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Dossier – DIRD

mmSNCS-FSU9 avril 2013

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§1- Dépenses intérieures de RD, DIRD / PIB (2011)

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Troisième pays scientifique en 1970, cinquième en 1985, encore septième en 1995, la France est désormais à la quinzième place mondiale (1) pour la « dépense intérieure de recherche et de développement » par rapport au « produit intérieur brut » (DIRD/PIB). L’effort total représente 2,25 % du PIB en 2011, soit pratiquement le chiffre de 2002 (2,23). Ce taux inclut la recherche militaire, élevée en France, aux Etats-Unis, en Israël et au Royaume-Uni. Elle représente plus de 10 % de notre effort total. Pour la seule recherche civile, la France se situe donc autour de 1,90 % du PIB, ce qui nous classe environ vingtième sur 32 pays étudiés.

(1)Main Science and Technology Indicators, OCDE, 2012/2 (et autres années)

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§2- Variation DIRD / PIB (2002-2011)

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Plus encore que le niveau de DIRD/PIB, c’est sa variation qui montre que, pour la recherche française, la descente aux enfers s’accélère. La stagnation du financement depuis 2002 contraste avec le fait que la plupart des pays ont progressé très fortement : 18 pays d’au moins 0,2 point de PIB, 11 pays d’au moins 0,5 point. Parmi les très rares pays dont le taux progresse moins que celui de la France, quatre maintiennent à un très haut niveau absolu leur ratio DIRD/PIB (Israël, Suède, Suisse et Islande). Cette descente aux enfers concerne aussi bien notre recherche publique que notre recherche industrielle.
Merci qui ? Merci Valérie Pécresse ! Merci Nicolas Sarkozy !

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§3- DIRD / habitant (2011) en unités OCDE

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C’est même jusqu’au dix-septième rang qu’il faut descendre pour ce qui concerne le taux de financement de la recherche par habitant ! Le seul grand pays à faire plus mal que la France, en niveau de DIRD et en évolution, est le Royaume-Uni. Car bien avant que la France n’y procède durant ces dix dernières années, Thatcher avait liquidé l’industrie britannique et de larges secteurs de recherche. Mais tout en maintenant un PIB significatif, grâce à la City.

A noter qu’entre la France et la Finlande, c’est presque du simple au double.

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§4- Dépenses intérieures de R&D des entreprises,
DIRDE/PIB (2011)

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« J’inverserai la courbe du chômage d’ici la fin 2013 » continue à affirmer François Hollande. Objectif inatteignable, sauf à tout cibler sur le traitement social et donc temporaire. La vérité serait de dire : « Pendant 10 ans, la droite a sabordé l’enseignement supérieur, la recherche et l’appareil productif français. Il faudra 10 ans pour redresser cette situation, en commençant par relancer la formation, la recherche et l’innovation ».

En effet, pour le ratio DIRDE/PIB des dépenses de recherche des entreprises (1,43 %) nous sommes au quinzième rang mondial. Mais douze pays ont un ratio de 20 % supérieur au nôtre. Huit ont un ratio de 40 % supérieur. L’industrie française ne souffre pas d’un coût du travail trop élevé, mais d’abord du fait, qu’en dix ans, elle a progressivement perdu pied dans les produits nouveaux et les technologies de pointe.

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§5- Variation DIRDE/PIB des entreprises (2006-2011)

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La progression de 0,1 point de PIB de ces dépenses depuis 2006 pourrait faire illusion, si ce n’est que, classée treizième en 2006, la France n’est plus que quinzième en 2011. Si nous avons choisi l’année 2006 comme référence, c’est parce que le Crédit d’impôt recherche (CIR) a triplé entre 2006 et 2011 (de 1,5 à 5 milliards !!). Or, c’est sans CIR (ou sans accroissement de celui-ci) que les dépenses des entreprises de nombreux pays progressent très fortement durant cette période : 10 pays progressent d’au moins 0,2 point de PIB et 7 de plus de 0,3 points, le tout en 5 ans. Quant aux pays qui, comme la France, dont la DIRDE ne progresse que faiblement (Autriche, 0,15 % ; Italie, 0,13 ; Allemagne, 0,12 ; Belgique, 00,8 ; Pays-Bas, 0,06), aucun n’a vu, comme la France, les aides fiscales de l’Etat tripler dans la période étudiée. Ce qui démontre bien que le CIR ne sert à rien. Il serait temps de l’utiliser pour relancer la recherche publique.

Et si vous rencontrez le sénateur Michel Berson, apparenté socialiste, dites lui que son récent rapport au Sénat disant que « plus personne ne conteste le CIR » lui confère un profil entre le menteur invétéré et le crétin du village et porte atteint à la crédibilité du Sénat. Il faut aller au-delà du MEDEF pour se documenter, Monsieur le sénateur !

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§6 : Dépenses intérieures de R&D de l’enseignement supérieur
DIRDES / PIB (2011)

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Pour tous les pays, sont comptabilisées sous le vocable DIRDES les dépenses de R&D des universités et écoles assimilées. Exception : pour la France (et uniquement pour la France), un organisme, le CNRS, est décompté avec la recherche universitaire, du fait que plus de 90 % de ses implantations sont universitaires.

