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Inria, déclaration au comité technique, 23 mars 2017

Eisenbeis25 mars 2017

Déclaration des élus du comité technique Inria (CTI).

SGEN-CFDT — SNCS/FSU — SNTRS/CGT, réunion du 23 mars 2017

Le sociologue Vincent de Gaulejac, récemment invité lors d’une assemblée générale des personnels par visioconférence (voir http://www.iecl.univ-lorraine.fr/~Bruno.Scherrer/optin/gaulejac.html ), rappelait alors :

« C’est l’accélération des transformations en un temps trop court qui produit la maltraitance institutionnelle. La maltraitance institutionnelle a été reconnue par la cour de cassation par rapport à ce qui s’est passé à France Télécom, qui n’était pas seulement du harcèlement individuel mais qui était du harcèlement institutionnel. Un procès est en cours actuellement pour mettre en cause pénalement la direction de France Télécom pour mise en danger de la vie d’autrui. »

L’opération «Optin» déployée depuis plusieurs mois, et visant à la suppression de postes de personnes sous couvert d’économies, nous semble entrer dans le cadre d’une telle maltraitance institutionnelle.

Depuis des mois, CTI et CNHSCT alertent la direction sur les problèmes posés par ces réorganisations, demandent davantage de transparence, de temps et de concertation, malheureusement sans être entendus.

Dans son document d’avis et préconisations fourni pour cette séance, le CNHSCT rappelle utilement et de façon accablante tous les risques encourus, les problèmes posés et les préconisations restées lettres mortes.

Nous pouvons ajouter la maltraitance des instances qui, en plus de voir leurs préconisations ignorées et la légitimité de leurs demandes remise en cause, ne sont même plus sollicitées avant les prises de décision. Ainsi des agents ont-ils été appelés à se positionner pour candidater sans voir les fiches de postes correspondantes (qui n’ont pas non plus été présentées au CTI), dans un service qui n’existe pas, pour lequel un responsable a tout de même été recruté.

Dans ces conditions, nous ne pouvons que voter contre ce projet de réorganisation, tout en appelant la direction à changer de méthode et d’attitude. Nous lui rappelons qu’elle est responsable de la santé des personnels, quelle que soit leur place dans la hiérarchie, personnels déjà fragilisés comme l’a montré la première édition du baromètre social, personnels dont le dévouement leur permet temporairement d’encaisser la surcharge de travail et le stress des incertitudes, mais pour combien de temps ?



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