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Giuseppe Baldacci, président du CS de l’INSB-CNRS, critique l’Alliance des sciences du vivant.(15/02/2010)

mmSNCS-FSU15 février 2010


Giuseppe Baldacci, président du CS de l’Institut national des sciences biologiques (INSB-CNRS), dans un entretien avec l’AEF, critique l’Alliance des sciences du vivant. Il assure que le conseil scientifique qu’il préside « n’est pas contre une coordination souple dans les sciences de la vie et de la santé », mais s’interroge sur la nécessité de « mettre toute la recherche biologique dans une seule structure ». Il considère « qu’il s’agit d’une opération top-down. Le conseil scientifique du département de biologie du CNRS n’a pas été consulté sur la mise en place de l’alliance » et il n’a « jamais entendu parler de l’élection de son président ». (…) « Son fonctionnement n’est pas transparent »

Giuseppe Baldacci déplore que le président de l’Alliance, André Syrota, « prévoyait de faire du plan stratégique de l’INSERM la feuille de route pour l’ensemble de l’alliance. Il se fonde pour cela sur la lettre de mission qu’il a reçue de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, qui lui demande de coordonner la recherche dans les sciences du vivant en France ».

Giuseppe Baldacci précise qu’une coordination souple dans les sciences de la vie et de la santé peut avoir un certain intérêt, à l’image de l’accord entre l’INSERM et le CNRS pour rassembler leurs dispositifs Atip et Avenir. Mais nous avons du mal à voir l’intérêt de mettre toute la recherche biologique dans une seule structure. Aux États-Unis, les NIH cohabitent bien avec la NSF ainsi qu’avec l’ensemble des universités. Je ne crois pas à la rigidité en sciences. Une coordination entre un organisme préoccupé par les questions de santé (l’INSERM) et un autre plus axé sur le fondamental (le CNRS) est souhaitable. Mais je pense que l’on devrait en rester là.


A la question de savoir si le CNRS risque d’être démantelé, 

Giuseppe Baldacci répond que « CNRS est déjà un ensemble d’instituts, sa nature a changé. C’est une sorte de « holding » dont le fonctionnement dépendra du degré d’indépendance dont bénéficieront les différents instituts. Le vrai problème aujourd’hui, c’est celui du rôle de l’INSB au plan national, à la fois dans ses relations avec l’alliance et avec les universités. (…) La remise des universités au centre du système est une opération longue, la France a encore besoin d’organismes nationaux de coordination. Il faut éviter d’avancer par des coups de boutoir ».



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