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Appel : jeudi 12 décembre manifestons contre l’austérité dans l’ESR

mmSNCS-FSU9 décembre 2013

Appel commun de la CGT (SNTRS, INRA, FERC-Sup), la FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP), l’UNSA (SNPTES, SUP-recherche), Solidaires (SUD-Recherche-EPST, SUD-Education) et FO (SNPREES).







L’austérité
étrangle les universités

et les
organismes de recherche :

desserrons
l’étau !

 

Le jeudi 12 décembre 2013
à 14H30

Manifestation à Paris

de Jussieu en direction du
MESR

Des initiatives en
régions : voir les appels locaux


Le désengagement de l’État
se traduit par de nombreux gels et suppressions de postes dans les
universités et les organismes. Toutes les catégories de personnels sont
concernées,
enseignants-chercheurs, chercheurs, bibliothécaires,
ingénieurs, techniciens, administratifs. . De nombreux contrats de CDD
ne sont pas renouvelés, malgré les besoins. Le gouvernement sacrifie
l’avenir des jeunes qui ne pourront plus postuler aux postes supprimés
ou gelés. Les témoignages sur les difficultés budgétaires qui remontent
de toutes les universités mettent notamment en  question
le passage aux Responsabilités et Compétences Elargies et les
Partenariats Public/Privé. Certains établissements n’échappent qu’in
extremis à une situation de cessation de paiement. Partout, au motif de
sauver les formations, les seuils d’encadrement des étudiants sont
relevés, on fait pression sur les collègues pour effectuer gratuitement
des heures complémentaires ou transformer les heures de cours en heures
de TD, on recherche les économies d’échelle dans tous les secteurs. Les
étudiants en sont les premières victimes. .

Dans les
organismes, avec un budget recherche
pour 2014 annoncé encore une fois en baisse,
on ne renouvelle au
mieux qu’une partie des départs. Certains comme l’IRSTEA annoncent une
année 2014 sans aucun recrutement, l’IRD prévoit seulement 8 postes au
concours chercheurs et aucun en ITA, et le CEA un plan de réduction du
nombre de personnels. Tous évoquent des années 2015 et 2016
catastrophiques.

Dans ce
contexte de pénurie, les cas de souffrance
au travail
se multiplient. La mise en place de la loi Fioraso et
des communautés d’universités et d’établissements, souvent accompagnée
de fusions d’universités, menées au pas de charge, conduiront à des
réorganisations et des regroupements de services qui risquent
d’aggraver encore les conditions de travail et réduire l’emploi. C’est
dans ce contexte aussi que se préparent des modifications statutaires
qui maintiennent la possibilité de modulation des services pour les
enseignants-chercheurs. Dans ces conditions, le Service public
d’Enseignement supérieur et de Recherche n’a plus les moyens d’assurer
la qualité de ses missions, au service du plus grand nombre.

En outre,
avec le gel du point d’indice depuis 3 ans et le nombre de promotions
en baisse, le pouvoir d’achat des
personnels titulaires et précaires régresse
et nombre d’entre
eux, notamment les catégories C et B, sont en voie de paupérisation. La
précarité n’est nullement résorbée et peut atteindre 30 à 40% de
l’effectif de certains laboratoires et services.

Il est urgent que la gestion des personnels
et de la masse salariale de l’enseignement supérieur revienne au niveau
ministériel
et que de véritables augmentations des budgets
récurrents soient consenties Cela implique notamment de revenir en
profondeur sur la logique du Crédit d’Impôt Recherche, véritable niche
fiscale, qui sert aujourd’hui surtout à financer des intérêts privés
par des stratégies de contournement fiscal, avant que de servir
l’intérêt général. Une telle mesure permettrait de dégager des recettes
budgétaires à même de financer le service public et son développement.

Il est temps de réagir !

Les
organisations soussignées s’adressent solennellement au
gouvernement pour qu’il donne immédiatement aux
établissements les moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions.

Les
organisations soussignées s’opposent aux mesures d’austérité mises en
œuvre dans les établissements et appellent les personnels des
universités et des organismes de recherche à intervenir collectivement
pour s’opposer à toutes les mesures d’austérité budgétaire qui seront
présentées dans les conseils d’administration qui vont se tenir ces
prochains jours. Assemblées Générales, rassemblements, pétitions,
motions, refus de vote ou vote contre les budgets, journées « fac
morte ou université en lutte », information à la presse et au
public … . Les formes d’action sont multiples et doivent être
décidées localement.

Au-delà des
initiatives locales indispensables, les organisations appellent à une
journée nationale d’action et de grève dans les établissements,
laboratoires, formations et services :

– contre l’austérité : pas de
suppression d’emplois et arrêt des gels de postes, pour un abondement
de la masse salariale permettant de couvrir toutes les dépenses de
personnel et des crédits récurrents permettant le fonctionnement des
universités et des organismes de recherche.

– retour à une gestion nationale et
ministérielle des personnels
et de la masse salariale des
établissements d’enseignement supérieur

– pour l’amélioration du  pouvoir
d’achat de tous et le développement de l’emploi.
Il faut
notamment la création d’un nombre de postes suffisants pour qu’une
réelle possibilité d’intégration soit offerte aux personnels précaires
 

– pour revenir sur les réformes de l’ESR
mises en œuvre depuis 2005
( loi Pacte pour la Recherche, loi
sur les Libertés et les Responsabilités des Universités, loi du 22
juillet 2013 relative à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche,….)




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