientifique a voté contre le projet de contrat d’objectifs 2011-2015 avec l’Etat, présenté par son PDG Alain Syrota. Par ailleurs on apprend des syndicats que les dotations des laboratoires de l’Inserm vont diminuer de 5% en 2011 par rapport à l’an dernier.
L’appel d’offre « Cohortes » du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche fait partie des « investissements d’avenir » financés sur le Grand Emprunt décidé par Nicolas Sarkozy. L’Inserm est impliqué dans les 10 projets retenus. A l’issue d’une sélection (10 projets retenus sur 44), l’Inserm sera porteur de projet de 4 grandes cohortes et associé aux 6 autres.

Les quatre études conduites par des chercheurs de l’Inserm permettront de suivre des populations allant jusqu’à 250 000 personnes et portent sur l’impact des facteurs environnementaux sur le cancer, l’état de santé des étudiants, les maladies psychiatriques et la mise en commun de cohortes de patients atteints de maladies dites rares (dites rares, car trois millions de personnes sont concernées pour 6 000 maladies différentes).

(….)

D’autres informations sur les autres cohortes sélectionnées dans le cadre de cet appel à projets sont disponibles sur le site du ministère, avec la composition du Jury, les fiches par projets retenus, le discours de Valérie Pécresse etc..
Maintenant, le coup de froid : le Conseil scientifique a en effet voté par 22 voix pour, 1 contre et deux abstentions le texte laconique mais pour le moins sévère [ photo non reproductible, voir le lien à la fin]
Le vote présente un sens précis : le refus de ce contrat n’est pas une protestation habituelle des seuls membres du Conseil Scientifique élus par leurs pairs sur propositions syndicales, puisque la majorité des membres nommés par les ministères de tutelle ont manifestement voté ce texte.
Voir la totalité de l’article sur :
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/01/chaud-et-froid-à-linserm.html

POLÉMIQUE ENTRE PÉCRESSE ET MONTHUBERT SUR LA LICENCE
«Pourquoi ne pas décider d’offrir partout un minimum de 400 heures de cours par an en licence ?» Ce propos de Valérie Pécresse dans une interview au Monde est présenté comme un progrès. Que nenni, rétorque Bertrand Monthubert (PS) qui affirme (ici) que l’horaire moyen actuel des licences est de 600 heures par an.(photo Reuters, Vincent Kessler). Précisons les éléments de cette polémique.
La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche affirme : «Sait-on qu’aujourd’hui, les horaires offerts en licence s’échelonnent de 250 à 500 heures d’une université à l’autre.»

Monthubert réplique : «Sauf que si on ramène cela à une durée hebdomadaire, cela signifie qu’il y aurait des licences en France qui offrent une dizaine d’heures de cours par semaine seulement, ce qui semble peu crédible. Mais surtout, le minimum qu’elle affiche, et qui se veut être un progrès, correspond à une quinzaine d’heures par semaine ! De plus, la norme que nous avions jusqu’à ces dernières années était qu’il fallait environ 600 heures annuelles en L1 ou L2.
Pendant ce temps-là, les élèves de classes préparatoires bénéficient de plus de 1000 heures par an, ceux d’IUT ont 1 800 heures réparties sur deux ans. Bref, c’est une Licence low-cost qui se cache derrière la mesure censée améliorer la qualité de la formation. De qui se moque-t-on ? En réalité, pour améliorer réellement la qualité de la formation en Licence, il faudrait augmenter fortement l’encadrement pédagogique. Et pour cela, créer des emplois d’enseignants-chercheurs. Mais cela , c’est interdit par ce gouvernement. La Licence restera donc dans le même état.»
Lire la suite dans : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/01/polemique-entre-pecresse-et-monthubert-sur-la-licence.html



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