Cette donnée dépend beaucoup de la proportion estimée de la répartition du temps de travail des E-C entre enseignement et recherche, ou autres activités. Ainsi, les Etats-Unis décomptent un temps de recherche nul pour les très nombreux « colleges » mais aussi très souvent en SHS. Cela conduit à minimiser fortement, dans les statistiques, leur effort de recherche, et complémentairement à amplifier terriblement le coût de l’enseignement. Par contre, en décomptant forfaitairement 50 % de recherche dans l’activité des E-C, la France surestime son effort.

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§7 : Variations DIRDES / PIB (2006-2011)

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La minable dix-huitième place de la France, mais ici avec 5 ex aequo, témoigne, s’il en était besoin, des mensonges de Valérie Pécresse quant à ses annonces budgétaires toujours plus mirifiques au fil des années. Il est à noter que 3 pays classés après nous ont un taux absolu nettement supérieur au notre (Suède, Israël, Singapour). Malheureusement cette vingt-quatrième place est sans doute usurpée. En effet, la dépense principale dans la DIRDES provient des salaires des EC. Or en dix ans, le temps de recherche des EC s’est effondré en France, notamment du fait de l’explosion des heures supplémentaires d’enseignement et des autres tâches administratives.

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§8 : Dépenses intérieures de R&D du secteur d’Etat
DIRDET / PIB (2011)

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La signification de ce secteur est très hétérogène suivant les pays. Il peut représenter la présence ou pas d’organismes de recherche. Ainsi, les pays à faible DIRDET sont souvent ceux où la recherche publique est concentrée sur l’université. C’est le cas notamment du Royaume-Uni, de l’Autriche, de la Suède, du Danemark ou de la Suisse.

Contradictoirement, comme il le sera confirmé par la suite, l’existence d’organismes n’est pas une exception française : ils ont un poids important dans de nombreux pays. Difficulté d’interprétation, c’est aussi par la DIRDET que transite souvent l’aide de l’Etat au privé. Enfin, ce qui explique la place honorable de la France, la DIRDET représente aussi le secteur de réalisation de la recherche militaire dans le secteur public, même si cette recherche est en baisse.

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§9 : Variations DIRDET / PIB (2002- 2011)

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Fait a priori étonnant, la DIRDET a baissé sur 10 ans dans la moitié des pays. Cette baisse relève souvent d’une baisse soutenue, depuis 20 ans, des taux de recherche militaire. Cela est le cas de la France, dont le mauvais chiffre relève aussi du sabotage des organismes de recherche.

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§10 : Dépenses intérieures de la recherche publique (DIREP) 2011
DIREP = DIRDES + DIRDET

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Ce paramètre, même s’il est perverti par la recherche militaire publique et l’aide directe au privé, a l’avantage de donner une vue « recherche publique », indépendamment du choix des pays de développer celle-ci uniquement sur les universités ou par un équilibre organismes-universités.

Pour donner un ordre de grandeur si pour la France on soustrait de la DIREP, les recherches industrielles publiques, les aides à la recherche privée et la recherche militaire, la France ne consacre, non pas 0,8 % du PIB, mais 0,55 % à ce qu’on classe comme « recherche publique » dans les autres pays (universités, organismes, agences).

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§11 : Variations des dépenses de la recherche publique (2002-2011)
DIREP = DIRDES + DIRDET

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§12 : Proportion des chercheurs travaillant dans l’enseignement supérieur en équivalents plein-temps

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Par des petites phrases insinuantes, l’emploi dans le secteur public de recherche est souvent présenté comme pléthorique au regard du secteur industriel et par comparaison avec l’étranger. Quand des chiffres sont donnés pour le justifier, le décompte est généralement fait en personnes physiques, c’est à dire que les 70 000 E-C sont considérés comme faisant de la recherche à plein-temps.

Dans le tableau ci-contre, les chercheurs travaillant dans l’enseignement supérieur intègrent le CNRS pour la France, comme pour la DIRDES. Et même avec le CNRS, la proportion des chercheurs et EC « universitaires » et faible en France.

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§13 : Proportion des chercheurs travaillant dans le secteur public en équivalents plein-temps

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Pour évaluer la proportion de chercheurs publics, il faut (comme pour la DIDES et la DIRDET) additionner les chercheurs universitaires à ceux du secteur d’Etat (organismes). Contrairement à l’idée reçue d’un secteur public pléthorique, la France est dans les derniers du classement. Dans un contexte de développement insuffisant du public et du privé, ces chiffres montrent que c’est le public qui trinque le plus.

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§14 : Proportion des chercheurs et des enseignants-chercheurs

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S’il est une fausse-vérité totalement admise, c’est cette exception française qui veut qu’il n’y ait de place importante pour les organismes de recherche qu’en France. En fait en divisant la proportion des chercheurs d’Etat par celle de ceux dans les universités, on obtient une idée du poids des organismes pour chaque pays.
Si à l’évidence, et comme dit plus haut, une minorité de pays a sa recherche publique concentrée sur les universités, pour 16 pays (sur 30 classés) le rapport secteur d’Etat/enseignement supérieur est de 33% ou plus. C’est dire que pour la majorité des pays, le poids des organismes n’est pas négligeable : la France n’est pas une exception.
Mais la méthode OCDE, qui classe le CNRS avec les universités, ne fausse-t-elle pas tout pour la France ? En fait, en revenant aux chiffres absolus et en considérant qu’un chercheur CNRS fait 80 % de recherche (et un E-C 50 % ), on calcule que le ratio entre les chercheurs du secteur d’Etat (incluant le CNRS) et les enseignants-chercheurs est de 0,57 % : exactement le chiffre pour l’Allemagne !

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